• VENEZUELA : des médias bien discret sur l'évènement !

    Publié le 12 décembre 2017 par FSC

    SOURCE :

    https://venezuelainfos.wordpress.com/2017/12/11/nouveau-triomphe-chaviste-aux-elections-municipales-du-venezuela/

    Après avoir œuvré fortement à la tentative de déstabilisation du pouvoir bolivarien, après l'échec de la stratégie de la violence de la part de l'extrême droite vénézuélienne appuyée par l'empire, nos médias se font très discrets quand les urnes ont parlé.

    Car il devient alors difficile d'évoquer la démocratie pour justifier le coup d'état.

    Nul doute que les forces réactionnaires ne vont pas abandonner leur lutte pour le changement de régime et que le Vénezuela n'est pas totalement sorti de la zone de turbulence et des difficultés économiques qui affectent profondément la population.

    Mais une étape a été franchie dans un sens qui laisse sa place à l'espoir!

    Tout notre soutien au peuple vénézuélien et à nos frères chavistes!

     

    ***********

    Nouveau triomphe chaviste aux élections municipales du Venezuela
    Thierry DERONNE


    Avec 66,17 % des suffrages la nouvelle mairesse de Caracas, Erika Farias a été propulsée par l’électorat des grands quartiers populaires et dépasse même le score de son prédécesseur chaviste Jorge Rodriguez. Son programme vise à mettre en place dans la capitale un « grand réseau de pouvoir communal ». La droite conserve les mairies du Caracas « chic » : Chacao, Baruta, El Hatillo, ou celle de San Cristobal, à la frontière colombienne.

    Plus de 300 mairies gagnées sur les 335 à pourvoir, un poste de gouverneur repris à la droite dans l’État pétrolier stratégique du Zulia. L’importante victoire du chavisme aux élections du 10 décembre 2017 confirme – comme lors des votes de juillet et d’octobre – l’abîme entre l’image martelée par les médias d’une « dictature » et une démocratie qui bat des records en matière d’élections. Ce scrutin est le 24ème en 18 ans de révolution. Le Conseil des Experts Electoraux d’Amérique Latine (CEELA) (1) a rappelé par la voix de son président Nicanor Moscoso que les partis de droite comme de gauche ont déclaré être satisfaits du déroulement des 9 audits préalables aux élections : « Ce processus d’audit est inédit et unique dans la région. Il permet que toutes les étapes du processus, tout ce qui est programmé et tout ce qui fait partie du processus soit contrôlé par des techniciens et par les membres des différents partis politiques délégués devant le Centre National Électoral. (..) Le lundi 11 décembre, au lendemain du scrutin, le CEELA a donné lecture de son rapport final : « Le processus de vérification citoyenne s’est déroulé en toute normalité et avec succès. On a pu constater que « le nombre de bulletins de votes en papier introduits dans les urnes et le nombre de votes électroniques enregistrés par les machines, coïncident à 100%“. (2)

    Plus de 5 mille candidats s’affrontaient dans ces élections. Le Grand Pôle Patriotique (coalition chaviste) ayant présenté des candidatures uniques, la grande majorité des candidats étaient d’opposition. La participation a atteint 47,32%, soit 9.139.564 électeurs (davantage qu’aux présidentielles chiliennes), un chiffre considérable d’autant que le scrutin était organisé en pleine guerre économique, avec chantage aux prix des produits de base de la part du secteur privé et blocus financier occidental, et que les secteurs radicaux de l’opposition avaient appelé à le boycotter. Ce scrutin a aussi valeur de symbole régional : au même moment, au Honduras, la population voit son droit au suffrage présidentiel réprimé dans le sang, sous la pression des Etats-Unis et d’une oligarchie économique et militaire, sans que les médias occidentaux s’en émeuvent outre mesure. (3)

    On pourrait donner une importance moindre à l’élection municipale qu’à celle des députés à la Constituante en juillet ou à celle des gouverneurs en octobre. En réalité elle renforce la politique de dialogue et de sortie de crise « par le haut » prônée par le gouvernement bolivarien. L’intensité de la déstabilisation meurtrière entre avril et juillet, dont le montage inversé avait servi aux médias à faire croire à une répression du « régime », n’a fait que galvaniser le rejet de la violence par la majorité des vénézuéliens. Les sondages confirment leur préférence pour un dialogue politique auquel plusieurs partis de droite ont finalement accepté de se plier. Le président Maduro a annoncé une réunion nationale le 16 décembre avec les 335 maires élus et les 23 gouverneurs pour mettre en place « un seul plan de services publics ». Le président Evo Morales l’a félicité : « chaque élection au Venezuela met en échec les plans d’interventions de l’Empire  ». Prochain rendez-vous dans quelques mois, en 2018, pour les présidentielles.

    Thierry Deronne
    Caracas, le 11 décembre 2017.

     


  • Bonjour, voici la lettre d’information du site « CAPJPO - EuroPalestine » (http://www.europalestine.com)
    Si vous ne visualisez pas cet email lisez-le sur le site
    http://www.europalestine.com

    Publication CAPJPO - Europalestine
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  • Corruption endémique dans les opérations militaires US à l’étranger

    US Military Fraud Endemic in Overseas Operations


    Wayne MadsenPar Wayne Madsen – Le 21 novembre 2017 – Source Strategic Culture

    L’histoire nous enseigne que lorsque les empires s’étendent exagérément, les commandants militaires deviennent des chefs de guerre semi-autonomes qui introduisent des systèmes de corruption et de trafic d’influence. Ce fut le cas dans l’Empire romain en 193 après J.-C., lorsque la garde prétorienne de l’empereur Pertinax – une force de sécurité personnelle de l’empereur, unité d’élite qui se distinguait sur les champs de bataille lointains – vendit celui-ci à un aspirant empereur, Didius Julianus, en échange d’un pot-de-vin. La Garde prétorienne assassina Pertinax et jura allégeance au nouvel empereur.

     

    La pourriture de la corruption assura la chute d’autres empires mondiaux. La frauduleuse Compagnie britannique des Indes orientales et ses dirigeants nababs, soutenus par la puissance militaire et navale britannique, a contribué à déclencher les rébellions coloniales en Amérique du Nord dans les années 1770 et en Inde en 1857.

    Alors que les États-Unis ont étendu leur vaste champ d’action militaire au Moyen-Orient, en Asie du Sud, en Afrique, en Europe, en Asie-Pacifique et en Amérique latine, la corruption au sein des soi-disant zones de responsabilité devenait rampante.

    Dans le commandement de la région Pacifique (PACOM), un important scandale de corruption et de fraude a atteint l’entreprise contractante de l’US Navy, Glenn Defense Marine Asia (GDMA), basée à Singapour et dirigée par Leonard Glenn Francis, un Malaisien de 160 kilos, surnommé Fat Leonard. En échange de cadeaux divers − argent liquide ; vacances dans des hôtels de luxe ; vols en première classe et en classe affaires ; billets de concert onéreux ; montres Rolex ; stylos Mont Blanc ; champagne Dom Pérignon ; crus de vin réputés ; cigares cubains ; cures thermales ; foie gras ; bouteilles de cognac et prostituées − les officiers de la marine américaine ont fourni à Leonard un accès pratiquement sans limite aux renseignements de la Marine et aux informations contractuelles sensibles, utilisés ensuite par GDMA pour obtenir des contrats logistiques lucratifs auprès de l’US Navy. Le scandale Fat Leonard s’est étendu à des officiers supérieurs, y compris des amiraux, attachés à la septième flotte au Japon. L’enquête de l’US Navy se poursuit et plus de 60 amiraux seraient sous le coup d’une enquête par les autorités judiciaires. Pendant des années, le scandale de l’US Navy a prospéré partout, Japon ; Philippines ; Singapour ; Indonésie ; Vietnam ; Sabah ; Corée du Sud ; Inde ; Thaïlande ; Cambodge ; Australie ; Sri Lanka ; Hawaï et Washington DC, atteignant des officiers de la marine, du personnel enrôlé, des officiers du Corps des marines et des civils du gouvernement américain, y compris des enquêteurs du Service naval d’enquête criminelle (NCIS).

    L’une des pires fraudes ayant surgi des entrailles néocons de l’administration de George W. Bush impliquait le Commandement de l’Afrique (AFRICOM). Le 4 juin 2017, l’assassinat par strangulation, à Bamako au Mali, du béret vert de l’US Army le sergent Logan Melgar, par deux membres de l’US Navy SEAL, est maintenant lié à la découverte que ces derniers empochaient les fonds officiels utilisés par AFRICOM pour payer les informateurs dans ce pays d’Afrique de l’Ouest. Ce type de fraude dénote une culture de la malfaisance répandue dans les commandements des zones de responsabilité des États-Unis, notamment l’AFRICOM, le Commandement central (CENTCOM) et le Commandement du Sud (SOUTHCOM).

    Selon des rapports parus dans le New York Times et The Daily Beast, la mort de Melgar des mains des deux voleurs des SEAL s’est produite dans une caserne de l’enceinte de l’ambassade des États-Unis au Mali. Les sous-officiers Anthony DeDolph et Adam C. Matthews auraient tué Melgar après qu’il a refusé une offre de partager leur butin mal acquis, et fait part de ses inquiétudes dans des courriels à sa femme aux États-Unis. Les SEAL ont affirmé que Melgar est mort après avoir perdu connaissance au cours d’une séance d’entraînement au combat au corps à corps. Les SEAL ont également dit aux enquêteurs militaires que Melgar était ivre lorsqu’il a perdu conscience, suite à une prise d’étranglement exécutée pendant le combat. Cependant, le Commandement des opérations spéciales et le Commandement des enquêtes criminelles de l’Armée (USACIC) ont conclu que les SEAL avaient tellement varié dans leurs explications qu’ils étaient devenus des suspects plutôt que des témoins dans l’enquête. Une autopsie a révélé qu’il n’y avait aucune trace d’alcool ou de drogue dans le corps de Melgar au moment de sa mort. De plus, des amis de Melgar et des membres de sa famille ont déclaré qu’il était abstinent et ne buvait donc pas d’alcool.

    L’AFRICOM et l’USACIC ont essayé de dissimuler les détails de la mort de Melgar jusqu’à ce que le New York Times soit à l’origine de la révélation de l’histoire le mois dernier. L’USACIC a transféré l’enquête au NCIS (service de la marine), qui est pire que son homologue de l’armée pour couvrir des affaires pénales militaires sensibles. Aucun des deux SEAL, renvoyés aux États-Unis et placés en congé administratif, n’a été inculpé pour le meurtre de Melgar. Ce sont apparemment des officiers du Commandement des opérations spéciales des États-Unis, dont le quartier général se trouve à Tampa, en Floride, qui ont averti la presse de la dissimulation de la mort de Melgar.

    AFRICOM a également hésité à fournir des détails complets sur l’embuscade dans laquelle est tombée une unité conjointe US-Nigéria, opérant près du village nigérien de Tongo-Tongo en octobre de cette année. Quatre membres de l’armée américaine ont été tués par une force armée qui n’a toujours pas été identifiée par AFRICOM. Tongo-Tongo se trouve sur une importante route de contrebande africaine concernant les êtres humains, la drogue, l’ivoire et les armes entre l’Afrique de l’Ouest et l’État failli de Libye. On a appris, plus tard, que les quatre soldats américains sont morts entre les mains des assaillants, après que les membres de l’armée nigérienne de l’unité ont fui les lieux pendant l’attaque. Le corps d’un des soldats américains, le sergent La David Johnson, a présenté des signes de torture avant d’être exécuté par les ravisseurs non identifiés.

    Le cas de Melgar est semblable au meurtre du professeur d’éthique de West Point, le colonel Ted Westhusing, à Bagdad en 2005. Comme l’AFRICOM au Mali et dans d’autres pays africains, le CENTCOM s’est vu confier des centaines de millions de dollars, en argent liquide, servant à payer les informateurs et à faire des achats locaux.

    La famille et les amis de Westhusing ont rejeté l’affirmation de l’armée selon laquelle il s’était suicidé. L’armée a basé sa décision sur une note manuscrite, laissée par Westhusing, avec le mot « suicide ». Au moment de sa mort, Westhusing enquêtait sur des violations de contrat et des violations des droits de l’homme perpétrées par l’US Investigations Services (USIS), une ancienne entité privatisée de l’US Office of Personnel Management, achetée par The Carlyle Group, une société étroitement liée à George H.W. Bush. Alors qu’il était en Irak pour former la police irakienne et superviser le contrat de l’USIS, entreprise privée chargée de former la police, dans le cadre du programme du Pentagone pour la formation de la police civile, Westhusing a reçu une lettre anonyme indiquant qu’une division de l’USIS était impliquée dans des activités frauduleuses en Irak concernant la surfacturation au gouvernement. En outre, la lettre indiquait que le personnel de sécurité de l’USIS avait assassiné des Irakiens innocents. Après avoir demandé des explications à l’USIS, Westhusing a signalé les problèmes à la chaîne de commandement. Après une enquête, l’armée n’a trouvé aucune preuve d’actes répréhensibles de la part de l’USIS.

    Quelques jours avant son suicide par balle « auto-infligé » à camp Dublin, en Irak, dans une remorque de camion située à l’aéroport international de Bagdad, le membre d’honneur du Conseil d’administration de West Point a informé, par un e-mail aux États-Unis, que « des choses terribles se passaient en Irak ». Il a également dit qu’il espérait rentrer vivant dans son pays. Westhusing avait encore trois semaines de service à faire en Irak lorsqu’il s’est soi-disant suicidé en juin 2005.

    Le camouflage de la mort de Westhusing impliquait le même Commandement d’enquête criminelle de l’armée que celui qui couvrait la mort de Melgar au Mali. Les meurtres de Melgar et de Westhusing ne sont pas des événements isolés concernant les incursions militaires américaines à travers le monde. Le caporal d’armée Pat Tillman, joueur vedette de la Ligue nationale de football qui s’est enrôlé dans l’armée après le 11 septembre, a été déçu par la guerre en Afghanistan. Après que Tillman a fait part à sa hiérarchie de ses sentiments personnels au sujet de la guerre afghane, Tillman a été liquidé par des membres de sa propre unité dans la province de Khost le 22 avril 2004. Le journal de Tillman, ses uniformes et autres biens ont été brûlés par son unité pour couvrir un assassinat par ses propres collègues.

    Le 4 septembre 2006, le lieutenant-colonel de l’armée Marshall Gutierrez, le chef de la logistique du camp Arifjan, au Koweït, qui enquêtait sur les surfacturations de biens et services, et autres fraudes, s’est soi-disant suicidé dans ses quartiers, à la base, en ingérant des somnifères et de l’antigel. En décembre 2006, le major Gloria Davis, un agent sous contrat du même camp Arifjan, s’est suicidée après avoir admis le versement de 225 000 dollars en pots-de-vin de la part de Lee Dynamics, un prestataire de services logistiques pour l’armée. Davis aurait accepté de coopérer avec les enquêteurs du gouvernement dans leur enquête globale sur les fraudes contractuelles en Irak et au Koweït.

    En 2007, un haut responsable de Blackwater a menacé de tuer Jean C. Richter, le principal enquêteur du Département d’État américain sur les opérations douteuses de Blackwater en Irak. le Département d’État a annulé l’enquête. L’incident s’est produit alors que Richter se concentrait sur des problèmes apparus dans un contrat d’un milliard de dollars entre le Département d’État et Blackwater. Le PDG de Blackwater était Erik Prince, dont la sœur, Betsy DeVos, est désormais secrétaire à l’Éducation de Donald Trump. Prince a ensuite vendu Blackwater, qui est maintenant connu sous le nom Academi. Prince aurait été impliqué dans les opérations d’AFRICOM en Libye et en Somalie via sa société Reflex Responses (R2), basée à Abu Dhabi.

    Le 2 juillet 2007, le suicide du lieutenant-colonel Thomas Mooney, attaché de défense américain à Nicosie, Chypre, aurait été le résultat d’une « coupure auto-infligée à la gorge ». Le corps de Mooney a été trouvé à côté d’un véhicule de l’ambassade stationné dans un endroit isolé, à environ 30 miles à l’ouest de Nicosie. Il aurait quitté l’ambassade dans la Chevrolet Impala noire de l’ambassade pour aller chercher un passager à l’aéroport international de Larnaca. Bien que l’ambassade des États-Unis et le Département d’État aient jugé que la mort de Mooney était un suicide, la police chypriote n’était pas d’accord avec ces conclusions soulignant simplement que le suicide était illégal à Chypre. Mooney était, selon nos sources, en train d’enquêter sur des fraudes dans des contrats en Irak impliquant des entreprises basées à Chypre, dont certaines étaient liées à la mafia israélienne.

    L’AFRICOM et le PACOM – tout comme le CENTCOM, qui étend la culture de la corruption par les bakchichs au Moyen-Orient et en Asie du Sud – se trouvent maintenant englués dans les mêmes proportions de fraude que celles pratiquées dans des pays comme le Mali, le Niger, le Nigeria et le Burkina Faso, où l’AFRICOM est active. Le scandale Fat Leonard et le récent meurtre de Melgar au Mali ne sont que la partie émergée de l’iceberg quand il s’agit de la malfaisance dans les opérations militaires globales américaines.

    Le comportement de l’armée américaine dans ses bases outre-mer, fait penser à l’expression du poète latin Juvénal, probablement au fait de la corruption de la garde prétorienne de son temps :

    « Sed quis custodiet ipsos custodes ? ». « Qui surveille les surveillants ? »

    Wayne Madsen

    Traduit par jj, relu par Cat pour le Saker Francophone


  • La Russie et les sanctions : chat échaudé…


    La Russie va construire, pour les BRICS, une alternative au système de serveurs de noms de domaine d’Internet, à l’abri des sanctions


    Russia Today

    Par RT Staff – Le 1er décembre 2017 – Source Russia Insider

    Le Conseil de sécurité russe a demandé au gouvernement du pays de développer une infrastructure Internet indépendante pour les pays du BRICS, qui continuerait à fonctionner en cas de dysfonctionnements Internet mondiaux.

    L’initiative a été discutée lors de la réunion d’octobre du Conseil de sécurité russe, qui est le principal organe consultatif de la Russie en matière de sécurité nationale. Le président Vladimir Poutine a fixé personnellement la date limite du 1er août 2018 pour l’achèvement de la tâche, a rapporté l’agence de presse RBC.

    En discutant de la question, les membres du Conseil ont noté que « l’augmentation des capacités des pays occidentaux à mener des opérations offensives dans le domaine de l’information ainsi que la volonté accrue d’exercer ces capacités constituent une menace sérieuse pour la sécurité de la Russie ».

    Ils ont décidé que le problème devait être résolu en créant un système distinct des serveurs de noms de domaine (DNS), qui ne serait pas soumis au contrôle des organisations internationales. Ce système serait utilisé par les pays du BRICS – Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud.

    La question de la dépendance excessive vis-à-vis du DNS mondial a déjà été abordée par la Russie. En 2014, le ministère russe des Communications a mené un exercice majeur dans le cadre duquel il simulait la « désactivation » des services Internet mondiaux et utilisait, avec succès, un système de sauvegarde russe pour maintenir les opérations Web dans le pays.

    Cependant, lorsque les journalistes ont demandé au secrétaire de presse de Vladimir Poutine, Dmitri Peskov, si les autorités du pays avaient envisagé de se déconnecter de l’internet mondial en 2014, Peskov avait rejeté ces allégations.

    Il avait déclaré à l’agence de presse Interfax : « La déconnexion de la Russie de l’Internet mondial est bien sûr hors de question. » Cependant, le fonctionnaire a également souligné que « récemment, une bonne part d’imprévisibilité est présente dans les actions de nos partenaires tant aux États-Unis que dans l’UE, et nous [la Russie] devons être prêts pour tout changement d’orientation ».

    « Nous savons tous qui est l’administrateur en chef de l’Internet mondial. Et en raison de sa versatilité, nous devons réfléchir à la façon d’assurer notre sécurité nationale », a déclaré Peskov. Il ne s’agit pas de déconnecter la Russie du World Wide Web, a-t-il ajouté, mais de « la protéger contre une éventuelle influence extérieure ».

    Russia Today Staff

    Traduit par jj, relu par Cat pour le Saker Francophone


  • 12 Décembre 2017

    Publié par El Diablo

    Les déplacements du Président en Afrique

    Dans le but de redorer l’image de la France en Afrique, le Président de la République a effectué un déplacement au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, au Ghana et aujourd’hui en Algérie.

     

    A Ouagadougou, s’étant affirmé dénonciateur des crimes de la colonisation, monsieur Macron s’est présenté comme l’initiateur d’un nouveau combat anticolonialiste. Mais ses réponses aux questions des jeunes burkinabés affirmaient plus souvent un mépris arrogant et rarement du respect et de la considération. Au total, monsieur Macron a fait preuve d’un comportement violent sans égard pour les enfants et petits-enfants des paysans africains qui ont subi les travaux forcés et les déportations de l’ère coloniale précédente.

     

    Concrètement, monsieur Macron a regretté la pratique de la tutelle colonialiste d’hier dite du « France Afrique » qu’il a bien connue puisqu’il fut secrétaire général de l’Elysée sous le mandat du Président de la République précédent, tutelle qui assurait au gouvernement français le contrôle politique, administratif, monétaire et économique des pays africains anciennement colonies françaises. Et il a annoncé son remplacement par la prise en charge économique de ces pays par les grands groupes industriels et financiers. Autrement dit l’instauration d’un nouveau colonialisme qui cassera tout l’équilibre économique africain.

     

    Il a simplement changé la formule existante depuis des décennies tout en maintenant la situation d’exploitation des peuples africains et poursuivant la mise en cause de leurs souverainetés sous de nouvelles formes.

     

    Nous réprouvons cette nouvelle formule qui assure la prise en mains des pays d’Afrique par le grand capital mondialisé alors qu’ils ont besoin de souveraineté, d’indépendance économique et politique.

     

    ARAC

    Villejuif, 6 décembre 2017

     

    SOURCE:





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