• 22 Octobre 2018

    Publié par El Diablo

    photo d'illustration

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    Publié par François RUFFIN le 16 octobre 2018

    Ce matin, l’appartement de Jean-Luc Mélenchon, celui de la secrétaire générale du groupe, le local de la France insoumise et celui du Parti de gauche ont été perquisitionnés.

     

    Je voudrais dire ici mon profond sentiment d’injustice.

     

    Il y a un homme qui a mené sa campagne main dans la main avec les maîtres de la presse, les maîtres des télécoms, les maîtres du médicament, tout le CAC40 réuni, qui baigne dans les affaires comme un requin en eaux troubles, il y a un homme qui a profité du ministère de l’Economie, et son ancien collègue du budget Christian Eckert en témoigne, pour lancer sa campagne présidentielle sur les deniers publics, il y a un homme qui s’est entouré de ministres, de collaborateurs, gavés de stocks options, d’affairistes de l’immobilier, de champions du conflit d’intérêts, il y a un homme qui, retour sur investissement, fait des lois sur mesure pour ses amis financiers, du secret des affaires à la vente des aéroports en passant par la suppression de l’ISF, par la flat tax, par le CICE renforcé, etc.

     

    il y a un homme qui, c’est sous notre nez, opère la fusion de l’Etat avec l’oligarchie, écarte chaque jour l’intérêt général au profit des multinationales.

     

    Et qui vient-on poursuivre ?
     

    Le groupe qui, aujourd’hui, à l’Assemblée et en-dehors, défend les gens contre l’argent.
     

    C’est tellement évident.
     

    Tellement deux poids, deux mesures.
     

    Tellement une disproportion de moyens pour des queues de cerises, quand, dans le cas Benalla, la police trouve porte close le soir et revient gentiment le lendemain, une fois l’appartement nettoyé.

     

    Je suis dans le train, là, pour le site de Sanofi de Mourenx, dans les Pyrénées.
     

    Durant des mois, et peut-être des années, l’usine a rejeté 190 000 fois plus de bromopropane, une substance cancérigène, que les normes autorisées. Durant des décennies, la Dépakine fut vendue à des femmes enceintes, causant 30 000 enfants autistes, alors que Sanofi savait, se taisait, engrangeait les profits. Et refuse aujourd’hui de sortir le moindre euro pour les indemniser.
     

    Là, on attend toujours une perquisition au siège de Sanofi. Ou au domicile de Serge Weinberg, son PDG, et ami de notre Président, à qui il conseillait : « Enrichissez-vous. », avant de l’introduire à la banque Lazard, avant de le soutenir pour la présidentielle, avant d’être, dès l’intronisation, reçu à l’Elysée.
     

    Ces perquisitions, on les attend toujours.
     

    On risque de les attendre longtemps.

     

    On peut apprécier ou non Jean-Luc Mélenchon.
     

    On peut apprécier ou non la France insoumise.
     

    Et je ne suis pas, loin de là, le plus « corporate » des députés FI.
     

    Mais le souci, pour moi, n’est plus là. Et avec un peu de gravité, je voudrais m’adresser simplement aux Républicains de ce pays : c’est la question démocratique qui est désormais posée. Et de cette épreuve, avec le peuple, avec les gens, je suis convaincu que nous sortirons plus forts.

     

    Toutes mes amitiés, à distance, à mes camarades.
     

    (Depuis la gare de Pau.)

     

    François Ruffin

     

    SOURCE :


  • DES NOUVELLES DE TERRA TV, LA TÉLÉVISION PAYSANNE

    Le 17 octobre nous avons organisé dans un cinéma du centre de Caracas la première de ¨Marche¨. Ce long-métrage documentaire, produit par Terra TV en plus de ses reportages hebdomadaires, a été retransmis parallèlement par la chaîne des mouvements sociaux Alba TV sur la TNT et le satellite CANTV. Comme l’explique Gerardo Sieveres, porte-parole de la marche paysanne, ces diffusions montrent l’importance de la création de Terra TV puisqu’elles ont poussé le Ministre de l’Agriculture Wilmar Castro Soteldo à recevoir dès le lendemain les délégué(e)s de ce mouvement social et à commencer à résoudre les nombreuses demandes de terre…

    Plus sensible à l’agrobusiness, Mr. Castro Soteldo traînait les pieds pour appliquer la Loi des Terres promulguée par Hugo Chavez et les instructions récentes du Président Maduro de répondre rapidement aux revendications paysannes. Mais en pleine guerre économique et pénuries alimentaires, peut-on rester sourd à l’alternative formulée par les petits producteurs agricoles, et oublier la la justice sociale qui fonde le projet bolivarien ? Combien d’études scientifiques n’ont-elles démontré par ailleurs que ce sont les petits paysans qui sont le plus à même d’assurer la souveraineté alimentaire et de produire des aliments sains pour l’ensemble de la population ?

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    Membres de l’équipe de l’Ecole Populaire et Latino-Américaine de Cinéma, Théâtre et Télévision chargés de construire Terra Tv avec le mouvement paysan. Caracas octobre 2018.

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    Au terme de la projection du 17 octobre à Caracas, les porte-paroles de la marche paysanne conversent avec le public.

    Lors du débat qui a suivi la première de ¨Marche¨ à Caracas, le leader paysan Arbonio Ortega a décrit au public à quel point la caméra de Terra Tv avait fait corps avec la marche paysanne durant les 400 km qui séparent Guanare de Caracas. Luisana Colomine, professeure de journalisme à l’Université Bolivarienne du Venezuela (UBV), a salué un nouveau langage qui ouvre la voie ¨à une nouvelle source journalistique et à des formes de communication différentes des formes traditionnelles¨.

    En fait, Terra TV dépasse le cadre du Venezuela. La création d’un nouveau type de télévision émanant de la participation populaire, et la refonte quantitative et qualitative du champ médiatique, de sa propriété et de ses écoles, sont directement liées à la survie de la démocratie dans un continent où le putschisme médiatique contre des présidents élus et des mouvements sociaux est le dernier rempart des élites.

    Vous êtes déjà 112 ami(e)s à l’avoir compris en nous faisant un don, ce qui a permis d’atteindre la barre des 72 % du montant nécessaire à la création de Terra TV. D’ici le 15 décembre, fin de la campagne, toute initiative de soutien est bienvenue, par exemple l’organisation de projections de ¨Marche¨. Ce film sera disponible avec les sous-titres français dès le 1er noviembre. Pour acquérir le DVD on peut contacter Gloria Verges, gloriaverges@free.fr . En Belgique, la première de ¨Marche¨ aura lieu le mercredi 12 décembre à 19 h. 30 au Cinéma l’Aventure (Bruxelles).

    Voici le lien de la campagne pour qui souhaiterait faire un don : https://www.helloasso.com/associations/france-amerique-latine-comite-bordeaux-gironde/collectes/campagne-de-soutien-a-la-creation-de-terratv

    Teaser de « Marche » (Sous-titres français) :

    Les Sans Terre du Brésil appuient la création de Terra TV :

    URL de cet article :  https://wp.me/p2ahp2-4kK


  • BELLICISME TOUS AZIMUTS : TRUMP VEUT REPRENDRE LE CONTRÔLE DE L’AMÉRIQUE LATINE, PAR KEN LIVINGSTONE (RT)

    L’auteur : Ken Livingstone, ex-député du Parti Travailliste, ex-Maire de Londres (2000-2008)

    Trump intensifie ses efforts pour provoquer des changements de régime dans les pays d’Amérique latine qui refusent de se plier à ses desideratas, tout en gardant un silence hypocrite sur les violations des droits humains commises par des alliés américains comme l’Arabie saoudite.

    Ces dernières années, la droite a refait surface en Amérique latine. La première étape de l’élection du prochain président du Brésil a vu le candidat de droite Jair Bolsonaro remporter 46 % des voix. À deux semaines du scrutin final, il mène de 16 %.

    Même si les gouvernements progressistes qui placent l’égalité, l’éducation, les soins de santé et la lutte contre la pauvreté au premier plan de leur politique, sont toujours puissants dans la région, la dernière période a été difficile, y compris au Venezuela.

    Mais il est également vital, en temps de crise, de se rappeler pour quoi se battent ceux qui, comme nous, participent à des campagnes de solidarité. Le décès d’Hugo Chavez en 2013 nous a tous bouleversés, mais les idéaux et les progrès sociaux pour lesquels il s’est battu ne sont pas morts avec lui. Ceux qui écoutent les médias de droite, ne voient en Chavez qu’un dictateur brutal, et refusent d’admettre qu’il a changé Venezuela en mieux. Chavez ne s’intéressait d’ailleurs pas uniquement à son propre pays : il voulait remodeler le continent tout entier. Il a été une inspiration pour ceux qui, comme lui, voulaient s’attaquer aux énormes inégalités et sortir du système néo-libéral qui nuit à la population.

    J’ai eu l’honneur de le rencontrer lorsqu’il est venu à Londres en 2006 et de travailler avec lui par la suite. Ce qui m’a le plus frappé chez lui, c’est que contrairement à tant d’autres présidents et premiers ministres, c’était un homme simple, complètement dépourvu de la vanité ou de l’obsession de célébrité qui défigure tant de nos dirigeants. Il n’était pas issu d’un milieu politique et il avait passé sa carrière militaire à mener la lutte contre les guérillas qui tentaient de renverser le gouvernement réactionnaire du Venezuela. J’ai été très ému quand il m’a dit ce qui l’avait fait changer. C’est au cours d’une escarmouche où l’un de ses hommes, un de ses bons amis, a été abattu. Chavez l’a tenu dans ses bras pendant son agonie, et c’est à ce moment que Chavez a décidé que lui-même et son pays devaient changer.

    J’ai pris la parole le week-end dernier lors de la campagne de solidarité avec le Venezuela, organisée pour commémorer le vingtième anniversaire de la première victoire électorale de Chavez. J’ai dit que nous devions faire connaître son vrai bilan.

    Malgré les campagnes de diffamation des États-Unis et des médias, la tentative de coup d’État et les efforts incessants de l’opposition pour le chasser par des moyens antidémocratiques, Chavez est resté fidèle à son objectif de sauver le Venezuela. Comme on peut le voir par ses actes politiques :

    – Il a mis en place le Programme Mission Miracle qui a sauvé plus de 3,5 millions de personnes de la de cécité en Amérique latine.

    – Il a fourni 1,2 million de logements bons marchés aux plus démunis du Venezuela, et ce nombre ne cesse de croître depuis 2010.

    – Ses programmes d’éducation ont éradiqué l’analphabétisme au Venezuela, 1,5 million d’adultes ont appris à lire et à écrire.

    – Le nombre de Vénézuéliens bénéficiant d’une pension d’État a sextuplé.

    – Il a également mis en place un service national de santé qui a permis de sauver la vie de millions de personnes.

    Malheureusement, l’économie vénézuélienne est aujourd’hui confrontée à de réels défis, la chute massive des prix du pétrole a sapé l’économie, les exportations de pétrole étant la principale source de revenu du pays. Mais ce qui a causé le plus de dégâts, ce sont les sanctions américaines contre le Venezuela, qui ont commencé sous l’administration Obama, et qui ont été considérablement aggravées par Trump. Il s’agit notamment de l’interdiction pour les États-Unis d’acheter toute dette ou créance du gouvernement vénézuélien et du géant pétrolier public PDVSA.

    Il n’est pas surprenant que les sanctions économiques aient accru les pénuries de nourriture, de médicaments et d’autres biens essentiels tout en limitant la capacité du gouvernement à résoudre les problèmes économiques du pays. Ce sont les Vénézuéliens à faible revenu qui souffrent le plus. Les sanctions ont également accru la polarisation politique, rendant le dialogue indispensable plus difficile au moment où des voix internationales viennent soutenir les efforts du pays pour sortir de la crise.

    Pendant sa campagne présidentielle, Trump a clairement indiqué qu’il voulait provoquer un changement de régime au Venezuela et on ne peut pas l’accuser de ne pas tenir sa promesse. Les sanctions contre le Venezuela, en sont la preuve d’autant qu’elles s’accompagnent de menaces d’une intervention armée.

    On a appris le mois dernier, grâce au New York Times, que des officiers vénézuéliens dissidents avaient tenu une réunion secrète avec des responsables de l’administration Trump pour discuter du renversement de l’actuel président Nicolas Maduro. L’article expliquait que l’administration Trump avait refusé de les soutenir, mais les sanctions continuent. La Maison-Blanche a refusé de répondre aux questions sur ces entretiens mais a admis ’dialoguer avec tous les Vénézuéliens qui manifestent un désir de démocratie afin d’apporter un changement positif à un pays qui a tant souffert’.

    Il y a déjà eu deux tentatives ratées pour renverser le gouvernement de Maduro, dont une en août pendant un rassemblement à Caracas, où deux drones ont explosé sans toucher leur cible.

    Ce n’est pas la première fois que Trump menace publiquement d’intervenir militairement. En août 2017, il a dit ’nous avons le choix entre plusieurs options pour le Venezuela, y compris une option militaire si nécessaire.’

    Cela fait des décennies que les Etats-Unis s’efforcent renverser des gouvernements progressistes ou parfois même des gouvernements qui affirment simplement leur souveraineté nationale, en utilisant toutes sortes de méthodes qui vont des coups d’État par des moyens détournés et discrets aux coups militaires, des sanctions aux blocus et de l’isolement international aux interventions militaires.

    Les manifestations de belligérance tous azimuts de Trump, y compris sa volonté de construire un mur le long de la frontière avec le Mexique, sont accompagnées du versement de millions de dollars à des organisations qui œuvrent contre des gouvernements qui refusent d’obéir aux Etats-Unis, pour réaffirmer le contrôle américain dans la région.

    Il n’y a pas que le Venezuela qui subit des sanctions, la République du Nicaragua et Cuba en subissent depuis près de soixante ans. Ce qui n’est jamais dit dans les médias, c’est que ces sanctions sont illégales en vertu du droit international. Mais l’Amérique a un droit de veto aux Nations-Unies et domine les principales institutions financières internationales comme le Fonds monétaire international et la Banque mondiale.

    Des investissements dans son économie et une diversification qui lui éviterait de dépendre totalement du pétrole permettraient au Venezuela de résister à la politique de Trump. Espérons que le processus de dialogue qui se déroule au Venezuela et le succès des récentes élections régionales permettront de revenir à la normale et de relever les défis auxquels le pays est confronté.

    Mais Trump n’a pas que le Venezuela en ligne de mire. Après la réélection des Sandinistes (FSLN) en 2016, la dernière attaque des États-Unis contre le Nicaragua est le Nicaraguan Investment Conditionality Act qui vise à bloquer les prêts de la Banque mondiale, de la Banque internationale de développement et d’autres institutions au Nicaragua. Le Nicaragua reçoit chaque année des millions de dollars de prêts pour investir dans les infrastructures et les programmes éducatifs et sociaux. Cette loi a été largement condamnée, notamment par les représentants des entreprises, le parlement et les syndicats.

    Trump reprend l’attitude hostile de George W Bush vis à vis Cuba. En juin de l’année dernière, Trump a promis de revenir sur les modestes progrès réalisés sous Obama et de renforcer le blocus étasunien de l’île, malgré l’opposition de la plupart des Cubano-américains. Trump a aussi expulsé 60% des diplomates cubains pour satisfaire les partisans de la ligne dure.

    Il faut savoir qu’il y a une alternative à l’agenda de Trump. L’opposition à Trump se renforce aux Etats-Unis, en Amérique latine et dans le monde entier, y compris ici en Grande-Bretagne, où le dirigeant travailliste Jeremy Corbyn a fait preuve d’une réelle intégrité en étant la première personnalité politique nationale à demander à Theresa May de renoncer à recevoir Trump. Corbyn a dit : ’Soyez sûrs que je m’opposerai et que le parti travailliste s’opposera à tous ceux qui attisent les peurs chez nous et à l’étranger, et le parti travailliste se tiendra sans équivoque aux côtés de ceux qui manifestent contre Trump et il le fera jusqu’à notre victoire’.

    Ken Livingstone

    Traduction : Dominique Muselet

    https://www.rt.com/op-ed/441282-latin-america-regime-change/
     
     
    URL de cet article :
    https://www.legrandsoir.info/belligerance-tous-azimuts-trump-veut-reprendre-le-controle-de-l-amerique-latine-rt.html

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    1) Amérique Latine : La véritable mission du navire hôpital du Commandement Sud, un article du Resumen Latinoamericano du 20 octobre 2018 traduit par Françoise Lopez.
     
    2) Venezuela : Rafael Correa dément le nombre de migrants vénézuéliens donné par Lenin Moreno, un article d’Alba Ciudad du 20 octobre 2018 traduit par Françoise Lopez.
     
    3) Venezuela: Pour obtenir un changement de régime, les Etats-Unis doivent faire souffrir et mourir le peuple vénézuélien , un article du Resumen Latinoamericano du 19 octobre 2018 traduit par Françoise Lopez. C'est aussi ce que les Etats-Unis disaient à propos de Cuba, constatant que le Gouvernement avait le soutien du peuple et que le seul moyen de détruire la Révolution Cubaine était de "semer la mort et le désespoir dans la population."... On sait où ça les a menés
     
    4) Cuba : A quoi sert l'ambassade yankee ?, un article d’El Heraldo Cubano du 20 octobre 2018 traduit par Françoise Lopez. Il y a 2 questions dans cet article: à qui cela sert-il aux Etats-Unis et à quoi cela sert-il aux Cubains?…
     
    5)Cuba: Il est temps de contraindre le gouvernement des Etats Unis à mettre fin au blocus de Cuba., un communiqué de la Coordination Française de Solidarité avec Cuba du 20 octobre 2018, émis quelques jours avant le traditionnel vote à l’ONU qui exige la levée du blocus de Cuba dpeuis plus de 20 ans mais n’est jamais suivi d’effet!… Il serait temps, effectivement, que ça change!.
     
     
     
    Bonne lecture à tous,
     
     Françoise Lopez

  • 22 Octobre 2018

    Publié par El Diablo

    captures d'écrans

    «Mort aux Moscovites !» : une manifestation réunit 15 000 ultra-nationalistes à Kiev

     

    15 000 membres de groupes nationalistes ukrainiens ont manifesté dans les rues de Kiev à l'occasion de la fête nationale du défenseur de l'Ukraine, certains célébrant un collaborateur de la Seconde guerre mondiale.

     

    15 000 personnes ont participé à une marche nationaliste autorisée dans la capitale ukrainienne le 14 octobre, à l'occasion de la fête nationale du Défenseur de l'Ukraine Stepan Bandera, marquée cette année par une effervescence particulière du fait de la récente reconnaissance par le patriarcat de Constantinople d'une Eglise ukrainienne indépendante du patriarcat de Moscou.

     

    La procession, encadrée par une forte présence policière, comprenait différents groupes de ultra-nationalistes défilant sous leurs bannières mais aussi des partis représentés au parlement, des groupes paramilitaires et d'extrême droite, dont beaucoup de membres avaient le visage couvert. Les manifestants scandaient notamment «Gloire à l'Ukraine !» et des slogans à l'honneur de Stepan Bandera, personnage controversé de la Seconde Guerre mondiale qui dirigeait l’Organisation des nationalistes ukrainiens (OUN) et coopérait avec les troupes nazies.

     

    […]

     

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