• 24 Mai 2016

    Publié par El Diablo

    photo d'illustration (source:lexpansion.lexpress.fr)

    photo d'illustration (source:lexpansion.lexpress.fr)

    La CGT Cheminots aux USAGERS: «  ENSEMBLE, défendons nos TRAINS, nos GARES, notre  SERVICE PUBLIC SNCF »

    Usagers, cheminots sont en droit de défendre

    le ferroviaire

    en lieu et place du tout routier !

    Mesdames, Messieurs, bonjour !

    Depuis le mois de février 2016, les cheminots alertent sur les négociations en cours à la SNCF et au niveau du patronat ferroviaire. Les 7 organisations syndicales ont présenté une base commune de revendications qui sont aujourd’hui rejetées par le patronat.

    Les organisations syndicales représentatives à la SNCF ont organisé 2 journées de grève, le 09 mars et 26 avril 2016 ainsi qu’une manifestation nationale des cheminots le 10 mai dernier avec près de 15 000 participants pour imposer de réelles négociations.

    La direction SNCF a fait le choix d’ignorer les revendications des cheminots concernant leurs conditions de vie et de travail et l’impact de celles-ci sur la qualité et la sécurité du transport ferré.

    QUE VEULENT CE GOUVERNEMENT ET LE PATRONAT ?

    Patronat et direction SNCF dans une posture dogmatique, font le choix de la casse sociale quitte à engager la sécurité des circulations.

    La CGT a proposé des modalités de 48h de grève par semaine afin de peser sur les négociations mais surtout pour faire en sorte que patronat et direction SNCF négocient avec les organisations syndicales.

    Le gouvernement table sur le pourrissement et ne joue pas son rôle d’Etat stratège en se détournant du financement du système ferroviaire. De son côté, la Direction SNCF dilapide l’argent public en investissant à l’étranger ou dans les filiales routières.

    Ces sommes astronomiques devraient être utilisées pour plus de confort, de régularité, de sécurité et permettre des prix de billets abordables à une majorité de la population plutôt que de favoriser la circulation de bus, de camions.

    Dans le même temps, ils s’évertuent à fermer les gares, les guichets, les lignes… Le réseau continue de se dégrader, plus personne ne veut financer les Trains d’Equilibre du Territoire. Des liaisons TER sont transformées en « Trains touristiques » ou transférer sur la route, c’est inacceptable !

    Les grandes messes (Sommet G7, COP 21…) ne sont que des écrans de fumée.

    Le gouvernement, le patronat et le direction SNCF font payer aux usagers et aux cheminots la dette d’Etat du système ferroviaire et son désengagement sur le réseau ferré national.

    ALORS ENSEMBLE, DÉFENDONS NOS TRAINS, NOS GARES, NOTRE SERVICE PUBLIC SNCF

    pour exiger la régularité et la sécurité nécessaires au transport ferroviaire.

    Le mercredi 25 mai, les cheminots seront à nouveau dans l’action ainsi que le jeudi 26 mai.

     

    CGT CHEMINOTS

    le 20 mai 2016

     

    SOURCE:

     


  • 24 Mai 2016

    Publié par El Diablo

    La COMMISSION EUROPÉENNE : non- élue-œuvre dans l'ombre-signe des directives et des traités de libre-échange refusés par les peuples-veut nous imposer « la concurrence libre et non faussée », la loi travail, les régressions sociales…

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    Les préfets, en Europe, du capitalisme mondialisé

    La COMMISSION EUROPÉENNE : non- élue-œuvre dans l'ombre-signe des directives et des traités de libre-échange refusés par les peuples-veut nous imposer « la concurrence libre et non faussée », la loi travail, les régressions sociales…
    La COMMISSION EUROPÉENNE : non- élue-œuvre dans l'ombre-signe des directives et des traités de libre-échange refusés par les peuples-veut nous imposer « la concurrence libre et non faussée », la loi travail, les régressions sociales…

    Désolée, c'est en anglais … Mais c'est la langue de l'Empire … Beaucoup de documents de l'Union Européenne sont accessibles uniquement en anglais.

    Vous pouvez reconnaître :

    Le commissaire en charge de l’euro et du dialogue social.  Il s'est félicité de la loi travail en France, qui répond directement à l’analyse de Bruxelles sur les rigidités de l’économie française. Il était de passage à Paris le jeudi 31 mars … Ce commissaire letton partage la responsabilité des affaires économiques avec le Français Pierre Moscovici. C'est un libéral. Il s'appelle Valdis Dombrovskis et est aussi vice-président de la Commission européenne.

    Pierre Moscovici, également commissaire, présente sur 20 minutes les nouvelles recommandations de la Commission à la France. A cette occasion concernant la loi Travail il soutient : « y renoncer serait une erreur lourde. [...]. Le marché du travail français est incontestablement trop rigide : il est extrêmement difficile d’y entrer, il n’est pas facile d’en sortir, et les plus précaires ne sont pas correctement protégés. ». Quant à l'opinion des Français sur la loi El Khomri, il propose de la négliger en arguant que «  la volonté du peuple doit s’exprimer dans les élections, pas dans les sondages  ». Le problème de Moscovici, c'est la mémoire. Il a « oublié » le vote des Français contre le traité constitutionnel remplacé par son jumeau que les parlementaires socialistes ont laissé passé ou voté en Congrès : le Traité de Lisbonne. Et quand on lui pose la question du référendum sur l'UE, il tranche : « J'y suis résolument hostile. […] la France appartient à l’UE, elle en est même un pays fondateur, et on ne fait pas de référendum sur sa propre identité »...

    Comment appelle-t-on ça ? Tartuffe ? Spécieux ? Malhonnête ? Menteur ?  Tête à claques ? Comment, en lisant cette interview, ne pas avoir la haine ?

    Yvette Genestal

    Sources :

    20 minutes

    Euractiv.fr

     

    Lu sur le blog: 

     


  • 24 Mai 2016

    Publié par El Diablo

    Interview d’Eric SELLINI,  coordinateur CGT du groupe TOTAL : « on espère bien l’effet boule-de-neige. Il faut que tout s’arrête !»
    photo d'illustration (source: communismeouvrier.wordpress.com)

    photo d'illustration (source: communismeouvrier.wordpress.com)

    Semaine décisive pour notre mouvement : les travailleurs et la CGT de la chimie se sont courageusement engagés.

    Mais s'ils sont un point d'appui considérable pour tous, ils ne peuvent rester isolés et il y va de la reponsabilité de tous les autres secteurs d'entrer à leur tour dans la grève pour contraindre le pouvoir socialiste au recul.

    Un pouvoir affaibli et discrédité!

    Les manoeuvres auxquelles il se livre à propos des camionneurs montrent que ce qu'il craint par dessus tout c'est la convergence effective des luttes et le blocage économique du pays.

    C'EST DONC LE MOMENT D'Y ALLER !

     

    Interview d’Eric Sellini,coordinateur CGT du groupe TOTAL

    Les plus grosses raffineries de l’Hexagone sont en phase d’arrêt. La question, dit Eric Sellini, coordinateur CGT du groupe TOTAL, ce n’est pas « la pénurie. On sait ce que nous ressortent les médias à longueur de journée ». La question, c’est comment gagner, et la grève des raffineries pourrait bien être « cet appel d’air pour que tout le monde se lance dans la bataille ».

    Répression versus barrages et piquets

    Le gouvernement a pourtant mis ses menaces à exécution en ordonnant le déblocage de plusieurs dépôts de carburants, près de Rennes, Rouen et à Lorient. « C’est inquiétant, reconnaît Sellini. Mais pour les dépôts, c’est plus facile de casser les barrages quand à l’intérieur les gars ne sont pas en grève, dit Sellini, S’ils entraient dans le mouvement, ce serait différent. Sur le gros dépôt de Dunkerque, l’ancienne raffinerie des Flandres, qui a fermé en 2010, nos camarades ont arrêté le travail, et plus une goutte de produit ne rentre dans le pays par ce biais-là. C’est le cas également à Clermont. A Valenciennes, c’est des copains de l’UL qui tiennent les barrages, de l’extérieur ».

    Le discours de Bernard Cazeneuve, à l’Intérieur, et d’Alain Vidalies, aux Transports, fait sourire Sellini. « Le gouvernement veut éviter l’emballement. C’est pour cela qu’ils se veulent rassurants sur la question du carburant. La question c’est combien de temps va durer cette stratégie. L’avantage, pour eux, c’est que la Zone Sud du pays n’est pas à l’arrêt, au niveau hydrocarbures. Ils disposent tout un système de pipelines qui pourrait faire remonter des produits vers le Nord, mais c’est très compliqué. Et après, une fois que c’est sur les dépôts, il faut pouvoir charger les camions, et ça c’est une autre affaire. C’est pour cela qu’ils sont en panique ».

    Faire donner la gendarmerie contre les raffineurs ? « Ils ne se frotteront pas à nous. Les installations sont arrêtées ou en passe de s’arrêter à Donges, près de Saint-Nazaire, à Grandpuits, à Feyzin, à Marseille ou sur la raffinerie de Normandie. Quand les installations sont à l’arrêt, il n’y a pas grand-chose à faire, tant ça met de temps à être relancé. A moins qu’ils n’ordonnent de débloquer les stocks, mais il faudrait encore trouver des non-grévistes pour ouvrir les vannes. Ou qu’ils s’assoient sur le droite de grève ».

    La réquisition, comme en 2010 ? Sellini n’y croit pas non plus, « bien qu’avec ce gouvernement, on va de surprises en mauvaises surprises. Mais en 2010 la tentative de réquisition avait été retoquée par l’Organisation Internationale du Travail, qui avait condamné la France. Je ne crois pas qu’ils essayent. Mais s’il doit y avoir de nouveaux coups de force, ce sera en direction des dépôts, plus petits, avec des salariés qui sont isolés, souvent. Et ils vont tenter là où il y a juste des barrages ».

    « Les gars tiennent le coup »

    Sellini sait que la bataille sera dure, « on est rentré dans la phase aigüe du conflit ». Mais qu’on ne lui avance pas l’argument selon lequel les raffineurs seraient irresponsables. « Pour les services publics, s’il faut débloquer des stocks pour les hôpitaux, bien sûr qu’on le fera. Mais c’est tout. C’est le gouvernement qui prend le pays à la gorge ».

    Le moral est bon, dans les raffineries, « les gars sont déterminés. On a des salariés qui d’habitude ne font pas grève sur des problématiques internes à l’entreprise, mais qui là, sont dans le conflit. En décembre 2015, on avait envisagé un mouvement sur les salaires, mais ça n’avait pas pris. Ce coup-ci, en mai 2016, c’est complètement différent, avec la Loi Travail. Quand les salariés sentent que c’est leur vie qui est en danger, leur vie sociale, leur vie familiale, ça change tout ».

    Mais si l’état d’esprit est à la lutte, « on ne va pas tenir si on est isolés », reconnaît Sellini, préoccupé, rappelant la façon dont le mouvement, en 2010, a abouti à une impasse. « Si on se retourne, la semaine prochaine, et qu’on voit qu’on est tout seul, ça va être compliqué. C’est super de voir sur les piquets des copains territoriaux ou des postiers qui viennent nous appuyer, mais l’enjeu, c’est que toutes les boites cessent le travail ».

    L’exemple du Havre ou de Saint-Nazaire est parlant pour Sellini. « Au niveau interpro, au niveau de l’Intersyndicale, là-bas, ça marche bien. Le fait que les dockers soient de la partie, ça donne du baume au cœur, ça change la donne. Les copains tiennent bon. Mais si on prend Grandpuits, par exemple, il faut que les gars se sentent entourés. Il faut que la semaine prochaine ils sentent que le mouvement de grève prend, sur le département, sur toute la région parisienne en réalité. Dans les grandes entreprises et dans les administrations ».

    Quel calendrier de lutte ?

    Que dire, du coup, de l’appel de l’Intersyndicale à une nouvelle journée de grève le 26 mai et la suivante le 14 juin ? « Un rendez-vous hebdomadaire, ça ne me choque pas, dit Sellini. A condition que ce ne soit pas juste l’occasion de faire une belle manif et après tout le monde rentre chez soi, précise-t-il. Un rendez-vous hebdomadaire, ça doit permettre, après, de continuer à travailler dans les boites, à convaincre les collègues, et les mettre en grève. En revanche, sur la date du 14 juin, alors là, pour le coup, je dois avouer que je suis perplexe sur le timing ».

    « J’ai l’impression d’être revenu en 2010, reconnaît Sellini, sceptique. En 2010, on avait des rendez-vous hebdomadaires. Dans ce cas-là, il faut que ce soit des points d’orgue dans la mobilisation, pour repartir de plus belle. Mais une grève trois semaines après, à l’époque, c’est ce qui avait permis de siffler la fin de la partie. Ce que je n’entends pas, sauf du côté de la CGT, c’est qu’il faut faire monter la sauce dans toutes les entreprises, qu’il faut y aller. C’est pourtant bien ça, la solution. Après le 26, il faudra qu’on fasse le bilan, chez les raffineurs, notamment. C’est là qu’on verra combien de monde on a réussi à entraîner dans la bataille, si ça monte. Mais je suis sûr que ça peut monter ! »

     

    SOURCES:

    Interview d’Eric SELLINI,  coordinateur CGT du groupe TOTAL : « on espère bien l’effet boule-de-neige. Il faut que tout s’arrête !»


  • 24 Mai 2016

    Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

    Présidentielle en Autriche: les néo-hitlériens presque au pouvoir avec 35% au 1er tour et 49,7% au second

    Si mon titre choque, continuez à vous laisser endormir devant les médias de la pensée unique qui appellent cette progression en Autriche "populiste". Alors que le FPÖ autrichien a été formé par des nazis dans ce pays au lendemain du 8 mai 1945.

    Il y a peu, le fürher de ce parti aux dernières élections européennes proclamait que "le IIIe Reich était libéral à côté de l'UE" et que "mis à part les Allemands et les Autrichiens, les autres commencent à travailler à 11 heures". Depuis, les eurodéputés FPÖ forment avec l'extrême droite française un groupe compact au Parlement européen.

    70% de votants et seulement 31 025 voix d'avance pour le futur président de l'Autriche, Norbert Hofer, se présentant sous l'étiquette indépendante, mais avec le soutien des Verts. Par contre, aucune consigne de vote des socialistes autrichiens dont le premier ministre actuel est de ce bord, ni des conservateurs, partis éliminés dès le premier tour. Ils gouvernent l'Autriche en toute amitié sous le même bonnet pour flexibiliser le marché du travail, précariser le salarait et détruire les services publics. Bref, la loi Macron et le loi El Khomri à l'autrichienne et édictée par Bruxelles pour toute l'UE.

    L'Humanité de ce jour titre à sa une: "dernier avertissement pour l'Europe". Quant à Olivier Dartignolles, porte-voix du Pcf, il parle de "soulagement, sans oublier le coup de semonce". Il n'y a pas plus d'avertissement ou de coup de semonce en ce dimanche 22 mai 2016, l'extrême droite progresse partout, parce que le capitalisme tire ce fer infect du feu, estampillé populiste par sa presse aux ordres.

    En 1933, Hitler accède au pouvoir avec l'aide des forces allemandes de l'argent, quand ce ne sont pas celle des USA avec l'ultracapitaliste Ford. Pour sauver son hégémonie et perpétrer ses profits, le capitalisme sait libérer la bête immonde avec la complicité évidente des socialistes ou de la droite au pouvoir.

    Pendant ce temps, en Grèce, également ce dimanche, la gauche dite radicale européenne d'Alexis Tsipras et du français Paul Laurent fait adopter par le Parlement un énième plan de rigueur: augmentation de la TVA, aggravation du régime des retraites, privatisations en vue des transports, de l'énergie, de l'eau, du courrier, des ports et des aéroports, etc.

    Est-ce, une fois encore, parce que Syriza au pouvoir a un flingue sur la tempe, ou ce n'est qu'un reniement supplémentaire sur des promesses électorales en faveur de la paix, de la démocratie, du progrès social et de la justice?

    En France, François Hollande et le PS gouvernent-ils oui ou non dans le même sens?

    La CES, le machin truc des syndicats européens, avait pris position contre le référendum initié en Grèce pour ou contre l'UE. Toujours en France, en ce moment, hé, oh, la CES, et le soutien aux luttes contre la loi El Khomri et le pouvoir socialiste?


  • Valls la matraque retrouve la tradition socialiste de répression du mouvement ouvrier

    Publié le 24 mai 2016 par FSC

    Valls la matraque retrouve la tradition socialiste de répression du mouvement ouvrier
    Valls la matraque retrouve la tradition socialiste de répression du mouvement ouvrier

    Son modèle c'est Clémenceau le briseur de grève et assassin de militants en 1908 à Draveil et à Villeneuve Saint-Georges *.

    Son prédecesseur c'est Jules Moch envoyant l'armée contre les mineurs en 1947.

    Comme hier donc les socialistes  se présentent comme les meilleurs défenseur de l'ordre ... bourgeois et des intérêts de l'oligarchie.

    Cette nuit ils ont agressé les militants de la CGT bloquant l'accès au dépôt pétrolier de Fos-sur-Mer et c'est sous escorte policière que les camions d'approvisionnement circulent.

    Dans le même temps ils déchaînent une campagne relayée médiatiquement, par les idéologues de service tandis que la droite et l'extrême droite accompagnent le concert réactionnaire en en rajoutant.

    Leurs accusations contre la CGT vise à isoler ceux qui sont le plus déterminés dans l'action tout en visant à faire perdre de vue à l'opinion ce qui est en jeu : l'inversion de la hiérarchie des normes et la liquidation de toutes les garanties des salariés comme des sans-emploi, des précaires ...

    En substituant aux raisons profondes du mouvement des motifs de diversion ressassés par les médias dominants : inquiétude de la CGT d'être en quelque sorte détronée par la CFDT, questions internes à l'organisation ... et bla-bla-bla et bla-bla-bla ...

    Raisons de plus pour élargir le mouvement, l'amplifier tout en menant parallèlement la bataille des idées et en replaçant l'enjeu du conflit au centre des préoccupations des travailleurs.

    Une CGT de combat

     

    Mais quant au fond si l'agression est rude nous nous sentons fier de cet engagement des militants dans ce combat, d'une CGT qui renoue avec ses grandes traditions de lutte et de résistance et qui fatalement trouve en face d'elle tout ce que le pays compte de réactionnaires et de forces au service des privilégiés!

    Car quelle que soit l'issue de la bataille qui dépend de la décision des travailleurs et de leur engagement dans la lutte rien n'aurait été pire que de laisser passer cette loi scélérate visant à placer les travailleurs sous la dépendance totale et à la merci du patronat!

    Et nul doute qu'à Fos comme partout ailleurs la riposte à ce coup de force se prépare!

     

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    * 1908

    Le « premier flic de France » fait arrêter 31 dirigeants de la CGT après la manifestation du 30, dont notamment le secrétaire général Victor Griffuelhes, le rédacteur en chef de La Voix du Peuple Émile Pouget, le secrétaire de la Fédération des Bourses du travail Georges Yvetot, le secrétaire de la fédération des Cuirs et Peaux Henri Dret qui est amputé d'un bras. Pierre Monatte, responsable de l'imprimerie, s'exile quant à lui en Suisse. La CGT est ainsi décapitée, et les réformistes prennent le dessus peu après, en s'appuyant notamment sur l'adhésion de la Fédération des mineurs.

    _______________

    Source Le Monde

    Les accès à la raffinerie et au dépôt pétrolier de Fos-sur-Mer, dans les Bouches-du-Rhône, bloqués par des militants CGT, ont été débloqués dans la matinée du mardi 24 mai par les forces de l’ordre.

    « Les gardes mobiles sont arrivés vers 4 h 30 et ont fait usage de canon à eau et de gaz lacrymogène », a expliqué à l’agence de presse Reuters Olivier Mateu, secrétaire de la centrale syndicale dans le département. « Il y a eu une charge d’une violence inouïe », a ajouté Emmanuel Lépine, secrétaire fédéral de la branche pétrole de la CGT. Selon le responsable syndical, plusieurs manifestants ont été blessés.

    D’après une source à la préfecture de police, les forces de l’ordre ont fait face à « une résistance importante », évoquant des feux de pneus et de palettes allumés par environ 200 militants cégétistes.

    L’intervention s’est terminée peu après 6 heures, selon la préfecture de police. Sur place, des journalistes de l’Agence France-Presse ont constaté que des camions citernes entraient déjà sur les sites d’approvisionnement sous escorte policière.

    Plusieurs centaines de militants CGT de différentes professions bloquaient depuis dimanche le plus important dépôt pétrolier de France, qui dessert les trois raffineries et le complexe pétrochimique de l’étang de Berre, dans le cadre du mouvement social contre la loi travail.

    Grève reconductible

    Les agents du Grand Port Maritime de Marseille (GPMM) et de sa filiale spécialisée dans le pétrole Fluxel ont également entamé lundi une grève reconductible à l’appel du syndicat. Les deux terminaux portuaires à l’arrêt de Fos-Lavéra desservent les raffineries voisines de l’étang de Berre, mais aussi les oléoducs qui alimentent celles de Feyzin (Rhône), de Cressier en Suisse et de Karlsruhe en Allemagne.

    Le blocage du port pétrolier et du dépôt de Fos-sur-Mer a entrainé une pénurie de carburant dans plusieurs centaines de stations du Sud-Est. Le gouvernement avait annoncé plusieurs fois, lundi, que les barrages sur les sites pétroliers seraient levés.