♦ SNCM : Selon M. Cuvillier, secrétaire d’Etat aux transports, le redressement judiciaire, serait « le seul moyen pour redonner un avenir à la SNCM, ». « Le redressement judiciaire, c’est un moyen de démanteler la SNCM, avec plus d’un millier de licenciements. Ce n’est pas acceptable pour nous », a déclaré le représentant CGT des marins, Frédéric Alpozzo, au douzième jour de grève de la compagnie. « Si nous n’avions pas porté l’exigence de clarification et de vérité, on nous aurait caché la vérité jusqu’en octobre. C’est un procédé honteux, scandaleux », a renchéri Maurice Perrin, délégué CFE-CGC et représentant des actionnaires salariés au conseil de surveillance.
♦ Afrique du sud : négociations bloquées dans la grève illimitée lancée mardi par NUMSA, le syndicat de la métallurgie, qui perturbe déjà les chaînes de General Motors. Le mouvement concerne selon lui 220.000 ouvriers.. La proposition d’augmentation des salaires sur 3 ans (8, 8 et 7%) faite par le patronat est jugée "insuffisante du fait d’une inflation de 6% par an."
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Chaque semaine nous vous envoyons une actualisation de notre agenda d'actions. Si vous ne souhaitez plus la recevoir, cliquez ici.
Astuce : gagnez du temps en filtrant les actions par région sur notre site ←.
Lille Dimanche 6 juillet 10h30 → 13hTractage au marché à propos des oeufs
Marché de Wazemmes59000 Lille Nord-Pas de Calais (Tél : 06 02 37 02 60)Distribution de tracts pour sensibiliser à la provenance des oeufs et aux cnditions de vies des poules.Organisé par L214 - Éthique & Animaux
Hérouville Saint-Clair Dimanche 6 juillet 12hPique-nique végétal
Sur la pelouse autour d'un plaid vert face au Petit Lourdes14200 Hérouville Saint-Clair Haute-NormandieChacun-e apporte une préparation végétale et/ou une boisson et on partage !Organisé par Association Mangez Végétarien
Paris Mardi 8 juillet 11h → 13hTractage au marché
Marché Popincourt (Bd Richard-Lenoir entre les rues Oberkampf et Jean-Pierre Timbaud)75011 Paris Ile-de-France (Tél : 06 37 12 61 16)Distribution de tracts d'information sur l'élevage en cage des poules pondeuses et sur la production des œufs de batterie qui se trouvent en vente au marché. Maximum cinq militants.→ En savoir plus : Elevage intensif de poules pondeusesOrganisé par L214 - Éthique & Animaux
Paris Mercredi 9 juillet 17h30 → 19h30Comptoir L214/Animaux d'élevage
Sortie du métro Opéra (vers le Boulevard des Italiens)75002 Paris Ile-de-FranceDistribution de tracts, échanges, sensibilisation au véganisme.
Présentation de L214 et de nos campagnes.Organisé par L214 - Éthique & Animaux
Vannes Jeudi 10 juillet 16h → 18hSecouons Super U
Impasse de Fareham56000 Vannes BretagneDistribution de tracts pour inciter Super U à ne plus vendre d’œufs provenant d'une des pires exploitations qui soit : l'élevage en cage.Organisé par L214 - Éthique & Animaux
Paris Jeudi 10 juillet 17h30 → 19h30Secouons Super U !
14 Rue Paul Bert75011 Paris Ile-de-FranceDistribution de tracts pour inciter Super U à ne plus vendre d’œufs provenant d'une des pires exploitations qui soit: l'élevage en cage.Organisé par L214 - Éthique & Animaux
Paris 16e Du vendredi 11 au dimanche 27 juilletAteliers culinaires d'été 100% veggie
CHALET BIO – 14, rue de Boulainvilliers75016 Paris 16e Ile-de-France (Tél : 07 62 13 45 03)Made In Metta vous propose des ateliers de cuisine 100% végétale tout au long du mois de juillet ! Rendez-vous sur leur site pour plus d'info et pour s'inscrire.
Paris Vendredi 11 juillet 10h → 12hTractage au marché
Marché d'Aligre (Rue d'Aligre)75012 Paris Ile-de-France (Tél : 07 87 55 11 97)Distribution de tracts d'information sur l'élevage en cage des poules pondeuses et sur la production des œufs de batterie qui se trouvent en vente au marché. Maximum cinq militants.→ En savoir plus : Elevage intensif de poules pondeusesOrganisé par L214 - Éthique & Animaux
Lyon Samedi 12 juillet 12h → 18hVegan Place !
Place de la République69002 Lyon Rhône-AlpesAlliant militantisme et convivialité, la Vegan Place s'articule autour de trois pôles :
- gourmandise, avec des dégustations 100% végétales ;
- information, avec des stands d'associations ;
- diffusion, avec des vidéos à visionner pour voir le vrai visage de la viande.
Pour cette seconde édition lyonnaise, retrouvez L214 Ethique et Animaux et les associations invitées Dignité Animale, Association Sentience, Association Végétarienne de France et International Campaigns.
Montrons qu'un autre monde est possible pour les animaux ! Venez nombreux !→ En savoir plus : Être véganeOrganisé par L214 - Éthique & Animaux
Port-Louis Samedi 12 juillet 12hPique-nique végétal
Près de la citadelle, esplanade du Patis56290 Port-Louis BretagneChacun-e apporte une préparation végétale et/ou une boisson et on partage !Organisé par VEG 56
Marseille Samedi 26 juillet 14h → 18hStand L214
place Félix Baret13006 Marseille PACA (Tél : 06 17 65 14 75)Stand L214.Organisé par L214 - Éthique & Animaux
Aix-en-Provence Samedi 2 août 14h → 18hStand L214
lieu à venir13100 Aix-en-Provence PACA (Tél : 06 17 65 14 75)Stand L214.Organisé par L214 - Éthique & Animaux
Saint-Tricat Vendredi 15 août 13h → 16hManifestation contre une exhibition d'animaux sauvages
62185 Saint-Tricat Nord-Pas de CalaisSous le nom trompeur de "fête des animaux", la ville de Saint-Tricat va organiser une exhibition d'animaux : éléphants, tigres, alligators, chiens, ânes, chevaux.
La manifestation demande la fin des spectacles basés sur la captivité, le dressage et l'exploitation des animaux.Organisé par Cause Animale Nord
Saint-Tricat Vendredi 15 août 13h → 16hManifestation contre une exhibition d'animaux sauvages
62185 Saint-Tricat Nord-Pas de CalaisSous le nom trompeur de "fête des animaux", la ville de Saint-Tricat va organiser une exhibition d'animaux : éléphants, tigres, alligators, chiens, ânes, chevaux.
La manifestation demande la fin des spectacles basés sur la captivité, le dressage et l'exploitation des animaux.Organisé par Cause Animale Nord
Lyon -> Mézilles Samedi 6 septembre 07h30 → 22h30Manifestation contre la vivisection / car
Place de l’Église69000 Lyon -> Mézilles Rhône-Alpes (Tél : 06 20 03 32 66)Car organisé au départ de Lyon pour la manifestation contre la vivisection et pour la fermeture du Centre d’Élevage Des Souches (élevage de chiens à des fins d'expérimentation animale en laboratoire).Organisé par L214 - Éthique & Animaux
Mézilles Samedi 6 septembre 12h → 18hManifestation contre la vivisection
Place de l’Église89130 Mézilles BourgogneGrande manifestation contre la vivisection et pour la fermeture du Centre d’Élevage Des Souches (élevage de chiens à des fins d'expérimentation animale en laboratoire).
Des cars sont organisés au départ de plusieurs villes (voir l'événement facebook).Organisé par CCE²ALettre d'information de L214 envoyée à segofan@yahoo.fr
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Cheminots : fiers de ce que nous avons fait ! Publié le 29 juin 2014 par FSC.
Cheminots : fiers de ce que nous avons fait !
Publié le 29 juin 2014 par FSC
Ci-après le témoignage et l’analyse d’un camarade cheminot d’Annemasse, Philippe Gauthier, à l’occasion de la journée d’action confédérale du 26 juin qui exprime à la fois la fierté mais aussi l’amertume d’un militant, en même temps que la farouche volonté de poursuivre la lutte.
Intervention journée confédérale du 26 juin 2014
Bonjour à tous,
Normalement, j’aurais du prendre la parole aujourd’hui en tant que cheminot gréviste. Normalement nous aurions dû nous retrouver aujourd’hui tous ensemble sur le Pâquier pour une convergence des luttes qui est l’essence même de la CGT.
Plusieurs fédérations avaient déposé des préavis de grève en ce mois de juin 2014, cette journée d’action aurait dû être une réussite, malheureusement elle ne l’est pas. Si la CGT n’est plus en capacité de fédérer les luttes, c’est qu’il y a un problème. Les salariés de ce pays voient jour après jour, leurs droits les plus fondamentaux attaqués de toute part. Les partis politiques qui se succèdent et qui font office de gouvernants trahissent la classe ouvrière sans aucun scrupule au nom du dogme libéral européen. Si la classe ouvrière ne s’organise pas, si l’organisation syndicale sensée l’aider ne joue plus ce rôle, alors comment allons-nous pouvoir combattre la régression sociale ?
Le service public ferroviaire est mort ce mardi 24 juin. La très grande majorité de la classe politique française l’a décidé ainsi. Le parti socialiste, les verts, les radicaux de gauche et l’UDI ont voté à l’unisson ce projet de loi. L’UMP qui trouvait que cette réforme n’allait pas assez loin à son goût, a voté contre, tout en s’assurant au préalable, qu’elle passerait. C’est aussi ça la noblesse de la tambouille politicienne. Ce qui est plus préoccupant, c’est que certains élus, certains partis politiques réputés proches de nous se sont abstenus, ne se sont pas beaucoup exprimés alors qu’ils avaient l’habitude de le faire ou ont eu même le culot de proposer des amendements peu significatifs, par rapport à l’enjeu, comme une petite victoire. Les cheminots en grève ne se sont pas laissés duper. Ce qu’ils ont compris, c’est que les partis politiques de gauche représentés à l’assemblée nationale les ont soit trahi soit abandonné lors de cette lutte.
Nous les cheminots en grève nous nous sommes sentis seuls pour défendre le service public ferroviaire. Et pourtant, notre lutte était et reste légitime. Nous nous sommes battus quatorze jours durant contre une réforme du ferroviaire destructrice pour le service public. Depuis quelques années déjà nous interpellions notre direction et le gouvernement contre la dégradation savamment orchestrée d’un service public essentiel, le service public ferroviaire.
Au nom du libéralisme européen, le gouvernement par l’intermédiaire de son ministre des transports Mr Cuvillier et la direction de la SNCF représentée, elle, par Guillaume Pepy essaient de démanteler les chemins de fer français. Le but non avoué de cette réforme est la privatisation de la SNCF. Après s’être attaqués à EDF, France Télécom et la Poste, le gouvernement et l’Europe veulent privatiser la SNCF.
A chaque fois la méthode est la même. La concurrence serait saine pour les citoyens. Elle permettrait de faire baisser les prix et d’avoir un meilleur service. Qui aujourd’hui peut oser dire que les tarifs de gaz et d’électricité ont baissé depuis l’ouverture à la concurrence ? Il suffit de regarder sa facture augmenter toutes les années.
Pouvons-nous continuer à accepter que des services publics soient dégradés sous des prétextes fallacieux et que les citoyens soient eux aussi victimes de cette privatisation rampante ? Nous cheminots, nous entendons régulièrement : « vivement que vous soyez privatisés ». La privatisation n’améliorera pas le système ferroviaire, pire, elle le dégradera et ce, dans des conditions que vous ne pouvez même pas imaginer.
Depuis 1997, date de la création de RFF, le fait d’avoir séparé la SNCF et son réseau, fait que les rénovations de lignes ne sont plus faites dans les temps. On préfère abaisser la vitesse sur certaines lignes plutôt que de les réparer. On préfère supprimer des trains pour les remplacer par des bus alors que la pollution aux particules fines est très forte en Haute-Savoie. La séparation par activités mise en place par la direction de la SNCF est responsable de nombreux dysfonctionnements. Impossibilité de faire rouler un train si le conducteur pourtant disponible n’est pas habilité. Correspondances de moins en moins assurées, etc., etc.
La liste est longue, malheureusement trop longue. Qui paie le prix de ces dysfonctionnements sur le terrain ? Ce sont nous, les cheminots, qui défendons un service public ferroviaire de qualité, qui subissons le mécontentement des usagers !!! Les cheminots sont attachés à leur entreprise. Notre fierté est de faire rouler les trains en temps et en heure. Notre fierté est notre savoir-faire qui permet de faire rouler les trains en toute sécurité. Il est très difficile pour nous, de voir tous les jours notre direction contribuer à la désorganisation de la SNCF par des réformes successives qui mèneront inévitablement à la privatisation de celle-ci. L’accident de Brétigny qui a couté la vie à 7 personnes et fait 32 blessés en est le parfait exemple.
Même si je ne peux pas présager du verdict du procès à venir, un rapport accablant contre la direction de la SNCF vient mettre en avant la négligence de l’entretien d’une partie de la voie ferrée. En effet la réduction du personnel cheminot, voir la sous-traitance ne permettent plus dans certains endroits de réparer correctement le réseau. Voulez-vous que les catastrophes ferroviaires se multiplient ? Voulez-vous que l’expérience désastreuse du chemin de fer anglais se reproduise en France ? Les cheminots ne le voulaient pas et se sont battus jusqu’au bout pour l’empêcher.
La communication du ministre des transports et de la direction de la SNCF a été fine. Elle consistait à faire croire aux citoyens que le transport ferroviaire serait réunifié si la réforme passait, c’était un mensonge ! Elle consistait à faire croire que la SNCF resterait une entreprise publique si la réforme passait, c’était encore un mensonge ! La réforme est passée, la SNCF deviendra à plus ou moins long terme une entreprise privée qui n’aura que pour seule logique : dégager des profits. Les effectifs seront réduits à peau de chagrin, l’entretien du réseau sera négligé et inévitablement les accidents ferroviaires augmenteront.
Les cheminots en grève se battaient contre ça. Je ne sais pas s’il y a des journalistes avec nous, aujourd’hui. J’ai honte de la façon dont ils nous ont traités pendant ce conflit. Ils n’ont jamais retranscrit les vrais enjeux de cette réforme, ils ont préféré avancer la caricature du cheminot privilégié et protégé. Comment une profession peut-elle relayer les mensonges du gouvernement et de la direction de la SNCF sans poser sur la table les vrais enjeux de cette réforme. Le traitement médiatique que nous avons subi lors de ce conflit, et je pèse mes mots, est scandaleux.
Presque aucun article sur la « Voie du service public », l’autre réforme du ferroviaire proposée par la CGT, qui est compatible avec le 4ème paquet ferroviaire européen. Sur les blogs des grands journaux il n’y avait que des gens qui nous insultaient. Où étaient ceux qui nous soutiennent ? Il en existe mais on ne les a pas entendu. La CGT et Sud Rail ont demandé la tenue d’un débat télévisé au ministre Cuvillier pour pouvoir exposer les vrais enjeux de cette réforme, il a été refusé ! Ne soyons pas dupes, les chaines de télévisions, les journaux sont tous tenus par les grands patrons du CAC 40.
Les mêmes qui licencient à tours de bras, les mêmes qui délocalisent sans aucun scrupule. Ces patrons n’aiment pas les citoyens qui défendent le service public et leurs conditions de travail. Ils ont bien compris qu’avoir la mainmise sur les médias leur permet de véhiculer de fausses informations ou de faire de la rétention d’informations.
Comment expliquer que le 22 mai dernier alors que 22 000 cheminots manifestaient à Paris pour une autre réforme du ferroviaire, aucun, je dis bien aucun média, n’ait relayé l’information !!! Je ne parle même pas des chiffres de grévistes erronés communiqués par la direction de la SNCF qui tournaient en boucle sur les chaines d’infos. Que dire des prévisions de circulations communiquées par la SNCF et retranscrites comme des trains qui roulaient alors que c’était des bus. Je le dis tout simplement, j’ai parfois honte de voir comment est retranscrite l’information dans notre pays.
La position des autres organisations syndicales sur la réforme du ferroviaire est inacceptable. La CFDT et l’UNSA ont choisi délibérément d’accepter cette réforme qui privatisera la SNCF et dégradera fortement les conditions de travail. Je rappelle quand même que les conditions de travail des cheminots actuelles sont garantes de la santé physique et mentale des cheminots et donc garantes de la sécurité des circulations. Ces deux organisations devront répondre de leurs choix devant les cheminots et les citoyens maintenant que cette réforme est passée.
Aujourd’hui, je suis partagé entre deux sentiments : l’amertume et la fierté. Je suis amer car, dans beaucoup d’endroits, les cheminots grévistes avaient su s’organiser et expliquer aux non-grévistes de rejoindre le mouvement. Alors que notre lutte, avec toutes les fragilités qu’elle contenait, était encore très forte dans beaucoup de villes en France, la stratégie des fédérations CGT et Sud Rail au dixième jour de grève reste encore un mystère. Un mystère au goût très amer. Cette grève était politique et idéologique.
Nous, cheminots en grève défendions les services publics que le conseil national de la résistance avait su mettre en place au sortir de la seconde guerre mondiale. Nous sommes les derniers salariés à nous battre de manière organisée et partout en France contre la libéralisation de notre société. Nous dérangeons les politiques qui défendent le dogme libéral européen. Nous dérangeons les médias, tenus exclusivement par les grands patrons du CAC 40, qui cherchent par tous les moyens à nous discréditer. Nous sommes une poche de résistance, une des dernières, que les libéraux veulent faire disparaitre.
Nous nous sommes organisés pour contrer la désinformation, nous avons su expliquer autour de nous que notre lutte était légitime.
Ce que nous avons construit, dans la difficulté, nous l’avons construit démocratiquement. Toutes les décisions prisent lors de nos assemblées générales l’ont été dans la concertation. La démocratie syndicale c’est ça. La direction de la SNCF a menti sur le taux de grévistes et le plan de transport, nous avons su l’expliquer. Les médias nous ont soit ignorés, soit caricaturés, nous avons su organiser deux rassemblements devant notre gare pour leur montrer notre détermination.
Certains usagers n’ont pas compris notre grève, nous avons pris le temps de les informer en leur distribuant des tracts. J’en veux à nos politiques, aussi bien ceux qui nous détestent et qui nous ont trahis que ceux qui auraient dû nous soutenir mordicus et qui ne l’ont pas fait. Ils se reconnaitront. J’en veux à la direction de la SNCF qui a menti ouvertement et sans scrupule aux cheminots. J’en veux aux médias qui ont relayé sans aucune déontologie le dogme libéral européen. J’en veux aux syndicats de collaborations, la CFDT et l’UNSA et enfin j’en veux aux cheminots non-grévistes qui ont cautionné la casse du service public et la régression sociale.
Nous aurions aimé nous sentir plus soutenus les derniers jours du conflit par les organisations syndicales encore en lutte. La stratégie nationale de la CGT et de Sud Rail peut être discutée, elle est critiquable. Il est évident qu’elle n’a pas toujours été comprise sur le terrain. Comment par exemple expliquer que cette journée d’actions soit si éloignée de la grève des cheminots ?
Comment expliquer les déclarations très « mollassonnes » de notre secrétaire général Thierry Lepaon après 2 jours de conflit? Quel intérêt politique avait notre confédération à vouloir éteindre notre mouvement de protestation ? La Fédération des cheminots dérange t’elle par son pouvoir de nuisance et son côté syndicat révolutionnaire ? Les erreurs commises par la CGT et Solidaires seront discutées après le conflit, même s’il ne faut pas perdre de vue que les premiers responsables de l’affaiblissement de ce conflit restent la direction de la SNCF, le gouvernement, les organisations syndicales qui ont œuvré à valider cette réforme, les cheminots non-grévistes et la désinformation continue des médias.
Par contre je suis fier du mouvement que nous avons su créer ici tous ensemble. Fier de la prise de conscience des cheminots de la Haute-Savoie impliqués pleinement dans cette lutte. Fier de tenir tous les jours le piquet de grève, des tournées de chantiers quotidiennes, des assemblées générales participatives et démocratiques. Fier d’avoir convaincu des cheminots de rentrer dans le mouvement, d’avoir tenu tête à tous ceux qui souhaitaient que notre grève s’arrête et ce, quelques soient les raisons. Fier de défendre le service public, de défendre nos conditions de travail.
Je suis tout simplement fier des cheminots qui luttent et lutteront toujours pour une cause noble. Notre conscience politique s’est élevée au-dessus de notre entreprise, au-dessus des partis politiques et même au-dessus des structures syndicales pour défendre une seule chose, le sort de la classe ouvrière et les conditions d’existence des citoyens français. Nous pouvons et nous devons être fier de ça car personne, je dis bien personne ne pourra nous l’enlever.
Le vrai pouvoir était dans nos assemblées générales et pas ailleurs. Les partis politiques nous trahissent, les organisations syndicales préfèrent parfois préserver leurs structures. Nous avons compris cela. La réforme du ferroviaire est passée mais notre prise de conscience lors de ce conflit n’a pas de prix. La guerre des classes existe, l’adversaire est très puissant, nous savons maintenant que nous ne devons compter que sur nous même pour gagner les prochaines luttes. Il y en aura et nous les gagnerons.
Je vous remercie.
Philippe Gauthier.
http://www.initiative-communiste.fr/articles/luttes/cheminots-fiers-ce-avons-fait
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Ce matin en bref // 2014-07-06 // Dimanche 6 juillet 2014
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La CFDT est-elle encore un syndicat ?
On dira que le syndicalisme français est moribond et archaique. Qu'il compte de moins en moins d'adhérents, individualisme et inutilité de ses actions obligent. Que le brave travailleur ne veut plus cracher une cotisation d'un montant prohibitif (180 euros par an en moyenne pour un professeur de l'EN !) pour gagner le droit de recevoir une fois par mois une feuille de chou, mal rédigée et insipide, et surtout de se faire infantiliser par des permanents syndicaux...
ADVERTISEMENTAllez ! Je caricature, il y en a encore des syndicalistes intègres et combatifs. Seulement vous ne les trouverez pas du côté de la CFDT, centrale post-soixantuitarde d'inspiration sociale-chrétienne qui s'est convertie au social-libéralisme, époque oblige. Et du coup les prises de position de ses cadres ne sont souvent guère éloignées de celles du MEDEF. L'exemple du syndicat général de l'éducation nationale (SGEN) de la CFDT est parlant. Ainsi ces enseignants modérés et négociateurs ont mal digéré l'échec de la réforme de leur ami Peillon, et ils craignent pour l'avenir de ce qui reste de leur groupusculaire officine. Ils publient sur leur site une réponse sous forme de vrai/faux à leurs détracteurs, et cela vaut le détour. Je vous laisse le lien :
http://www.cfdt.fr/portail/sgen/met...
Il s'agit d'un concentré de mensonges et de lieux communs sur les prises de position contestables du SGEN, et cela n'est pas nouveau... un complément de réponse s'impose face au tissu d'âneries distillées par le site de nos amis.
- "Le SGEN est représentatif des enseignants" : FAUX car sur les 20% d'enseignants syndiqués à peine 10% sont adhérents du machin. Il est rare d'en rencontrer un dans les groupes scolaires. Aux élections professionnelles les scores sont médiocres, tout au plus 5 à 8% des suffrages. S'il est légal, le SGEN ne représente pas grand-monde et peut faire preuve de retenue.
- "Le SGEN défend les profs" : FAUX car la CFDT a co-signé la réforme des retraites qui mettra des mémés de 62 ans face aux gosses. Sur le terrain, il fait l'apologie du pédagogisme du gourou Philippe Meirieu, qui considère les enseignants en difficulté, dans les ZEP notamment, comme des incapables. Il est vrai que peu des quelques adhérents du SGEN exercent en zone sensible (je n'en ai jamais rencontré en tout cas !).
- "Le SGEN est indépendant du pouvoir politique" : FAUX car ses prises de position sont celles du PS ! Sur tout ! Et ce n'est pas un hasard. La CFDT a été montée pour contrer la CGT et constituer un ersatz syndical SFIO puis "socialiste". Ils ont soutenu Peillon et ses diaboliques chronobiologistes, justifié les salaires bloqués car il faut être raisonnable pour ces gens-là et ils se moquent des élèves.
- "Mais enfin, le SGEN défend les intérêts des élèves !" : FAUX car la réforme des rythmes accroît le temps passé en collectivité pour nos chères têtes blondes. La CFDT a soutenu les "pauses méridiennes allongées" pour faire passer à moindre coût le bidule et culpabilisé les braves maîtresses d'école qui refusent de venir garder les élèves 3h le mercredi. Ajoutons que les amis du SGEN ont gazé ces dames qui braillaient trop fort devant le ministère lors d'une manif l'année dernière... Mais bon, ces gens sont d'anciens "autogestionnaires" version seventies ; quand il n'y aura plus d'instits' dans les classes les mômes vont s'autogérer, cqfd... économique comme solution, ça plaira à Manu Valls.
- "Le SGEN est antifasciste" : VRAI car il n'a plus rien à dire aux profs. Donc il parle d'autre chose. Lié au PS il condamne les actes des maires FN (l'affaire des repas de cantine au Pontet, la fête de l'esclavage à Villers-Côterrets) ce dont se fichent les concernés. Il craint le "collectif Racine" constitué de profs frontistes, de plus en plus nombreux, écoeurés par les bêtises de syndicalistes véreux qui se paient leur tête...
- "Le SGEN va prendre une raclée aux prochaines élections professionnelles" : VRAI, à priori, et on peut comprendre pourquoi. Ces gens ne se comportent pas comme des syndicalistes mais comme des contremaîtres chargés d'encadrer les enseignants. Les écoles confrontées à la violence et aux incivilités n'ont pas besoin de sous-fifres politisés qui ne font qu'aggraver les choses.
La question est de savoir si la CFDT est encore un syndicat. Car à priori une centrale a pour mission de défendre les personnels, pas de "négocier le poids des chaînes des esclaves" (je ne sais plus de qui est la citation). Elle touche des subventions publiques et elle a son quota de permanents payés à ne rien faire ; pardon ! Payés à accompagner la politique du gouvernement PS. A ses responsables de préciser ce qu'ils cherchent au juste. S'ils souhaitent fusionner avec la CGC ou le MEDEF qu'ils le fassent...
Mieux vaut finalement discuter avec le MEDEF et ses amis d'ailleurs. L'autre jour je bavardais avec un maire UMP sur le projet sarkozyste de porter à 26h le temps de travail des profs. En augmentant d'un quart leur salaire, ce qui les aurait ramenés à un niveau correct sur le plan européen. Travailler plus pour gagner plus cela peut encore se défendre. Travailler plus pour gagner moins et faire de l'assistanat, comme l'exigent le PS et son satellite SGEN-CFDT, c'est inacceptable. Les profs sauront s'en souvenir, aux élections professionnelles comme aux scrutins politiques...
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05 juillet 2014
La défense de l’Europe dépendra complètement des USA (Rogozine)
Source : french.ruvr.ru
La défense de l’Europe dépendra complètement des USA (Rogozine)
En 2011 les ministres de la Défense de 28 pays de l’OTAN ont approuvé à Bruxelles le concept de défense intelligente prévoyant que les pays membres renonçaient à l’idée de créer leurs armées nationales en faveur de la mise en place d’une grande armée atlantique sous le commandement de l’OTAN.
Source : french.ruvr.ru