• mercredi 16 janvier 2013  (publie sur le  site  ZEBUZZEO )

    Mali : Rien ne s'est passé comme prévu (cliquez sur ce titre pour aller  sur le site )

     




     Ançar Eddine et Bamako ont précipité la guerre

     Ils ont fait échouer la solution politique

     Des questions sont posées aujourd’hui sur la volte-face des djihadistes d’Ançar Eddine pourtant signataires à Alger d’un accord privilégiant la solution politique à la guerre. Experts et observateurs avertis analysent le caractère «nébuleux» de ce groupe islamiste ainsi que le rôle de Bamako qui, par calcul, a précipité l’intervention militaire au Mali.


    L’intervention française au Mali fait les affaires des Etats-Unis
        
    L’intervention militaire française au Mali contre les islamistes armés fait les affaires de Washington, réticent à s’engager directement dans un nouveau conflit, préférant se cantonner à une aide logistique et à la formation de l’armée malienne.


    Le Pentagone, une fois réglées les questions légales entourant le soutien à une opération militaire, a promis de fournir avions de transport, de ravitaillement en vol et avions espions en soutien de l’initiative française. Mais les responsables américains ont fait clairement comprendre qu’il n’était pas question pour l’Administration Obama de s’engager plus avant dans un nouveau conflit alors que les Etats-Unis commencent à voir le bout du tunnel en Afghanistan. «Les Etats-Unis ont fait très attention à ne pas s’engager dans une nouvelle opération complexe, qui a été vendue comme beaucoup plus simple qu’elle ne l’est réellement»

    «La France a placé ses partenaires devant le fait accompli»

    «une fois de plus, la France joue le rôle de gendarme de l’Afrique en appuyant sa stratégie sur ses relations bilatérales avec des «régimes amis» africains, sur la présence permanente de son armée dans la région. Ainsi, les hélicoptères utilisés sont ceux des forces spéciales françaises de l’opération Sabre, présentes au Burkina Faso voisin (et en Mauritanie) depuis deux ans et renforcées au mois de septembre. C’est surtout le dispositif Epervier, en place au Tchad depuis 1986 alors qu’il était supposé provisoire, qui est mobilisé. A travers l’opération baptisée Serval, ce sont donc les liens que Paris entretient avec des régimes totalement infréquentables, ceux d’Idriss Déby et de Blaise Compaoré, qui se trouvent une nouvelle fois renforcés». La plupart des pays occidentaux emboîtent le pas à la France «timidement (Royaume-Uni, Etats-Unis, Allemagne) sans pour autant engager de troupes combattantes, tandis que d’autres restent en retrait».

    Un engagement qui va durer longtemps

     Il semble (ce fut le cas lors de la guerre en Libye) que l'armée française souffre d'une faiblesse récurrente : la pénurie de munitions (notamment les bombes à guidage laser) et l'incapacité des fabricants d'armes à les reconstituer rapidement. Cela pourrait limiter grandement l'efficacité de l'action de notre armée si le conflit n'était pas réglé rapidement, d'autant que l'armée américaine ne serait d'aucun secours (incompatibilité de leur équipement avec le nôtre).


    Il est clair que cette guerre va durer et que l'engagement français est un engagement de long terme. Les troupes africaines ne pourront repartir vers le nord que dans plusieurs mois et on ne sait pas combien de temps prendra l'opération elle-même. Il n'est guère pensable qu'elle commence avant septembre et elle durera après plusieurs mois. Nous sommes donc là dans une durée d'autant plus longue qu'il s'agira bien, ensuite, de conduire à leur terme les manœuvres de développement et de gouvernance.

    On sait que ce sont des terroristes parce qu'ils ont promis de pratiquer des attentats en France.

  • 25 mesures (vraiment) de gauche pour changer de cap

    by gauchedecombat

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    source

    Le Front de Gauche vient de lancer une campagne contre l’austérité dont voici le préambule :

     

    «  l’alternative à l’austérité c’est possible ».

      Le Front de Gauche a contribué à la défaite de Nicolas Sarkozy. Il souhaite maintenant une politique  qui réponde à la nécessité de sortir notre pays de la crise et qui réponde aux attentes nombreuses en matière d’emploi, de pouvoir d’achat, d’accès à l’éducation, aux soins, à la culture…

     Depuis 6 mois, les grands axes de la politique du gouvernement ne répondent pas à ces attentes. François Hollande et le gouvernement ont d’abord fait adopter le traité européen qui impose la  restriction continuelle des dépenses publiques et met en place des politiques d’austérité. Ils ont ensuite accordé un cadeau de 20 milliards aux grands patrons alors que notre économie souffre déjà  des intérêts somptueux payés aux banques privées et des richesses accaparés par les actionnaires des grandes entreprises. Enfin, s’il ratifiait un accord sur l’emploi initié par le MEDEF il s’engagerait sur une voie qui, si elle devient une loi, va entrainer toujours plus de flexibilité et de nouvelles  dégradations du code du travail.

     […]

     Ensemble, agissons pour montrer que « l’alternative à l’austérité c’est possible ».

    Qui a dit qu'au Front de Gauche, nous ne savions que critiquer, et non proposer ?

    .

    Voici le détail des 25 mesures proposées, que je vous invite à diffuser largement :

    .

    NON A L’AUSTÉRITÉ ET AU CHÔMAGE !

    UNE ALTERNATIVE EST POSSIBLE !

    IL FAUT GOUVERNER POUR L'EMPLOI !

     

     

    25 premières mesures pour changer d'orientation

      

    DÉGAGER LES MOYENS FINANCIERS POUR L'INVESTISSEMENT ET L'EMPLOI

     Des mesures immédiates pour dégager des recettes nouvelles

     1 -Suppression des niches fiscales et sociales sans utilité sociale, économique et écologiques (a minima 42 milliards selon l’Inspection générale des finances) à commencer par les niches fiscales liées à l'impôt sur les sociétés (80 Mds€)

     2 -Réforme de l’impôt sur le revenu pour le rendre progressif avec 14 tranches dont la dernière à 100% (au delà de 360 000 euros net par an) ; taxation de tous les revenus du capital au même niveau que le travail (20 Mds€)

     3-Suppression des exonérations de cotisations sociales (30 Mds€)

     4-Doublement de la taxe sur les poids lourds (2,4 Md€) et taxation à la source de la dépenses  publicitaires des entreprises

     

    Réorientation démocratique des banques et de la finance

     5 – Une réelle réforme bancaire pour briser les conglomérats bancaires : séparation organisationnelle et financière stricte des banques de dépôts des banques d’affaires; participation de représentants des salariés, des collectivités locales, de l’État, des usagers au Conseil d’administration des banques de dépôts

     6 – Combattre la spéculation : interdire les produits financiers à risques (titrisation, produits

    financiers spéculatifs, cotation en continu, opération de gré à gré...) et les transactions financières avec les paradis fiscaux; réintégrer les opérations dites «hors bilan» dans les comptes des banques.

     7 – A partir notamment de la banque publique d’investissement (BPI), des banques publiques existantes et des fonds régionaux, imposer une sélectivité du crédit en fonction de critères de développement économiques (création de valeur ajoutée dans les territoires), sociaux (emploi,  salaires, formation) et écologiques (économies d’énergie et de matières premières) en liaison avec la création d’un pôle financier public (voir point 8) et avec un refinancement sélectif de la BCE, en lien avec la Banque de France

     

    Libérer les finances publiques des griffes du marché financier

     8 – Créer un pôle financier public, doté de licences bancaires, en lien étroit avec la banque de France, réunissant en réseau les établissements de la nouvelle Banque publique d’investissement, la Banque postale, la Caisse des dépôts et ses filiales, les services de Bercy, l’Agence française de développement, la Coface, la Caisse nationale de Prévoyance et destiné à mobiliser l’ensemble du  système financier en vue de financer les projets en faveur de la recherche, de l'emploi, des  qualifications, du logement, des transports, des services publics, de la transition énergétique et  écologique, en liaison avec les réseaux bancaires et d’assurance mutualistes. Ce pôle, renforcé par la nationalisation de groupes bancaires aujourd’ hui privés comme BNP Paribas, la Société générale ou BPCE, agirait pour que les crédits bancaires financent en priorité les projets de développement des collectivités territoriales et les plans syndicaux alternatifs aux plans patronaux de restructurations et de suppressions d’emplois.

     9 – Pour diminuer la charge annuelle de la dette (50 Md€) adoption d’une loi permettant de lever le secret sur la liste des bénéficiaires du «service de la dette», mise en place d'un audit citoyen de la dette accompagnée d'une commission d'enquête parlementaire qui diront la part de cette dette liée à des investissements utiles et celle issue des cadeaux fiscaux.

     10 – La BCE doit pouvoir financer avec la Banque de France et les autres banques nationales de l’Eurosystème, par création monétaire, un « Fonds de développement social, écologique et solidaire européen » pour l’expansion des services publics et de leur emploi.

     

    DE NOUVEAUX DROITS POUR PROTEGER LES SALARIES ET DEVELOPPER L’EMPLOI

     Développer le pouvoir d'achat et combattre la précarité

     11 – Augmenter le SMIC à 1700 euros brut. Le SMIC doit devenir le salaire minimum hiérarchique de  base et les conventions collectives doivent pleinement reconnaître les qualifications de tous les salariés aux différents niveaux. Relever les minimas sociaux et les indexer sur le SMIC avec l'objectif  de supprimer en cinq ans tout revenu en dessous du seuil de pauvreté. Revaloriser le point d’indice  des fonctionnaires. Impulser une dynamique de hausse générale des salaires en mettant en place  une convention nationale annuelle de négociations interprofessionnelles sur les salaires et la  formation, ainsi qu'un « Conseil d'orientation des salaires » définissant un taux minimum  Interprofessionnel de croissance des salaires avec responsabilité des entreprises et permettant aux  pouvoirs publics d'intervenir en cas de carence des négociations. Instaurer un salaire maximum à 20 fois le salaire minimum de l’entreprise comme c’est déjà le cas dans les entreprises publiques. Faire respecter l'égalité salariale entre les femmes et les hommes. Ouvrir le droit aux allocations chômage dès le premier mois de travail, prolonger la durée d'indemnisation des chômeurs pour stopper l’augmentation du nombre de fins de droits.

     12 – Confirmer les 35h comme durée légale du temps de travail et le droit à la retraite à 60 ans. Dans la reprise d’une logique globale de réduction du temps de travail permettant de créer des emplois, limiter le recours à l’annualisation et au travail le dimanche (avec majoration salariale obligatoire), réduire les durées maximales autorisées (aujourd’hui 10h par jour et 48h par semaine), renchérir les heures supplémentaires.

     13 – Réaffirmer le CDI à plein temps comme norme du travail limiter les CDD à 5% par entreprise, à 10% pour les entreprises de moins de 50 salariés ; renforcer les effectifs de l’Inspection du Travail, adopter une loi d’amnistie des syndicalistes, rétablir la hiérarchie des normes entre la loi et les conventions d’entreprise; supprimer la « rupture conventionnelle » ; interdire le temps partiel imposé, encadrer la sous-traitance en étendant au donneur d‘ordres la responsabilité sociale en fonction de son importance pour le sous-traitant, sanctionner les entreprises qui ne mettraient pas en oeuvre l'égalité de salaires entre les femmes et les hommes

     14 – Blocage des loyers pour deux ans, abrogation des franchises médicales, remboursements à 100% des dépenses de santé en y incluant les lunettes et les soins dentaires et mise en place d'une tarification sociale permettant l'accès de tous à l'eau et à l'énergie.

     15-Mettre en place un statut social pour tous les jeunes permettant l’autonomie des jeunes en formation via un système d’allocation financées par la solidarité nationale.

     

    De nouveaux droits pour s'opposer aux licenciements

     16 – Une loi d’interdiction des licenciements économique dans les entreprises en bonne santé financière doit être mise en place. En outre, dans toutes les entreprises, face aux projets de suppressions d’emploi, les représentants des salariés doivent disposer d’un droit de veto suspensif permettant l'examen de la situation de l'entreprise et des alternatives économiques possibles, avec un droit de préemption des salariés sur leur entreprise en cas de dépôt de bilan ou de délocalisation pour reprendre à leur compte la production de ces entreprises sous des formes coopératives ou d'économie sociale, et avec un droit de mobilisation des crédits bancaires pour réaliser un plan de développement de l’entreprise. Favoriser cet accès au crédit sera l’un des rôles du Pôle financier public.

     

    Une « sécurité sociale professionnelle »

     17 – Un nouveau statut du travail salarié instituant une sécurité sociale professionnelle assurera aux travailleurs privés d’emploi la continuité de leurs droits, que ce soit en matière de rémunération ou de protection sociale ainsi qu’une formation professionnelle leur garantissant de trouver un emploi de niveau équivalent à celui qui était le leur avant la perte de leur activité. La mise en réseau des missions d’indemnisation et de placement avec celles de la Formation professionnelle constituera le socle de cette politique.

     Des fonds nationaux et régionaux, alimentés notamment par une nouvelle cotisation patronale,  permettront de contribuer à financer cette politique qui visera à mettre progressivement en place un système de sécurisation de l’emploi et de la formation ouvrant à tous les membres de la société la  possibilité d’une mobilité professionnelle choisie sans jamais passer par la case « chômage ».

      

    UN DÉVELOPPEMENT ECONOMIQUE, SOCIAL ET MYCOLOGIQUE CRÉATEUR D'EMPLOIS

     Des nationalisations démocratiques au service de l'intérêt général

     18 – Pour l'emploi mais aussi pour l'intérêt général du pays, l’intervention de l’Etat est légitime pour  mettre en place un contrôle social des entreprises présentes dans certains secteurs économiques,  qu'il s'agisse de maintenir, de transformer et de développer des filières industrielles dans le cadre  d'une production nouvelle sur des critères sociaux et écologiques comme à Florange ou de maîtriser  des secteurs stratégiques comme celui de l'énergie ou du crédit. De nouveaux pouvoirs des salariés  permettraient de mettre en oeuvre de nouveaux critères de gestion de ces entreprises en favorisant  également les coopératives et le développement de l’économie sociale et solidaire (ESS).

     

    Transition énergétique et ré-industrialisation par la planification écologique

     19 – En s'appuyant sur le pôle financier public et le Fonds Européen (point 8 et 10), mobiliser les investissements en faveur des énergies renouvelables, du développement des transports publics ferroviaire, fluvial et maritime côtier, de la mise en oeuvre d’un grand plan fret et ferroutage, de la construction de 200 000 logements par an et d'un vaste plan d'isolation thermique des logements avec l’objectif de réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre et mettant de strictes conditions d’emploi et de qualifications. Nous proposons aussi un doublement de la taxe sur les poids lourds (2,4 Md€) et taxation à la source de la dépenses publicitaires des entreprises

     20 – Mettre en place des commissions régionales et départementales de l’emploi, de la formation et du développement rassemblant tous les acteurs concernés : employeurs, syndicats, élu-e-s et collectivités. En finir avec les aides publiques et les exonérations de cotisations sociales aux entreprises dont l’inefficacité a été prouvée et les remplacer par des interventions ciblées, sous forme de bonifications d’intérêts ou de garanties d’emprunts pour que les banques financent les projets les plus efficaces en termes de création ou de préservation d’emplois, de développement de la qualification de la main-d’oeuvre, de préservation de l’environnement, de développement maîtrisé des territoires.

      

    Le développement des services publics pour répondre aux besoins

     21– Créer massivement des postes de fonctionnaires, à commencer par 70 000 dès cette année, titulariser les 800 000 précaires de la fonction publique, augmenter réellement et de façon pérenne les numerus clausus des professions médicales et para médicales pour améliorer et développer les services publics comme ceux de la santé,de l'emploi, de l’éducation nationale, de l’écologie, du logement social ou de la petite enfance par exemple.

     

    DESSERRER LES CONTRAINTES, CHANGER L'EUROPE, POUR UN AUTRE MODÈLE ECONOMIQUE

     Refuser d'appliquer le pacte budgétaire, la règle d'or et les directives de Bruxelles contraires à nos objectifs sociaux

     22 – La France doit agir pour le réaménagement négocié des dettes publiques en supprimant la part illégitime de ces dettes après un audit citoyen ; pour les résorber, nous proposons leur financement à taux réduit par les banques publiques souscrivant les obligations du trésor au taux fixé par lui. La France doit agir pour que la BCE puisse prêter directement aux États à taux faibles, voir nuls et  acheter des titres de la dette publique directement aux États pour promouvoir l'emploi, la formation  et les services publics afin de satisfaire les besoins sociaux et écologiques.

     23 – Nous remettrons en cause la liberté totale de circulation des capitaux, refuserons d'appliquer les directives de libéralisation des services publics et travaillerons à une harmonisation fiscale, un  véritable « serpent fiscal européen », en exigeant une imposition minimale des entreprises pour empêcher le dumping social.

     

    Promouvoir un progrès humain durable

     24 – Se battre au niveau européen pour salaire minimum dans chaque pays, représentant au moins 60% de leur PIB par habitant, en respectant le principe de non régression sociale (la règle nationale l’emport si elle est supérieure à celle de l’UE) et engager dans le même temps un processus de convergence vers le haut ; la progressivité de l’impôt sur le revenu avec un nombre minimal de tranches, la limitation du taux de TVA et l'exigence d'égalité femme/homme dans les législations du travail de chaque pays

     25 – Créer un Fonds européen de développement social, écologique et solidaire (point 10) et un visa social et écologique pour les échanges commerciaux. Remettre en cause les accords de libre échange actuels et promouvoir des accords internationaux, européens et bilatéraux, de co-développement avec les peuples des pays émergents et en développement.

     

     


  • 15 janvier 2013

    RETOUR EN ARRIERE

    Être Jeune entre 1935 et 1960


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    Mercredi 16 janvier 2013 3 16 /01 /Jan /2013 15:25
    molière wiki La langue française, parée de toute une histoire,cette langue dans laquelle tant d'écrivains se sont illustrés mérite bien toute notre admiration...La langue de Montaigne, de Rabelais, de Racine, Corneille, Molière, Voltaire, Chateaubriand, Hugo, Baudelaire résonne en nous avec des mots qui chantent et enchantent le monde...Une langue si riche faite d'apports divers venus de la nuit des temps : le grec, le latin, l'arabe, une langue dont les mots savoureux et subtils nous bercent de leurs sonorités, de leurs sens....Une langue accueillante, enrichie de différents apports...   J'entends la musique des mots, leur douceur ou leur rudesse, j'entends la poésie infinie de cette langue, j'entends sa violence aussi...J'aime sa richesse faite de nuances infinies dans le vocabulaire, j'aime écouter le doux bruissement, le déferlement des mots dans les phrases...   Je savoure et je goûte l'harmonie de la langue de mon pays....la France : le nom lui même évoque à la fois douceur et dureté : douceur de la fricative "f" et de la sifflante "s", âpreté de la consonne "r"....   Le pays, le paysage, le paysan : je goûte ces dérivations et ces déclinaisons de mots...la cascade, cascader,le cascadeur,la cascadelle ...Quelle merveille de sonorités et de sens !   La cascadelle ou petite cascade me fait rêver et me transporte dans des paysages champêtres...Le soleil luminescent d'une nouvelle aurore me ravit...Lumière, lumignon, luminaire, luminance, luminescence, lumineux, luminosité...que de mots qui évoquent la lumière ! Voilà bien toute la diversité de la langue française !   Et toute cette poésie dans l'agencement des mots d'une simple phrase ! Et ce déferlement des mots qui se répondent !   "Cette obscure clarté qui tombe des étoiles" ! Cette douce violence des mots qui s'opposent et se répondent !   "Valse mélancolique et langoureux vertige" ! Joyeux tourbillon des mots qui nous entraîne !   "Je vous envoie un bouquet que ma main/ Vient de trier de ces fleurs épanies"...magnifique offrande de fleurs et de mots choisis !   "Le soleil s'est couché ce soir dans les nuées" et aussitôt se dessine un magnifique soleil aux douces couleurs d'une fin de journée....   "Athènes, l'Acropole et les débris du Parthénon se coloraient de la plus belle teinte de la fleur du pêcher ". La description du Parthénon et ses splendeurs de fleur de pêcher !"   " Lorsque le fanatisme a gangrené un cerveau, la maladie est presque incurable. Il n'y a d'autre remède à cette maladie épidémique que l'esprit philosophique..." La virulence de la diatribe dans toute sa force !   La violence des mots qui servent à dénoncer, à condamner et proscrire....   La peinture des mots, l'art de décrire, de faire redécouvir le monde... C'est bien là aussi tout l'art de la langue française et de nos écrivains !   La musique des mots, leurs échos sonores font revivre le monde dans une nouvelle harmonie...   Splendeur de la langue de mon pays ! Douceur et bonheurs des mots et des phrases !       http://youtu.be/df-eLzao63I                      
    liseuse fragonard libre

     


  • PSA Aulnay en grève, production paralysée et l’usine occupée !

    by dsinterim

    Commniqué CGT PSA Aulnay, le 16 janvier 2013 :

    Ce mercredi 16 janvier, 300 salariés de l'équipe du matin (majorité effectif de production) ont décidé de se mettre en grève reconductible avec occupation de l'usine pour protester contre les mesures inacceptables proposées par la direction qui accompagnent la fermeture de l'usine d'Aulnay. La production n'a pas démarré et est paralysée.

    Les salariés de PSA Aulnay n'acceptent pas d'être licenciés sans rien. Les fausses négociations démarrées en novembre dernier ne donnent strictement rien du tout, la direction refusant de négocier les revendications des salariés.

    Comme des centaines de milliers de salariés aujourd'hui en France, les salariés de PSA sont directement menacés de licenciement malgré les promesses de la direction de ne procéder à aucun licenciement. C'est tout le contraire qui est en train de se préparer.

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