• Washington contre Al-Qaïda en Irak... mais pas en Syrie

     

    Revue de presse : Médiarama (24/12/13)*

     

    L’incohérence et la confusion qui caractérisent la politique occidentale, notamment américaine, au Moyen-Orient, se manifestent clairement dans la crise syrienne. Washington et ses alliés commencent à reconnaitre le grand danger que représente Al-Qaïda dans la région, mais dans le même temps, leur attitude en Syrie encourage et favorise l’expansion de cette organisation, non seulement dans ce pays mais aussi en Irak et au Liban. D’ailleurs, la branche d’Al-Qaïda en Syrie est la même que celle qui sévit en Irak. Il s’agit de l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), dirigé par le dénommé Abou Omar al-Baghdadi.

     

    En Irak, Washington a apporté un soutien sans ambages à la lutte du gouvernement irakien contre Al-Qaïda, responsable de centaines d’attentats suicides qui ont fait plus de 8500 morts depuis le début de l’année. On ne peut pas en dire autant de l’autre côté de la frontière, où les hésitations et les manœuvres américaines permettent aux groupes les plus extrémistes de sanctuariser de vastes portions du territoire syrien.

     

    En Irak, l’armée a lancé une vaste offensive contre les bases d’Al-Qaïda dans la province d’al-Anbar. L’aviation a mené, pour la première fois, des raids contre des repaires terroristes à la frontière irako-syrienne. Des hélicoptères russes Mi-35 récemment livrés à l'Irak prennent part à cette opération antiterroriste, a écrit le Premier ministre Nouri al-Maliki, sur sa page Facebook. «Nous souhaitons aux pilotes de nos Mi-35 une bonne chasse aux terroristes», a souligné le chef du gouvernement irakien. Cette vaste offensive a reçu l’appui de Washington, quia rappelé dans un communiqué du Département d’Etat que «l’EIIL, affilié à Al-Qaïda, est un ennemi commun à l’Irak et aux Etats-Unis». Le communiqué appelle les dirigeants des pays de la région à ne plus soutenir cette organisation et à mettre un terme à l’infiltration d’extrémistes en Syrie.

     

    Dans le même temps, le président syrien, Bachar el-Assad, a réaffirmé lundi que la Syrie est confrontée à une offensive d'extrémistes musulmans de grande envergure. «Le pays fait face à une pensée takfiriste. Il s'agit d'un terrorisme sans limite, d'un fléau international qui pourrait frapper n'importe où et n'importe quand», a déclaré M. Assad, cité par l'agence officielle Sana.

     

    Le président syrien s'exprimait devant les membres d’une délégation australienne venue exprimer «sa solidarité» avec la Syrie, selon l'agence.

     

    M. Assad a critiqué «certains dirigeants occidentaux» qui «se comportent avec duplicité et agissent en fonction de leurs intérêts égoïstes, sans rien comprendre à la réalité ni à la nature» du conflit syrien.

     

    Malgré les nombreuses similitudes entre les cas syrien et irakien, et en dépit du fait que les gouvernements des deux pays combattent un même ennemi, les Occidentaux continuent à adopter des politiques favorisant le renforcement des extrémistes en Syrie. Après la disparition de l’échiquier politique et du terrain militaire de l’Armée syrienne libre (ASL), Washington cherche à amorcer un dialogue avec le Front islamique. Pourtant, les experts assurent que cette coalition comporte dans ses rangs des mouvements jihadistes-salafistes extrémistes, dont l’idéologie n’a rien à envier à celle d’Al-Qaïda. Il s’agit, entre autres, de «Liwaa al-Islam», dirigé par Zahrane Allouche, et de la brigade «Ahrar al-Cham». Ces deux groupes se sont rendus coupables des pires atrocités et de massacres à caractère sectaire, sans oublier les exécutions de civils et l’enlèvement de journalistes occidentaux, qui ont ensuite été revendus à l’EIIL et au Front al-Nosra.

     

    *http://gallery.mailchimp.com/fdeacba4fa4c5ec4d8ce5787c/files/Mediarama_489.pdf

     

     

    Sur le même sujet, lire aussi :

    Mais où est donc passée la résistance irakienne ?

    Par Gilles Munier (Afrique Asie – novembre 2013)

    http://0z.fr/Gy_MA

         


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    Jeudi 26 décembre 2013 4 26 /12 /Déc /2013 08:11

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    La voix du Nord le 24/12/2013


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    logocap21-copie-1.gif Café Citoyen l'Agriculture et la ville"

    Mercredi 15 janvier 19h30

    Café Culture Coloriage 9 Rue Eugène Guillaume à Montbard

    les sujets abordés: l'agriculture périurbaine - les jardins familiaux - les circuits courts - le bio dans les cantines - l'étalement urbain - l'impact de l'agriculture sur l'environnement et la santé - relation avec le Sud ...

    Intervenants:

    • Eugène Krempp, agriculteur maraicher BIO, cap21
    • François Magnon, éleveur BIO, cap21
    • Benoit Bordat, conseiller municipal à Dijon en charge de l'agriculture périurbaine, conseiller communautaire, cap21
    • Laurent Houy Chateau, coordinateur d'Alimenterre en Bourgogne, cap21

     

    l'apéritif sera offert.
    Possibilité de manger sur place: buffet à 15 euros (boisson non comprise), nous confirmer votre présence: j.rapenne@cap21.net


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    OGM-J-en-veux-toujours-pas1 Une enquête [1] menée par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) vient de révéler la présence, en France, de plantes génétiquement modifiées (PGM) non autorisées dans l’Union européenne. Il s’agit de papayes fraîches GM importées de Thaïlande, de riz Bt63 dans des produits importés de Chine ainsi que du pollen de colza GT73 dans du pollen.

    Ce n’est pas une première : la présence d’OGM non autorisés dans des produits alimentaires commercialisés est régulièrement rapportée par les autorités compétentes nationales aux autorités européennes [2]. 
    Sans préciser dans quelles enseignes ou sous quelles marques ces produits étaient commercialisés, la DGCCRF affirme qu’ils ont été depuis retirés du marché. Dommage qu’elle laisse filtrer si peu d’éléments sur une information qui touche les consommateurs au plus près, et tant pis pour ceux qui auraient déjà acheté l’un des produits concernés. Certains produits ont pu néanmoins être contrôlés avant leur dédouanement et n’ont jamais été présents sur le marché français. Malgré la demande d’Inf’OGM, les résultats de l’enquête ne lui ont pas été communiqués, mais Inf’OGM continue d’insister auprès de la DGCCRF pour les obtenir et les rendre publics. 
    Cette enquête signale d’autres anomalies constatées : mauvaise utilisation ou utilisation sans fondement de l’étiquetage « sans OGM », mais également absence d’étiquetage pour un produit contenant plus de 11,4% d’OGM. Là encore vous n’en saurez pas plus, la DGCCRF ne donnant aucune information supplémentaire ni justification à son silence. Sur 119 établissements contrôlés et 72 produits analysés, la DGCCRF a constaté « 17 anomalies documentaires  » et «  trois produits non conformes ». Elle ne précise pas si ces anomalies feront effectivement l’objet de poursuites, mais rappelle que « selon la nature et les circonstances des anomalies relevées », ces dernières peuvent faire l’objet « d’avertissement dans le cas d’un manquement peu grave et constaté pour la première fois (notamment étiquetage incomplet), mesures de police administrative pour exiger une modification de l’étiquetage (suppression d’une mention « sans OGM » en l’absence de garanties) ». S’il est également possible d’aller devant les tribunaux, la DGCCRF constate que l’administration ne l’a pas fait ces dernières années.

     

    Ce résultat montre que même avec le système européen, qui se veut l’un des plus stricts en la matière, la cohabitation mondiale avec les OGM est bien difficile et nos frontières perméables à des produits qui n’ont fait l’objet d’aucune autorisation préalable. Ainsi, depuis 2006, le riz Bt63 en provenance de Chine est retrouvé chaque année dans des produits commercialisés, malgré des mesures prises en Europe et en Chine [3]. Concernant le pollen issu de colza Gt73, la Commission européenne avait interpellé les experts européens sur la sécurité sanitaire de ce pollen. Ils avaient répondu début 2012 n’avoir identifié aucun impact potentiel, à l’instar du pollen issu du maïs MON810.

    Pauline VERRIERE, décembre 2013


  •    26/12/2013 10:24:11
    Un nouvel article sur le blog www.cgtnord.fr

    Total Mardyck : La grève reconduite ce jour...

    Total Mardyck Après 12 jours de grève, celle-ci est reconduite ce jeudi 26 décembre chez Total A la raffinerie des Flandres, comme dans toutes les usines et raffineries de France, des salariés ont…

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