J'ai déjà dit ce que je pensais des femen - ce duplicata des Pussy Riot de Russie -  s'appliquant à remuer les peuples en Europe (vous connaissez la formule: "agiter le peuple avant de s'en servir"... On a vu ça en Irak,  Libye, Syrie...Ukraine...)    au secteur européen.
Au bénéfice de qui et de quoi? ... la question posés "entre les mains de qui"  me parait très au coeur du sujet :
Extrait d'article sur le journal VDLR: (...) "A l’origine, le mouvement prétendait lutter contre l’exploitation et la marchandisation des femmes. On ne comprend pas alors pourquoi l’une des responsables françaises tarife ses services et son corps volontairement. On ne voit pas non plus très bien le rapport avec la haine anti-chrétienne et la défense de la cause LGBT qui semblent être devenues leur fonds de commerce. Sauf que celle qui gère leur petite entreprise, n’est autre que Caroline Fourest, une militante qui poursuit de sa haine religions et valeurs traditionnelles. Nommée récemment Chevalier des Arts et des Lettres, le gourou des goudous, trop occupé à cornaquer ses protégées n’a pas trouvé le temps depuis un an de rédiger les articles des journaux pour lesquels elle a pourtant bénéficié de 12.000 € de subventions publiques ! Le vrai scandale est peut-être bien là et une mauvaise action trouve toujours sa récompense.  
Alors pourquoi aucun journaliste ne s’interroge sur le financement de ce groupe d’extrémistes. D’où proviennent les subsides qui leur permettent d’avoir des locaux à Paris et à Kiev ? Qui prend en charge leurs nombreux voyages ? Sont-elles payées pour leurs prestations et par qui ? ou bénéficient-elles de subventions publiques et pourquoi ? Aucune information à ce sujet n’est parue dans la presse, à l’exception du travail d’une jeune journaliste qui avait réussi à infiltrer le groupe quelques semaines et dont le reportage est disponible sur le site de « Voix de la Russie ». (...)



 

 
La Une | Vendredi 27 décembre 2013 | Dernière mise à jour 13:43
Le corps des femmes comme arme de guerre: entre les mains de qui?
Par Anne-Catherine Menetrey. Mis à jour à 11h29

On ne voit plus qu’elles. Poitrine au vent, slogans à même la peau, devant, dessus, derrière, partout.

Hier encore, les Femen ont sauté sur Poutine lors d’une réception en son honneur, quelque part dans le monde. Moment délicieux où l’on voit des malabars en complet-veston se ruer sur ces jeunes femmes et rouler avec elles sur le parquet ciré pour tenter de les maîtriser. Sous le regard glacial du chef du Kremlin. Quoique… sur une autre photo, il se montre plutôt émoustillé. Si au moins, une fois, il pouvait se marrer et se montrer un peu plus humain…

Le 8 mars dernier, en ce jour où chacun se doit de penser aux femmes et surtout d’en parler, divers articles ont retenu mon attention. Dans La Cité, la présidente des femmes libérales-radicales témoignait de son admiration pour les Femen : «Elles sont des battantes, des guerrières de la cause des femmes. Elles ont raison d’utiliser la sexualité comme une arme». Même tonalité dans Le Courrier, qui dresse « le portrait de ces guerrières (…) dont les corps sont devenus des armes ».

En contrepoint, le même jour, dans 24 Heures, les mots sont pareils, mais ils évoquent une réalité diamétralement opposée: la militante congolaise Julienne Lusenge dénonce les viols systématiques des femmes, dans les conflits qui flambent depuis seize ans à l’Est de la RDC. Pour elle aussi, tout comme pour l’ONU, le corps des femmes est devenu une arme, mais pour une tout autre guerre. « Quand ces hommes s’affrontent, dit-elle, ce sont les femmes qui paient le prix fort. Leur corps se transforme en champ de bataille ».

Je n’ai jamais aimé les métaphores guerrières. Mais en l’occurrence, ce télescopage me choque. Retourner l’arme contre l’agresseur ? En langage martial, c’est comme ça qu’on dit, non ? Une horde de Femen dépoitraillées dans le Kivu, face aux milices et aux seigneurs de guerre congolais et ruandais ? Il n’y a nulle guerre, nulle part, dont les femmes peuvent tirer profit !

Pour mémoire : en Irak, selon une information d’Infosud, seules 40% des filles vont à l’école, alors que dans les années 70, la quasi-totalité d’entre elles étaient scolarisées. Voile islamique, discriminations, mutilations génitales, crimes d’honneur, sont en recrudescence. Voilà quels sont, pour les femmes, les bénéfices de la croisade contre «l’axe du mal » voulue par Georges W. Bush.

A condition d’être jeune et belle

Bon ! Ne soyons pas de mauvaise foi : je sais bien que ce n’est pas cette guerre-là que les Femen veulent faire, même si à chaque fois qu’elles se produisent, on se croirait dans un épisode de la série NYPD-Blue ! Le malaise est ailleurs. Julienne Lusenge, la féministe congolaise, ne pourrait jamais faire partie de leurs bataillons : sa photo, dans le journal, la montre à mille lieues des ukrainiennes : ni blanche, ni jeune, ni mince. Moi non plus, ça va sans dire ! Imaginez le tableau : les seins plus très fermes, le ventre replet, les hanches agrémentées de bourrelets…

Les féministes classiques (dont je prétends faire partie) ont toujours été traitées de « mal baisées ». Pour les militantes ukrainiennes, elles sont des « intellectuelles qui ressemblent à des hommes, qui nient la sexualité, le fait qu’une femme puisse être féminine » (selon les propos tenus par l’une d’elle à Rue89). Dans le livre Femen, cité par le Monde diplomatique du 13 mars 2013, l’une des fondatrices déclare : « nos filles doivent être sportives et belles pour utiliser leur corps à bon escient. Femen incarne l’image d’une femme nouvelle : belle, active et totalement libre ». Exit l’ancienne garde des moches, des vieilles, des molles…

Et les hommes, dans tout ça ?

Ils ont aussi leurs militants pour l’égalité et leur faîtière (www.masculinite.ch). Ils se battent pour leurs droits de pères, se proclamant : « compétents à l’évier comme au clavier » ! Ce serait rigolo qu’ils nous montrent leurs fesses à l’appui de leurs revendications, non ? Récemment, deux d’entre eux, en France, ont choisi un autre style de manifestation : ils sont restés perchés sur une grue durant trois jours pour revendiquer le droit de voir leurs enfants. On dirait que nous sommes revenus aux vieux stéréotypes : la performance sportive pour les hommes, l’image du corps pour les femmes !

Pas sûr que l’égalité ait beaucoup à y gagner !

Créé: 27.12.2013, 11h35