• Dimanche 31 août 2014 7 31 /08 /Août /2014 06:30

    Manuel-Valls-6.jpgDevant la fédération des élus socialistes et républicains, le Premier ministre a défendu aujourd'hui une nouvelle fois la réforme extrêmement contestée des collectivités territoriales qui vise à renforcer la logique austéritaire dont il se fait le porte-parole et à porter un coup sévère à la démocratie locale et à l'intervention citoyenne. Il est inadmissible, alors que le débat s'est déjà déroulé sous un feu autoritaire, que le Premier ministre essaye de le clore avant l'heure en déclarant pour éteindre la contestation : « Pensez-vous qu’il soit possible de faire mieux que le compromis trouvé à l’issue de la première lecture ? Sincèrement j’en doute».

    Poussant plus loin, le Premier ministre a de nouveau pour cible les collectivités locales en exigeant d'elles de "maîtriser les dépenses de gestion". On le comprend : il a déclaré hier devant un MEDEF gavé de dividendes que notre peuple avait vécu "depuis quarante ans au-dessus de ses moyens". Ainsi, il demande aux collectivités d'appliquer la politique austéritaire qui a été critiquée au sein même du gouvernement et qui ne rassemble pas de majorité dans le pays. Cette injonction de l'Etat, concoctée au plan européen est inacceptable : elle va priver les hommes et les femmes de notre pays de services dont ils ont besoin, à l'heure où le déferlement de la crise se fait plus violent encore.

    Nous appelons les élus et populations à résister, à faire vivre les projets qui sont nés du débat démocratique et à refuser d'organiser l'impuissance de l'action publique. A tous les niveaux, nous appelons à refuser la mise en oeuvre de cette politique libérale et à faire grandir des solutions de gauche, seules capables de nous permettre de vivre mieux. A tous les niveaux, nous appelons pour cela à un nouvel élan démocratique.


    Pierre Dharréville,
    responsable au PCF de la commission « Démocratie


  • publié sur le blog du POI =

    Ils ont fait le mouvement Dada !

    picabia

    culture« J’ ai fait le mouvement Dada
    Disait le dadaïste
    J’ai fait le mouvement Dada
    Et en effet
    Il l’avait fait »
    (Aragon : Ancien combattant).

    En 1919, André Breton, Louis Aragon et Philippe Soupault fondent la revue dadaïste Littérature, dont le titre ironique a été trouvé par Paul Valéry.

    Le mouvement Dada, qui s’ inscrit dans la lignée des grandes révoltes littéraires (les Jeune-France, les Bousingots), est né en 1916, dans la Zurich de Lénine. Le mot Dada proviendrait d’ une phrase de Gauguin : « Au-delà des chevaux du Parthénon, j’ai voulu retrouver le dada de mon enfance ». Un triumvirat dirige tout ça : Tristan Tzara, Francis Picabia, Marcel Duchamp.

    Dada est né de la fureur de la jeunesse contre la grande boucherie impérialiste mondiale, menée au nom du Progrès, de la Raison, de la Culture, de la Civilisation : Dada balaye tout ça. L’immense mouvement de révolte contre un monde inhumain se traduit par une volonté de rupture, de nihilisme, de transgression, d’incohérence, d’extravagance : on organise le procès de Barrès, où Benjamin Péret arrive en soldat inconnu allemand vociférant « Ich bin kaput ! »

    « Dada ne signifie rien », mais n’est pas dépourvu d’humour : « Dada doute de tout. Dada est tatou. Dada est partout. Tout est Dada » (Tzara).

    C’est un mouvement iconoclaste : il ne veut pas créer mais « tuer l’Art ». M. Duchamp met des moustaches à la Joconde et la sous-titre : « LHOOQ » (elle a chaud au cul).

    Breton « compose » le poème dadaïste PSTT, qui est un extrait de l’annuaire des PTT. Le dadaïste allemand Hugo Ball désagrège le langage : « gadji beri bimba… ».

    En 1922, dans Littérature, Breton sonne le départ : « Lâchez tout ! Lâchez la proie pour l’ombre ! Lâchez Dada ! »

    « Man Ray, Picabia et la revue Littérature », exposition au Centre Pompidou. Jusqu’au 8 septembre.


  • Dimanche 31 août 2014 7 31 /08 /Août /2014 07:30 - Communauté : Syndicalisme publié par DIABLO

    L’Observatoire des inégalités publie les seuils de pauvreté, de richesse et le niveau de vie des classes moyennes pour les principaux types de ménages. Des données essentielles.

    Qui est pauvre, moyen ou riche selon le type de ménage ? Délimiter des frontières de niveaux de vie est une construction statistique. L’exercice est pourtant essentiel si l’on veut comprendre la société. Encore faut-il prendre quelques précautions. Nous publions des données détaillées de l’année 2011 par type de ménage. Elles sont obtenues à partir des déclarations d’impôts, auxquelles l’Insee a retiré les impôts directs payés et les prestations reçues (voir encadré méthodologique).

    Les frontières des niveaux de vie

    niveau-de-vie.jpg

    Qui est pauvre ?

     

    Une personne seule est considérée comme pauvre si elle vit avec moins de 729 euros par mois.

     

    Un couple sans enfant avec 1 423 euros et 1 921 euros avec deux enfants.

     

    Nous avons utilisé le seuil de pauvreté situé à la moitié du niveau de vie médian. Il ne s’agit pas du seuil de pauvreté officiel de l’Insee à 60 %, qui se situe à 814 euros. Le seuil de l’Insee est une valeur théorique pour une « unité de consommation » fictive, qui permet de comparer l’ensemble des formes de ménages entre elles. Nous présentons un découpage interne à chaque type de ménage, en fonction des revenus qu’il perçoit réellement et non des échelles d’équivalence utilisées par l’Insee.

    Qui appartient aux catégories populaires ?

     

    Si l’on définit les catégories populaires comme les 30 % du bas de l’échelle des revenus, elles perçoivent par mois au plus :

    1 183 euros pour une personne seule,

    2 251 euros pour un couple sans enfant

    et 3 100 euros pour un couple avec deux enfants.

     

    Pour un célibataire, il s’agit environ du niveau du Smic pour un temps plein, auquel il faudrait ajouter les impôts et d’éventuelles allocations. Ce niveau est sans doute restrictif. S’il semble bas à certains, c’est qu’il intègre les personnes qui touchent des minimas sociaux, qui sont en temps partiel, au chômage, qui n’ont travaillé que quelques mois dans l’année ou qui touchent des petites retraites. Il ne s’agit pas des revenus des actifs en temps plein.

    Qui fait partie des classes moyennes ?

     

    Selon la définition que nous utilisons, les classes moyennes s’étendent des 30 % les plus pauvres aux 20 % les plus riches.

    Soit de 1 183 à 2 177 euros mensuels pour un célibataire,

    de 2 251 à 4 280 euros pour un couple sans enfant

    et de 3 122 à 5 567 euros pour un couple avec deux enfants. On est loin des chiffres des « classes moyennes » dont on parle souvent dans le débat public, et dont les revenus sont très supérieurs.

     

    Qui est aisé ?

     

    On qualifie d’« aisés » ceux qui se situent parmi les 20 % les plus riches. Ils disposent d’un niveau de vie supérieur à

    2 177 euros mensuels pour un célibataire,

    4 280 euros pour un couple sans enfants

    et 5 567 euros pour un couple avec deux enfants. Aisés ou pas ? Tout dépend de la perspective que l’on choisit.

     

    Avec 3 000 euros de niveau de vie par mois après impôts, un célibataire vit bien mieux que le reste de la population, il est objectivement à l’aise. Mais il ne gagne tout aussi objectivement pas grand chose s’il se compare aux 1 % les plus riches : les inégalités sont grandes au sein des tranches supérieures.

    Et les riches ?

     

    Nous considérons comme riche:

     

    une personne seule qui touche plus de 2 917 euros par mois,

     

    un couple sans enfant qui vit avec plus de 5 693 euros,

     

    et un couple avec deux enfants au-delà de 7 683 euros

     

    C’est le double du niveau de vie médian. Cette norme n’est ni plus ni moins subjective que celle qui fixe le seuil de pauvreté.

     

    Fixer un seuil de richesse déclenche immédiatement un tollé. Qu’est-on quand on dispose de deux fois plus que celui qui se trouve au milieu du gué des revenus ? Encore une fois, on n’est pas « riche », si l’on se mesure à une poignée de dirigeants du CAC 40. Mais on l’est très nettement, rapporté au plus grand nombre. Reste à savoir quelle perspective on adopte.

     

    En conclusion

     

    Toutes ces frontières sont critiquables. En tous cas, on ne peut que regretter la pauvreté du débat dans ce domaine. Un assez grand consensus existe pour maximiser le niveau de la pauvreté et minimiser celui de la richesse en élevant les seuils de ces deux catégories. Les classes moyennes deviennent un fourre-tout pratique permettant de rassembler des catégories hétéroclites. Comme le Crédoc, nous adoptons une position plus mesurée, qui n’est pas plus ou moins objective qu’une autre, mais qui a le mérite de mettre des données sur la table plutôt que de rester dans un épais brouillard.

     

    le 29 août 2014

     

    source: filpac cgt


  • Ce matin en bref // 2014-08-31 // Dimanche 31 août 2014

    ce matin en bref Samedi, à La Rochelle, à l’université d’été du PS, des parlementaires socialistes "frondeurs" ont lancé un collectif "Vive la Gauche". Dans un texte de deux pages, ils proposent "un plan d’urgence alliant un soutien ciblé aux entreprises, du pouvoir d’achat supplémentaire pour les familles et un maintien des capacités d’investissement local".
    Le député Laurent Baumel annonce que les "frondeurs" entendent créer "un grand mouvement pour une renaissance du parti socialiste." Jean-Marc Germain, proche de Martine Aubry rappelle que "la cassure, ce fut le pacte de responsabilité". Mais rajoute Henri Emmanuelli, "nous ne sommes pas là pour rompre".
    La ministre Christine Taubira a participé en partie à la réunion des "frondeurs" sans intervenir.
    Pierre Laurent (PCF) a terminé son intervention à l’université d’été du PS en appelant à "une autre politique". "Un sursaut est possible" a t-il dit en plaidant pour "une alternative ensemble".
    De son côté, Claude Bartolone, président de l’Assemblée nationale, a déclaré aux journalistes: "compte tenu de la situation, je n’aurais pas été au Medef".
    Dans un communiqué publié samedi sous le titre: "pire que la droite", le Parti de Gauche a reproché samedi au gouvernement de "vouloir dissoudre la démocratie" en recourant aux ordonnances sur le travail le dimanche.


  • Bonjour, voici la lettre d’information du site « CAPJPO - EuroPalestine » (http://www.europalestine.com)
     
    Publication CAPJPO - Europalestine
     

    Carcassonne : belle action BDS chez « Géant »

    dimanche 31 août 2014

    Bravo aux militants de Carcassonne dont la presse rapporte une action BDS très efficace au sein du magasin Géant, où le personnel a décidé de renvoyer en réserve les produits de l’occupation israélienne.


    Démo BDS à Grenoble (Vidéo)

    samedi 30 août 2014

    Des dizaines de sympathisants de la cause palestinienne de l’Isère et du Vaucluse ont effectué jeudi une démarche carrément pédagogique à l’attention des consommateurs et employés d’un des hypermarchés Leclerc de la région. Le boycott de l’occupant israélien se répand à grande vitesse, surtout depuis les terribles crimes de guerre perpétrés depuis juillet contre à Gaza et ailleurs en Palestine. Vidéo ci-dessous.


    Pas de soldats israéliens chez nous ! Ecrivons au maire de Fontaine (Isère, agglomération de Grenoble)

    samedi 30 août 2014

    Des citoyens et militants de la région de Grenoble (Isère) publient une lettre ouverte au maire de Fontaine, une ville de l’agglomération iséroise, qui prévoit d’accueillir un soldat de l’armée israélienne pour y dispenser des cours de « combat » au gymnase municipal le 28 septembre prochain.


    Bravo Bonneuil sur Marne ! (Photos)

    samedi 30 août 2014

    Les bombardements sur Gaza ont cessé, mais le blocus est toujours en place. Et la Palestine reste occupée. Alors à Bonneuil sur Marne (94), on ne lâche rien et on défile, en faisant le tour de la ville de manière tonique vendredi soir. Et toutes les générations répondent présentes, à l’appel de l’association « Couleurs Variées », qui porte bien son nom.


    Egypte : mort d’Ahmed Seif el Islam, saint patron de la justice

    samedi 30 août 2014

    « Une figure de l’espoir et des luttes du peuple égyptien vient de s’éteindre. Ahmed Seif al Islam, un avocat qui a passé sa vie à combattre l’injustice, a rendu son dernier souffle au Caire, alors que deux de ses enfants, emprisonnés pour raisons politiques, manquaient à son chevet. »


    Boycott des produits israéliens en Cisjordanie : 50 % d’achats en moins !

    samedi 30 août 2014

    Bien que marché captif israélien, la Palestine occupée représentant le 1er marché pour Israël, le boycott se développe à la vitesse grand V en Cisjordanie depuis les massacres à Gaza. Lire l’article du Monitor.