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    AFGHANISTAN. Kaboul aurait confirmé la mort du Mollah Omar

    Posted on juil 29, 2015 @ 11:51

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    mollah

    L’information aurait été confirmée pendant une réunion des membres de la sécurité afghane. 

    Le leader suprême des talibans, le Mollah Omar aurait été tué. C’est ce qu’a communiqué mercredi un fonctionnaire du gouvernement afghan à 1TvNews. La chaîne a affirmé que l’information de la mort du Mollah Omar a été confirmée pendant une réunion des membres hauts-gradés de la sécurité afghane.

    La BBC précise sur son site que la mort du chef taliban remonterait à deux ou trois ans.


  • http://www.europalestine.com

    Publication CAPJPO - Europalestine

    Boycott : Camouflet américain pour Israël et son lobby

     
    Coup dur pour les opposants au boycott d’Israël et des territoires qu’il contrôle : le département d’État américain a annoncé mardi qu’il ne s’opposera pas aux campagnes de boycott des colonies israéliennes, rapporte le quotidien israélien Haaretz.
    Une banderole "Boycott Israël" brandie par des... (suite)
     
     
    Cela se passe à Adelaïde, en Australie, à l’autre bout du monde. Et nos amis militants pour une Palestine libre (dont plusieurs sont venus en France en novembre dernier pour participer à Free Palestine aux Docks de Paris) nous montrent qu’eux aussi popularisent la campagne Boycott, Désinvestissement... (suite)

     


  • Kurdistan: Massoud Barzani critique le PKK

    Publié par Gilles Munier sur 29 Juillet 2015, 06:51am

    Catégories : #Kurdistan

    Kurdistan: Massoud Barzani critique le PKK

    Revue de presse : Aujourd'hui la Turquie (28/7/15)*

    Le président du Gouvernement régional kurde (GRK) dans le nord de l’Irak, Massoud Barzani a sévèrement critiqué le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), lui reprochant de ne pas avoir saisi les possibilités offertes par la Turquie.

    « Le gouvernement turc a fait des pas positifs […] en vue d’une résolution pacifique (du conflit kurde, ndlr), cependant, nous avons vu que certains (du PKK) n’ont pas saisi ces opportunités par fierté », a déclaré Massoud Barzani, selon le quotidien Daily Sabah.

    Cette déclaration du président du Gouvernement régional kurde d’Irak (GRK) intervient alors que le conflit qui oppose les éléments du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) à l’Etat turc - depuis 1984 - s’est ravivé ces derniers jours. La Turquie a en effet décidé de bombarder des cibles rebelles du PKK dans le nord de l’Irak, une région utilisée par le mouvement kurde pour ses opérations. Une décision qui fait suite à une série d’attaques mortelles contre des policiers et des soldats turcs, revendiqués par le PKK. Ce dernier met en cause le gouvernement dans l’attentat de Suruç, attribué à l’organisation Etat islamique, et qui a fait 32 morts parmi des militants de la cause kurde.

    Quelques heures après les premiers raids de l’armée, les rebelles ont proclamé la fin de la trêve qu’il observait depuis 2013. « Les conditions de maintien du cessez-le-feu ont été rompues (…) face à ces agressions, nous avons droit de nous défendre », ont déclaré les Forces de défense du peuple (HPG), la branche militaire du PKK, dans une déclaration sur leur site internet

    Et c’est justement cette position que reproche M. Barzani aux leaders du PKK, soulignant que les contentieux ne peuvent être résolus par la provocation, les slogans et la violence, toujours d’après Daily Sabah. « La paix est un processus long, et un temps long est nécessaire », a insisté le dirigeant de l’administration autonome de la province kurde d’Irak, ajoutant que la région était déjà marquée par plusieurs conflits, et qu’il n’y avait pas besoin de nouvelles guerres.

    Ce n’est pas la première fois qu’il fait savoir sa préoccupation face à ce nouvel épisode de violences. Samedi, il a appelé également le Premier ministre Ahmet Davutoğlu pour lui exprimer son « mécontentement quant à la dangerosité de la situation », a rapporté l’AFP. Pour lui, l’escalade doit cesser : « la paix est la seule façon de résoudre les problèmes, et que des années de négociations valent mieux qu’une heure de guerre », a-t-il ajouté. Une contradiction avec les propos de M. Davutoglu qui avait affirmé plus tôt dans la journée que M. Barzani lui avait exprimé sa « solidarité » lors de cette conversation téléphonique.

    Les déclarations de Barzani peuvent apparaitre comme un manque de solidarités avec ses « frères kurdes » de Turquie. Mais il faut savoir que leurs relations ne sont pas au beau fixe. Ils ont plusieurs divergences notamment sur la question de l’autonomisation. Ils sont toutefois tous deux engagés contre le groupe Etat islamique qui sévit en Irak et en Syrie. Un ennemi visiblement commun avec Ankara qui a décidé de mener ses premières frappes vendredi contre les positions des hommes d’Al-Baghdadi. Un engagement qui lui fait désormais courir de nouveaux risques sur son propre territoire. En plus d’un risque d’attaques terroristes de l’EI, la Turquie fait face à des menaces insurrectionnelles du côté des activistes kurdes.

    *Source : Le leader des Kurdes d’Irak Massoud Barzani critique le PKK

    Photo : Massoud Barzani, président de la Région autonome du Kurdistan d’Irak


  • 28 Juillet 2015

    Publié par Michel El Diablo

    GRÈCE: Mettre les POPULATIONS dans un sentiment D’IMPUISSANCE

    Dans ses célèbres conférences, l’historien Henry Guillemin, nous rappelait une phrase, datant de 1897, de Maurice Barrès, maître à penser de la droite nationaliste française, : « la première condition de la paix sociale est que les pauvres aient le sentiment de leur impuissance. » Ce paradigme éclaire le résultat des négociations menées par Alexis Tsipras. Les citoyens furent appelés par leur premier ministre, à se prononcer, à travers un référendum, contre les propositions de l’UE qui furent rejetées par 61% des votants. A la suite, Tsipras accepte un accord encore plus défavorable pour les populations grecques. De plus, tout en se soumettant au dictat de l’UE, il déclare : « je ne crois pas à cet accord. C’est un mauvais accord pour la Grèce et pour l’Europe, mais j’ai dû le signer pour éviter une catastrophe »

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    Double pensée

    Tsipras développe ici une procédure de double pensée qui consiste à annuler un énoncé en même temps qu’il est prononcé, tout en maintenant ce qui a été préalablement donné à entendre. Ainsi, le citoyen doit avoir la capacité d’accepter des éléments qui s’opposent, sans relever la contradiction existante. Il possède alors deux visions incompatibles. .Énoncer en même temps une chose et son contraire, produit une désintégration de la conscience. Il n’est plus possible de percevoir et d’analyser la réalité. Dans l’incapacité de mettre l’émotion à distance, on ne peut plus qu’éprouver le réel, lui être soumis et non le penser et de l’organiser.

     

    Le déni de l’opposition entre les deux propositions empêche toute représentation. Cette procédure est nommée clivage par la psychanalyse. Elle interdit tout jugement et entraîne une indifférenciation des éléments de la réalité. La dé-construction de la faculté de symboliser empêche la formation d’une mémoire et s’oppose ainsi à la constitution d’un nous. Nous transformant en monades, le discours a alors un effet de pétrification face à la toute puissance des institutions européennes et enferme dans la psychose : aucune autre politique n’est possible.

     

    George Orwell a déjà décrit dans 1984, le dispositif de « double pensée » qui consiste à « retenir simultanément deux opinions qui s’annulent, alors qu’on les sait contradictoires et croire à toutes deux. » Il avait déjà identifié ces « principes de l’asservissement » qui destituent l’individu de toute capacité de résistance, qui ont pour fonction d’effacer chez le sujet « tout souvenir de l’existence d’un désir possible de résistance »

     

    Primauté de l’image.

    La capitulation ne remet pas en cause l’image du premier ministre : « on ne peut pas me reprocher de ne m’être pas battu. Je me suis battu jusqu’où personne ne s’est battu.. » Cependant, l’on sort d’une politique d’affrontement pour occuper une place de victime. L’iconographie produite par l’idéologie victimaire. possède deux faces, à la fois l’image du héros, celui qui s’est battu plus que tout autre, et celle de la victime. Ainsi, la mère d’Alexis, Aristi Tsipras, 73 ans, raconte à l’hebdomadaire people Parapolitika : ”dernièrement Alexis ne mange plus, ne dort plus, mais il n’a pas le choix, il a une dette envers le peuple qui lui a fait confiance“. Son épouse ajoute : “Je ne le vois plus que rarement. Il va de l’aéroport au Parlement. Il n’a pas le temps de voir ses propres enfants, comment pourrait-il me voir moi ?” . Tout se réduit à la souffrance de la « belle âme », celle d’un ‘homme politique fidèle, mais blessé.

     

    L’enjeu de l’affrontement se déplace de l’opposition entre des forces sociales au conflit intérieur du premier ministre. Les populations sont ainsi dépossédées de la matérialité de leur résistance au profit de la sauvegarde de l’image de leur premier ministre. Or, ce dernier s’est totalement plié aux exigences des créanciers et accepté toutes les surenchères de ces derniers.

     

    L’austérité comme seule politique possible.

    La « politique d’austérité » imposée au pays a déjà, en cinq ans, fait baisser de 25% à 30%, selon les différentes estimations, le PNB du pays et d’avantage le niveau de vie de la grande majorité de la population, les hauts revenus ayant été peu touchés par les mesures prises. Le plan imposé ne peut qu’accentuer cette tendance : austérité accrue et augmentation relative de la dette. La Grèce ne pourra pas faire face à ses engagements, ce qui impliquera une nouvelle intervention extérieure. La sortie de la Grèce de la zone euro pourrait être simplement reportée. De plus, la Grèce perd l’essentiel de ce qui lui restait de souveraineté nationale, car elle doit se conformer à des mécanismes de coupes automatiques de ses dépenses et soumettre ses réformes au bon vouloir des institutions européennes. Où se situe la « catastrophe », dans un nouvel affaiblissement rapide et programmé du pays ou dans une sortie de l’Euro permettant un défaut sur la dette et ainsi une possibilité de relance de l’activité économique ?

     

    Propager un sentiment d’impuissance dans l’ensemble de l’UE.

    L’attaque contre le désir de résistance des populations prend tout son sens, non seulement en Grèce, mais aussi au niveau de l’UE. Tsipras a voulu croire que ce qu’il considérait comme tabou : un « Grexit » induisant un démantèlement de la zone euro, l’était également pour ses interlocuteurs. Or, pour les dirigeants de l’UE et principalement pour l’Allemagne, la construction européenne est destinée à disparaître dans le futur grand marché transatlantique. L’attitude de l’Allemagne qui, aussi bien au niveau de la lutte contre la fraude fiscale que celui de l’attaque contre l’euro, a fourni un appui à l’offensive étasunienne. Cette volonté de mettre la zone euro en difficulté est confirmée par le refus réitéré de diminuer la dette grecque. Cette attitude est cohérente avec l’engagement privilégié de cet Etat européen dans la mise en place d’une union économique avec les Etats-Unis. La dissolution de l’UE dans cette zone politique et économique ne peut se faire qu’au prix d’un important recul du niveau de vie et des libertés en Europe. Les populations de l’UE devront consentir au démantèlement de leurs acquis. L’expérience grecque conduisant à un sentiment d’impuissance face à ces politiques dévastatrices révèle alors son enjeu.

     

    Jean-Claude Paye
    22 juillet 2015

    Mondialisation.ca

    Jean-Claude Paye sociologue, auteur de l’Emprise de l’image, Yves Michel 2012.

    LU SUR CANEMPECHEPASNICOLAS 

    SOURCE:


  • ce que l'Etat a oublié, c'est que le sentiment d'injustice a des ressorts insoupçonnés...

    Vallauris : le roi arrive, la République s'efface

     

    Le roi d'Arabie Saoudite, Salmane ben Abdelaziz Al Saoud, est arrivé en France hier soir, samedi 25 juillet 2015. Installé dans sa résidence à Vallauris, dans les Alpes-Maritimes, la polémique sur sa venue s'est cristallisée autour de la privatisation temporaire de la plage attenante à sa propriété.

    Deux éléments sont particulièrement choquants dans cette affaire : les faits et les justifications données par l'Etat.

    CazeneuveVallauris2

    Les faits :

    Interdire d'accès au public une plage publique au bénéfice d'un individu isolé ou d'un groupe restreint de personnes est contraire à la loi littorale. Cette loi, qui, d'ordinaire, s'applique avec fermeté au quidam, est, cette fois-ci, allègrement contournée par l'Etat qui autorise sa transgression. "Selon que vous soyez puissant ou misérable..." disait La Fontaine. Malheureusement, cette entorse n'a rien d'une fable et révèle une violence symbolique que l'Etat, visiblement, a sous-estimée.

    L'espace public, la chose publique, c'est la Res Publica, notre République. Son libre accès et son égal usage sont le socle de l'égalité républicaine. Sa privatisation est le symbole de l'inégalité.

    Des travaux d'aménagement pour interdire l'accès à la plage aux riverains et, inversement, faciliter l'accès à cette plage au roi ont été entrepris sans autorisation. Les riverains interloqués ont alerté la Préfecture qui a assuré avoir fait stopper ces travaux et a précisé que le souverain saoudien s'était mis en conformité avec le droit français.

    Une pétition a été signée massivement (cliquez ici). La presse suit l'événement avec attention. 

    Trois arrêtés préfectoraux ont été pris : interdiction d'accéder à la plage, de survoler la plage et la résidence, de plonger et de naviguer autour de la plage tant que le souverain sera là, c'est-à-dire une bonne partie du mois d'août.

    Mais, encore une fois, c'est le symbole de l'inégalité dont il est ici question bien plus que de la privation concrète d'un droit : le roi arrive, la République s'efface.

    Les justifications données par l'Etat :

    L'Etat s'est exprimé, en deux temps, par la voix du sous-préfet de Grasse, Philippe Castanet.

    Dans un premier temps, lors d'une interview donnée à Nice Matin le 22 juillet, le sous-préfet donne une justification proprement hallucinante du non respect du droit républicain : l'argent.

    Le sous-préfet précise : "Si l'enjeu d'un visite du roi d'Arabie Saoudite avec plus de mille personne à ses côtés n'a aucune importante, qu'on le dise clairement." Selon lui, cette visite va "faire tourner l'industrie touristique", le roi venant avec "une suite qui va énormément consommer" et qui "a réservé 400 chambres" via l'ambassade et "un nombre équivalent à titre privé".

    Voilà pour l'argument touristique. Le sous-préfet a visiblement oublié ses leçons sur la distinction entre intérêt général et intérêts privés. Mais il enfonce le clou : le souverain saoudien, dont le pays est "engagé dans des conflits au côté de la France" (...) "a fourni un milliard d'euros pour équiper l'armée libanaise en armes françaises."

    Tout est dit. Acheter ou faire acheter des armes françaises vaut bien le sacrifice temporaire d'une plage, et de l'égalité républicaine avec.

    Bref, la République s'achète, c'est le représentant de l'Etat qui nous le dit.

    Ce n'est pas le droit qui s'impose, ce n'est pas même la personnalité du roi en question qui pèse dans la balance, c'est l'argent qui est roi.

    Dans un second temps, en répondant au Monde, le sous-préfet de Grasse donnera un argument plus diplomatique : « Dans le contexte actuel, il est impossible de faire coexister un chef d’Etat en exercice, qui plus est engagé sur des terrains de guerre, avec des riverains (...). La France a le devoir de protéger les chefs d’Etat des pays alliés qui la visite, et l’Arabie saoudite en fait partie. »

    Ce que ne dit qu'à demi-mots cette déclaration, c'est que l'Arabie Saoudite, longtemps soupçonnée de financer le terrorisme, s'est convertie à la lutte contre le terrorisme et contre l'argent du terrorisme et est devenue récemment un allié stratégique indispensable contre Daesh.

    Peu importe donc, que l'on bafoue la loi pour le chef d'un Etat faisant le lit du fondamentalisme depuis des décennies, appliquant la charia de façon intransigeante et procédant à de nombreuses persécutions en violation totale du droit international, en témoigne si besoin les châtiments infligés à Raif Badawi (cliquez ici).

    La raison d'Etat a ses raisons que la raison ne connaît pas. Mais ce que l'Etat a oublié, se faisant, c'est que le sentiment d'injustice a des ressorts insoupçonnés, et que la violence symbolique de l'inégalité alimente colère et ressentiment.

    C'est pourtant bien François Hollande qui avait promis une "démocratie exemplaire".

    Et l'on s'étonne que les citoyens n'aillent plus voter...

    Par David Nakache 

     
    Ce roi raciste, obscurantiste, sexiste, homophobe... Et les adjectifs nous manquent pour le qualifier... Ce monstre, habillé en Djelaba et trainant des babouches vient de débarquer chez nous avec 1000 esclaves dont son harem qui compte 53 femmes dont 16 sont des filles,offertes au roi et qui ont moins de 13 ans ! Les mille et une horreur à Vallauris dans le pays de Voltaire ! Cela se passe en France en 2015 ! Rien à dire d'autre... Si ! Vive la Révolution Française ! Vous savez ce qui m’attriste par-dessus tout ? Ce n’est pas la monstruosité légendaire de ces dictateurs arabes. Nous avons tristement l’habitude de leur cruauté, leur mocheté et leur laideur spirituelle! Ce qui m’attriste, c’est la diplomatie française, déshonorante dans ce cas précis, qui dans l’avilissement se met à lécher les babouches d’un tel monstre ! Et pourquoi ? Pour quelques barils de pétrole et pour une vente des rafales au profit de Dassault !
     
     
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