• 16 Août 2017

    Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

    Pressé par les consommateurs, Stéphan Travert communiquera enfin le nom des produits contaminés et la date de mise sur le marché. Mais "seulement pour les lots à des taux supérieurs à la limite autorisée". Et les pauvres couillons qui croyaient que le Fibronil était strictement interdit dans la chaîne alimentaire...

    Et bien non, il y a des normes fixées par l'UE du capital. De plus, le radical de gôche, passé ministre dans un gouvernement de droite et de droite, n'impose aucune contrainte à la grande distribution: "Les enseignes qui le souhaitent pourront informer leurs clients par des affichettes en magasin".

    Et aucune enquête française sur la tricherie organisée, parce que le capitalisme, vecteur de tous les maux dans notre société, reste et restera toujours libre et non faussé.

    Ainsi, en toute impunité, des chaînes de distribution basées en France, achètent à bas coût des oeufs d'ailleurs alors que la filière française pouvait les servir en totalité. Et une société chimique des Pays-Bas a vendu un insecticide libre et non faussé à des producteurs de poules en batterie. Lequel insecticide a été fabriqué par une société belge qui se serait approvisionnée en Roumanie en toute légalité marchande. Roumanie, Pays-Bas et Belgique étant membres de l'UE du capital. Pays-Bas et Belgique étant même états fondateurs de l'ancêtre de l'UE dont à l'époque le CGT disait tout le mal lorsque le gouvernement socialiste et l'Assemblée nationale avalisaient le Marché commun.

    Dites les copains, c'est pour quand l'Europe sociale et démocratique des travailleurs?

    Vous remarquerez que je n'emploie pas le terme "camarade". Il paraît que ça fait ringard. Comme la lutte des classes sans doute. Non?

    Bon, en attendant, le Fibronil, vous le dégusterez en omelette, sur le plat ou à la coque, ou dans dans la pâtisserie?

    Scandale sur les oeufs contaminés: le ministre français de l'Agriculture fait dans le flou capitaliste


  • Bonjour, voici la lettre d’information du site « CAPJPO - EuroPalestine » (http://www.europalestine.com)
    Si vous ne visualisez pas cet email lisez-le sur le site
    http://www.europalestine.com

    Publication CAPJPO - Europalestine
     
    Les messages de félicitations n’ont cessé d’affluer vers les députés sud-africains qui a rejeté la demande d’une délégation israélienne souhaitant les rencontrer.
    L’ANC, le parti majoritaire au parlement sud-africain, celui qui s’est battu aux côtés de Mandela contre l’apartheid, a voté unanimement contre... (suite)
     
       
     

     


  • Loi Travail XXL, 30 ans de recul social ! Ça suffit !!! 17 Août 2017

    Ces dernières décennies sont caractérisées par une véritable offensive progressive contre nos conditions de vie et contre nos droits, offensive menée à pas de charge depuis l'arrivé de Macron à la direction de l’état. Il nous faut reconnaître que nous sommes de plein pied dans l’étape vers le véritable objectif de ceux qui tiennent les manettes : le retour au temps joyeux de Zola, où nous n'avions rien et où ils avaient tout.  
     L’analyse de la politique économique et sociale de ces dernières années, des divers gouvernements successifs, démontre l’arrogance et l’agressivité de la réaction au pouvoir. Leurs offensives incessantes et implacables se traduisent par un véritable coup d’état social permanent, s’effectuant sous nos yeux, et, nous refoulant constamment en arrière. Aujourd’hui, ou que l’on regarde, on voit les signes d’une société qui fait marche arrière.
    Tous nos acquis sociaux sont en train d’être éradiqués les uns après les autres. Ils nous dérobent tout ! notre retraite, notre sécurité sociale, nos allocations chômages, nos 35 heures. Le code du travail est vidé de sa substance principale. Dans le même temps, tous ce qui constitue un «fardeau » et une entrave à la sauvegarde et à la progression du capital et de ses profits doit-être liquidé : les systèmes de protections sociales, les droits syndicaux, les services publics. La grande braderie des gouvernements précédents continue, est comme pour les soldes, liquidation totale !, tout doit disparaître !, tout doit être privatisé. L’avidité du capital est sans limite : hôpitaux, écoles, H.L.M., tous doivent répondre ainsi à la soif de nouveaux profits qu’exige l’appétit du capital.
    Le capital veut pouvoir embaucher ou jeter les salariés comme les spéculateurs achètent ou vendent des actions.
    Pour Gattaz l’honorable représentant de l’internationale du profit, seul compte à ses yeux, la progression du pouvoir d’achat du capital, auquel rien ne doit y résister et s’y opposer. Il s’agit donc de démolir progressivement, mais le plus rapidement possible, toutes les conquêtes sociales obtenues par le mouvement syndical et politique depuis plus de 150 années. Conquêtes, le plus souvent obtenues, par des luttes longues et acharnées. Tous nos acquis qui nous servent de sauvegarde contre la paupérisation et la précarisation de nos vies, sont autant de survivance de « la lutte des classes » qu’il faut bannir définitivement de la société. Il obtient tout simplement un retour aux XIX siècle, ou le « contrat de travail » était soumis au régime du « louage de service » de l’article 1780 du Code Civil.
    Il n’y a pratiquement aucuns salariés, aucuns retraités et aucuns jeunes – en dehors de la sphère étriquée des familles capitalistes – qui n’est rien à craindre face à cette offensive, orchestrée par la classe dirigeante pour le compte de la minorité parasitaire que forme les familles capitalistes et qui sont bien décidé à exercer leur pouvoir de gouvernement, menaçant tous les aspects de la vie.
    Le capitalisme et un système rapace et impitoyable. Il livre une guerre économique permanente, dans laquelle les salariés tiennent lieu de « chair à canon », cependant que les capitalistes encaissent le butin. Dans leur lutte pour la domination des marchés, ils dressent une entreprise contre une autre, un pays contre un autre. Le camps qui l’emporte est celui qui paie les salaires les plus bas et n’est pas handicapé par ces « fardeaux » que sont les systèmes de protection sociale, les droits syndicaux, les services publics.
    Il est donc temps de déployer la force de notre classe !
    Car les forces de l'argent ont décidé qu'elles en avaient marre de concéder des miettes aux pauvres pour avoir la paix. Ce sont nos exploiteurs qui ont décidé que nous étions des gêneurs, des surnuméraires, des empêcheurs de jouir de tout comme des porcs. Alors, ils reprennent tout : le droit de se reposer après une vie de labeur, le droit de ne pas vieillir dans la misère, le droit d'être soigné, le droit d'être instruit, le droit d'être convenablement nourris, le droit d'être correctement logé, le droit d’être protégé, le droit à une vie décente.
    Si nous faiblissons, nous sommes perdus. Ils sont à l'affût, avec la suite de leur programme ignoble : encore des remboursements en moins, encore des subventions qui s'assèchent, encore des taxes qui frappent dur les plus pauvres, encore des restrictions, encore de l’austérité, encore de la déconstruction sociale, encore, encore, comme une litanie, encore, encore, comme notre sang qui s'écoule doucement sur les pavés, encore, encore, comme la curée de la meute, encore, encore...
    Nous sommes au cœur d'une véritable guerre des classes, une guerre sociale, dont nous n'avons plus le droit à la défaite. Si nous fléchissons maintenant, ils nous achèveront demain. Nous faire trimer jusqu'à la tombe n'est que le début, avant le retour à l’esclavage !

    Le 12 en grève, dans la rue et on y reste !!!


  • Le 12 Pour une riposte à la hauteur de l’agression ! 16 Août 2017

    Nous faisions face à un adversaire implacable, doté d’une stratégie réfléchie, concertée et centralisée, mettant tous ses atouts dans la balance pour parvenir à ses fins. De notre côté, par contre, le combat a souvent un caractère éparpillé. Les différents détachements des opposants au coup d'état social,  avance en ordre dispersé. Il nous manque une stratégie de lutte collective et coordonnée. Cette situation s’explique en grande partie par le comportement des directions confédérales.

    Il faut  tirer les leçons des grandes luttes de ces vingt dernières années, et notamment celle de l’automne 2010 contre la casse des retraites et celle de 2016 contre la loi El Komri. A elles seules, de grandes journées d’action ne feront  pas reculer le gouvernement.  Sa grande hantise, ce qui le forcerait à reculer, c’est le développement d’un mouvement de grève reconductible embrassant un nombre croissant de secteurs économiques. A l’automne 2010 et au printemps 2016 différentes catégories de salariés avaient engagé un mouvement de grève reconductible : cheminots, travailleurs des raffineries, éboueurs et transporteurs routiers, entre autres. Mais les dirigeants syndicaux ne faisaient rien pour soutenir et développer ce mouvement ; ils se contentaient d’organiser des « journées d’action » à intervalle régulier, qui, fatalement, ont fini par moins mobiliser. Isolés, les travailleurs en grève reconductible ont alors cessé leur mouvement.

    Les gouvernements ont  tenus bon, malgré plusieur  millions de personnes dans les rues. Il nous faut tirer les leçons de ces défaites, car le gouvernement actuel n’est pas moins déterminé à faire passer sa contre-réforme scélérate que ne l’était le gouvernement Fillon en 2010 ou le gouvernement Valls en 2016 !

    Le potentiel de mobilisation des travailleurs et des étudiants est immense. Dans les entreprises, la colère gronde contre la dégradation sans fin des conditions de vie, de travail  que les « réformes » des gouvernements UMP, PS  et maintenat Macron ont imposées au plus grand nombre. Les mouvements de 2010 et 2016 sont dans toutes les têtes. Cette situation a beaucoup joué dans la décision de Macron de passer en force cette été et par ordonnaces ! Mais ce n’est pas la seule raison. Pour le gouvernement, c’est aussi une tactique permettant de négocier les reculs sociaux avec les syndicats capitulards.

    l’expérience des dernières grandes mobilisations  prouve que la stratégie des « journées d’action » sans lendemain, même massives, n’est pas suffisante pour faire reculer le gouvernement, en particulier dans le contexte d’une crise profonde du capitalisme. La responsabilité des directions syndicales est donc de préparer dès à présent, avec énergie, un mouvement de grève reconductible, dans le but de paralyser durablement l’économie.

    Malheureusement la radicalisation des bases syndicales ne trouve pas d’expression adéquate au sommet. En conséquence, des organisations de base vont prendre des initiatives indépendantes de la stratégie des directions confédérales, voire contre la volonté de celles-ci :  Le « Front social », qui regroupe un nombre croissant de structures syndicales, en est un bon exemple. Les mobilisations à l’appel du Front social ont eu un certain succès. Son dirigeant le plus connu, Mickaël Wamen, est un orateur et un lutteur talentueux. Il a acquis une autorité importante. Il critique ouvertement les directions syndicales, y compris de la CGT, pour leur refus d’organiser sérieusement la lutte.
    Dans la mesure où l’émergence du Front social exprime la radicalisation des bases syndicales, il pourrait devenir un véhicule de mobilisations massives, à l’avenir. Il est donc possible qu’il joue un rôle important – et contribue, au passage, à l’émergence d’un courant de gauche dans le mouvement syndical.

     Pas de négociation ! Qu’y a-t-il à négocier, dans ce projet de loi dont chaque article est un recul ? Rien ! Il faut lutter pour son retrait pur et simple et de la loi El Komri. Il faut rejeter la manœuvre des « négociations » avec un gouvernement uniquement disposé à « négocier » la régression sociale.

    "La régression sociale ne se négocie pas, ELLE SE COMBAT !"


  • Bonjour, voici la lettre d’information du site « CAPJPO - EuroPalestine » (http://www.europalestine.com)
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