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    La lettre de Gérard  CHAROLLOIS    le dimanche 13 août 2017 

    TEL 06 76 99 84 65 

     

     

    Moraliser la vie politique ?

     

     

     

    Pour feindre de répondre au malaise dans la démocratie, à la crise de confiance des citoyens dans les élus, au retrait de beaucoup de sujets du Marché du débat public et des élections, les dirigeants ont lancé une opération « Moralisation de la vie politique ».
    Or, il s’agit d’un leurre.
    Qu’un parlementaire emploie son conjoint ou son enfant en qualité d’attaché et de collaborateur n’a rien de choquant sous réserve, bien évidemment, qu’il ne s’agisse pas de détournements de fonds publics sous couvert d’un emploi fictif. Le scandale "dit FILLON" pourrait tenir non pas au fait qu’il ait engagé son épouse, mais qu’il ait offert à celle-ci un pseudo-emploi.
    Il est indifférent qu’un décideur prenne sa compagne comme secrétaire ou qu’inversement il prenne sa secrétaire comme compagne.
    Ce qui constitue un délit correctionnel consiste à créer de faux emplois pour octroyer à sa famille de l’argent public.
    Le parlement pouvait utilement créer des organes de contrôle du sérieux des recrutements d’attachés parlementaires et aggraver les peines, notamment d’inéligibilité définitive pour les escrocs, sans avoir à prohiber les emplois familiaux.

     


    Le problème est ailleurs.
    Un second volet de la loi de cet été tient à la suppression de la « réserve parlementaire », ces fonds publics dont pouvait disposer librement, donc arbitrairement, chaque député et sénateur.
    Ainsi, nous vîmes ces années passées des élus détourner cet argent public au profit de la mafia cynégétique, c’est-à-dire en faveur d’un lobby qui n’en a aucun besoin et dont les agissements vont à l’encontre de l’intérêt général de la préservation de la nature.
    Cette suppression est une bonne nouvelle au regard de la médiocrité de trop d’élus irresponsables dont les largesses au frais de la collectivité n’étaient dictées que par des considérations vilement clientéliste.
    La vie politique ne sera pas moralisée et surtout le malaise dans la démocratie perdurera car le mal est profond et, à terme, létal.

     


    Le mal tient à ce que les démocraties se meurent, victimes de la dépossession du pouvoir par l’argent, la finance, les milieux d’affaires.
    Les peuples s’imaginent encore, bien que l’illusion commence à se dissiper, élire leurs dirigeants, alors qu’ils lui sont imposés par le monde de l’argent via, d’une part, le financement des campagnes électorales, d’autre part, par le conditionnement distillé par les médias, propriétés des ploutocrates.
    Ainsi en France, 80% des médias appartiennent à neuf milliardaires qui, par ailleurs, peuvent lancer, à partir de rien, leur candidat et un parti.
    Le mécanisme a été très visible, en France, avec la promotion de celui qui, sans parti, devait conquérir l’Elysée et l’assemblée nationale en quelques mois.
    Mais le processus était déjà à l’œuvre, de manière masquée lors des précédents scrutins. Les citoyens moins avertis, moins observateurs, pouvaient imaginer que les présidents de la république avaient bénéficié, pour accéder au pouvoir, des moyens financiers et militants de grands partis politiques préexistants et que les millions d’Euros nécessaires à la campagne provenaient des cotisations des adhérents et des ventes militantes de gadgets, naïveté bien utile au Système.
    Loin de n’affecter que la « démocratie » française, ce mécanisme vicie la plupart des pays, atteignant des sommets caricaturaux aux USA.
    Cette mort de la démocratie devrait davantage préoccuper que les petites turpitudes, les magouilles subalternes de ces élus qui arrondissent les comptes en banques de leurs rejetons !
    N’étant pas un adepte de la « terreur et la vertu », tout ceci pourrait nous laisser indifférent.
    Après tout, que les milliardaires envoient leurs commis en mission dans les organes étatiques nourrirait volontiers mon mépris si cela n’avait pas des conséquences pratiques.

     

     


    Ce qui me préoccupe est que le Système détruit le vivant et conduira à une catastrophe mondiale, une remise en cause de la viabilité du globe.
    En effet, le Système véhicule un dogme obsessionnel : tirer le profit maximum de toute chose et de tout être.
    La caste financière porte une idéologie mortifère fondée sur l’exploitation des animaux, de la nature et des humains n’appartenant pas au « premier cercle », celui qui détient le seul et vrai pouvoir.
    Comment ne pas éprouver un vertige horrifié devant le sort fait aux animaux dans cette société de rentabilité frénétique, génératrice d’usines à viande, à lait et à oeufs ?
    Comment ne pas constater que les espaces naturels sont progressivement mais inéluctablement absorbés par « l’aménagement » ?
    Comment ne pas comprendre qu’à force d’économies, de flexibilité, de réformes, les humains perdent pied avec la réduction des services publics et l’augmentation de la pression de la rentabilité ?
    Mais silence, on fonce à grande vitesse vers le précipice et l’orchestre joue une assourdissante musique.

     

     

     

    Gérard CHAROLLOIS
    CONVENTION VIE ET NATURE

    FORCE POUR LE VIVANT


  • Franceole, seules usines de production de mat d’éolienne menacées de fermeture. Hulot laisse faire !

    Publié le 13 août 2017 par FSC

    SOURCE : le site du PRCF Initiative communiste

    Franceole est la seule entreprise qui produit des mâts d’éolienne en France, elle est installée sur deux sites : à Longvic près de Dijon où elle emploie une soixantaine de personnes et au Creusot où il y a une bonne centaine de salariés.

    Alors que Hulot a promis le développement de la filière éolienne en France, les actes prouvent le contraire, avec une nouvelle fois le risque de fermeture d’une capacité de production industrielle en France, au profit de production délocalisée en raison du dumping social et salarial impulsée par l’Union Européenne

    __________

     

    La parole à J Bertrand délégué syndical CGT de Franceole

    Quelles sont les raisons de ce mouvement ?

    Le 16 mai les représentants du personnel ont été informés en CE que la situation de l’entreprise serait examinée au tribunal le 17 pour une mise en redressement judiciaire, ce qui ne laissait absolument pas le temps d’étudier le dossier et, notamment, de faire une expertise comptable.

    Les travailleurs du Creusot sont en grève à 100% depuis le début du mois de juillet et ils bloquent toutes les expéditions de mâts. La CGT est le seul syndicat sur le site. A Longvic où aucun syndicat n’existe les travailleurs ne sont pas en grève et la direction cherche à opposer les deux sites en promettant que tous les emplois de Longvic seront sauvegardés et en disant que ce sont les ouvriers du Creusot qui bloquent la production de l’entreprise.

    Les conditions de travail sont dures pour des salaires faibles : 1670 Euros brut en moyenne et rien en participation. La tension monte parmi les ouvriers/

    Comment est-il possible qu’une usine produisant des éoliennes, a fortiori la seule en France, soit en redressement judiciaire ?

    Beaucoup d’éoliennes sont importées. A titre d’exemple Franceole a installé 19 mâts d’éoliennes sur un parc à Rougemont, et à côté il y avait une trentaine de mâts qui venaient de Chine. D’autres mâts viennent d’Espagne.

    Outre les militants franchement communistes les travailleurs ont-ils reçu des soutiens ?

    L’après-midi de notre visite ils attendaient des militants de la France insoumise, par contre aucune autre formation politique ne s’est manifestée en tant que telle. Benoît Hamon était venu visiter le site pendant sa campagne des présidentielles mais ne s’est pas manifesté depuis le début du mouvement, à noter que Arnaud Montebourg qui l’avait accompagné dans sa visite d’Areva au Creusot n’avait pas jugé utile de venir à Franceole.

    Les représentants des travailleurs ont rencontré trois fois le maire PS du Creusot, David Marti, ils ont le sentiment qu’il a le souci de la pérennité d’une activité industrielle sur le site mais pas forcément du maintien de l’activité de production d’éolienne.

    Ils ont écrit 5 fois à Nicolas Hulot qui n’a même pas daigné accuser réception de leurs courriers.

    Depuis notre rencontre : inaction de Hulot, sabordage de la capacité de production

    Le 24 juillet le tribunal a accepté un repreneur qui ne fait pas du tout la même chose et qui ne s’engage à conserver sur le site qu’une quarantaine d’emplois et propose une trentaine de reclassements sur les autres sites de son groupe très loin du Creusot. Beaucoup d’ouvriers dont les femmes ont un emploi sur le Creusot ne sont pas prêts à accepter.

    Le 2 août le ministre de la transition énergétique, Nicolas Hulot, était l’invité de France Inter, il a osé dire qu’il comptait développer le parc d’éoliennes et n’a pas eu un seul mot pour la situation de Franceole.


  • Champion de marche!

    In dessin on 13 août 2017 at 15:13

    marcheBravo aux trois superbes champions du monde d’athlétisme français, et mention spéciale pour le marcheur Yohann Diniz dont la victoire doit avoir un goût particulier pour Emmanuel Macron.


  • La poudrière du Proche-Orient


    Par Ibrahim Tabet – Le 9 août 2017

     

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    Le Proche-Orient est une véritable poudrière. Cette expression fait référence à celle de « poudrière des Balkans » présentée comme une des causes de la Première Guerre mondiale, bien que celle-ci ait été provoquée par le jeu des alliances et les rivalités des grandes puissances européennes instrumentalisant les nationalismes des petites nations balkaniques. Une autre expression empruntée à cette époque est celle de « balkanisation » pour désigner le risque de fragmentation de l’Irak, de la Syrie, et peut-être d’autres pays de la région.
     

    Même si le scenario d’une nouvelle guerre mondiale est à écarter, il existe des analogies entre les deux contextes : mêmes interventions déstabilisatrices des grandes puissances, même instrumentalisation politique du religieux et existence d’États à la fois en conflit entre eux et en proie à des contradictions internes. Peu de régions au monde représentent aujourd’hui autant d’enjeux géostratégiques et suscitent autant d’ingérences de la part des puissances internationales que le Proche-Orient. Les navettes d’Henri Kissinger entre les trois belligérants de la guerre israélo-arabe de 1973 et l’implication inlassable de Washington en faveur d’un règlement du conflit israélo-arabe traduisent cet intérêt disproportionné par rapport à son poids au niveau mondial.

    Si la création d’Israël et les ressources pétrolières de la région suscitant toutes les convoitises figurent parmi les causes principales de l’instabilité et des violences qu’elle n’a cessé de connaître, celles-ci sont également dues à des facteurs endogènes,  tels que la faillite des régimes autoritaires arabes, la crise générale de l’islam, ou l’hétérogénéité religieuse ou ethnique de pays comme l’Irak, le Liban ou la Syrie. Et aucune région n’a été et ne reste potentiellement l’épicentre d’autant de conflits explosifs : occupation de la Cisjordanie, ambitions hégémoniques de la République islamique iranienne suscitant l’hostilité des États-Unis, d’Israël et des pays arabes sunnites, résurgence de l’antagonisme millénaire entre sunnites et chiites, montée du fanatisme islamiste, apparition d’organisations djihadistes telles que Daech, menace terroriste débordant largement la région, guerres « civiles » en Irak et en Syrie impliquant les puissances régionales et internationales, risque d’éclatement d’une nouvelle guerre, destructrice pour le Liban, entre Israël et le Hezbollah, répercussion sur la Turquie de l’émergence d’entités kurdes en Irak et en Syrie.

    S’agissant des pays formant ce qu’on appelait le « croissant fertile », la fabrication de cette nouvelle poudrière remonte aux accords Sykes-Picot et surtout à la déclaration Balfour. Si l’on peut critiquer la manière dont la France et la Grande Bretagne s’en sont partagé la mainmise et le tracé de leurs frontières, celles-ci ne se sont pas avérées aussi artificielles que ne le prétendent les nationalistes arabes. Ainsi se sont développés entre temps des nationalismes irakien, syrien, libanais et jordanien, et la responsabilité de l’implosion de l’Irak et de la Syrie ne saurait être imputée aux anciennes puissances coloniales. Il n’en est pas de même de la création d’Israël qui a non seulement été à l’origine de quatre guerres israélo-arabes majeures (1948, 1956, 1967 et 1973) et de trois invasions du Liban (1982, 1996 et 2006) et reste sans doute la cause principale de la déstabilisation de la région.

    Ces guerres ainsi que la guerre dite civile du Liban (1975-1989) n’ont toutefois pas débordé de la région ni menacé la paix mondiale malgré la rivalité entre l’URSS et les États-Unis. Elles n’ont pas non plus eu autant de répercussions sur l’Europe à travers le terrorisme et l’afflux de migrants que celles qui font rage en Syrie et en Irak. On aurait même pu espérer que le processus d’Oslo débouche sur une paix israélo-arabe, mais celui-ci n’a été qu’un leurre qui a permis à l’État d’Israël de gagner du temps pour étendre la colonisation en Palestine. Le blocage de ce processus est toutefois loin d’être la seule cause de l’explosion de la poudrière proche-orientale. L’étincelle qui y a le plus contribué a été l’invasion de l’Irak en 2003 par une coalition menée par les États-Unis. Outre la désintégration de l’Irak, celle-ci a eu pour effet d’ouvrir un boulevard à l’Iran, d’exacerber l’antagonisme chiito-sunnite et d’entraîner la naissance de Daech. Il y a eut ensuite l’intervention militaire occidentale aux effets catastrophiques en Libye. Puis a éclaté en 2012 la guerre en Syrie, sans doute un des conflits les plus complexes de l’Histoire de par le nombre de ses protagonistes locaux, régionaux et internationaux et la multiplicité de ses enjeux géostratégiques, confessionnels et pétroliers ; le pays se trouvant au débouché des hydrocarbures du Golfe vers la Méditerranée et le seul point d’ancrage de la Russie dans la région.

    Aujourd’hui l’avenir des pays arabes n’incite guère à l’optimisme. Vieux de 70 ans le conflit israélo-palestinien égalera probablement la durée de la guerre de Cent ans. Et l’antagonisme millénaire entre chiites et sunnites rallumé par le déclenchement de la révolution islamique iranienne en 1979 n’est pas prêt de s’éteindre. L’on peut aussi faire un parallèle historique entre la guerre de Trente ans en Europe au XVIIe siècle et la guerre qui fait actuellement rage en Syrie, tant au niveau de sa dimension confessionnelle et du nombre de protagonistes locaux régionaux et internationaux qui y ont pris part. La prise inéluctable de Raqqa après celle de Mossoul risquent d’être des victoires à la Pyrrhus qui n’élimineront pas le danger terroriste et aliéneront d’avantage les sunnites.

    Le Liban fait face à la menace existentielle que fait peser sur son équilibre communautaire la présence d’un million et demi de réfugiés syriens. Le nombre de chrétiens d’Orient se réduit comme peau de chagrin. Les problèmes démographiques, économiques et sécuritaires de l’Égypte soumise à une dictature militaire sont inextricables. L’unité des pays arabes du Golfe vient de voler en éclat. Et la stabilité de l’Arabie saoudite risque d’être ébranlée par la chute du prix du pétrole et par l’interventionnisme du nouveau prince héritier tranchant avec la politique étrangère prudente du royaume. Le grand gagnant de ces bouleversements, auxquels il n’est sans doute pas étranger, est Israël et dans une moindre mesure l’Iran. Au point que la question posée par une revue militaire n’est pas si une guerre menée par Israël avec la bénédiction américaine contre le Hezbollah, donc l’Iran, éclatera, mais quand.

    Ibrahim Tabet

    Cet ouvrage a pour thème l’invention et l’évolution de l’idée de Dieu. Une brève histoire qui a commencé à s’écrire il y a seulement dix millénaires. Il décrit le passage de l’humanité de l’animisme au polythéisme puis, pour les « religions du Livre », au monothéisme et la différence entre leur Dieu personnel et le concept d’Absolu impersonnel élaboré par l’hindouisme. Ainsi, l’auteur aborde ici aussi bien la philosophie grecque, le zoroastrisme, le bouddhisme, que les sagesses chinoises ou l’islam, toujours dans le but de comprendre le rapport de l’Homme à l’idée de Dieu.

     

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  • Venezuela : Pour la Paix au Venezuela et le respect de sa souveraineté

    Publié le 12 Août 2017 par Bolivar Infos

     

    Parti de Gauche10 Août 20170

     

    Depuis plus de 4 mois, une partie de l’opposition vénézuélienne, de droite et d’extrême-droite, s’est lancée dans une offensive violente à caractère insurrectionnelle dans l’objectif de renverser la présidence Maduro avant le terme de son mandat en 2018. Les institutions démocratiques issues du scrutin présidentiel de 2013 sont soumises à une forte pression internationale, largement inspirée par le Gouvernement de Donald Trump, et dernièrement secondée par l’oligarchie de l’Amérique du Sud.

     

    Cette opposition ne propose aucune alternative ni compromis. Elle exige le retour à la situation précédant l’arrivée au pouvoir de Chavez. Elle n’hésite même pas à demander l’intervention militaire de pays étrangers.

     

    Faut-il rappeler que l’ONU est la seule instance légitime à œuvrer à la sécurité collective et à produire un droit global ? Nous dénonçons de ce fait les ingérences extérieures. Les Etats-Unis et l’UE doivent respecter l’indépendance du Venezuela. Il appartient au peuple vénézuélien de décider de son avenir.

     

    La solution pour éviter une guerre civile est politique. Elle passe par les urnes. C’est pourquoi nous soutenons l’élection de l’Assemblée Constituante. Elle peut ouvrir la voix d’un dialogue national au service de la paix en inscrivant dans la Constitution les acquis sociaux de la révolution Bolivarienne.

     

    En effet les possibilités de solution négociée pour l’arrêt des violences sont réelles. Cela commence par le respect des élections à venir, solution défendue par le Gouvernement, dont le scrutin régional de fin d’année. L’acceptation de secteurs de l’opposition d’y participer est donc une bonne nouvelle.

     

    Le Parti de Gauche soutient cette solution de paix et le peuple vénézuélien dans La Défense de sa souveraineté et de ses conquêtes sociales.

     

    Christian Rodriguez et Claudio Calfuquir – Commission internationale du Parti de Gauche

    Source: reçu  par mel

    URL de cet article:

    http://bolivarinfos.over-blog.com/ 2017/08/venezuela-pour-la-paix-au-venezuela-et-le-respect-de-sa-souverainete.html