Les précédentes consultations de cette dernière avec le régime Obama sur ces accusations graves ont abouti à
l'assassinat de son fils George Bensouda, neuf jours seulement après la prise du pouvoir par le président Trump. Le ministère russe de la Défense a réagi à ces mises en accusations en déclarant que les Américains continuaient, en ce moment même, à commettre maintenant des «crimes de guerre» en République arabe syrienne.
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Mme Fatou Bensouda |
Fin décembre 2016, la procureure Bensouda a rencontré un énorme "recul" de la part du régime d'Obama et de la CIA qui tentait de mettre un terme à ses enquêtes. Le 19 janvier 2017 elle a reçu un dernier message sournois envoyé par le directeur de la CIA, John Brennan,
l’avisant que "durant une guerre, un tas de choses peuvent arriver «. Ce message menaçant a été suivi d’effets, 10 jours plus tard (donc le 29 janvier) par l’assassinat de son fils George Bensouda, âgé de 33 ans, abattu à St. Paul, Minnesota. Naturellement, les autorités américaines n’ont divulgué cet assassinat que six mois plus tard (soit le 14 juillet), ce qui a permis à la CIA de fabriquer son faux récit dépeignant sans vergogne ce jeune homme comme «troublé» et responsable de sa propre mort.
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George Bensouda, fils du procureur de la CPI Fatou Bensouda, assassiné par la CIA le 29 janvier 2017 |
Le cycle des crimes de guerre américains continue sans résultat
Si les patriotes américains aiment vraiment les États-Unis d'Amérique, ils doivent être honnêtes sur l'histoire sombre de leur pays.
L'histoire qui est si claire à comprendre pour le reste du monde. Comprendre cette histoire clarifie toute ambiguïté à propos de cette question pour savoir pourquoi le reste du monde a peur de l'Amérique et la déteste.
Vietnam
Le massacre de plus de 300 civils vietnamiens par les militaires d’Amérique le 16 mars 1968 dans le village de « My Lai » était l’un des crimes de guerre dans ce temps-là qui a été étudié. Ce massacre n’a pas été révélé pendant près d’un an et demi jusqu’à ce qu’un journaliste appelé «Seymour Hersh» ait présenté les dimensions et les photos de cet événement à la presse; Ensuite, en septembre 1969, l’un des commandants appelé «L.T. Kali» a été accusé d’un meurtre prémédité de six personnes. À la suite des enquêtes de l’armée des États-Unis, 14 autres personnes ont été condamnées d’avoir commis la torture vietnamienne.
L’un des Marines des États-Unis d’Amérique, intitulé « Scott Camille » lors de la guerre du Vietnam, a témoigné de l’utilisation de l’artillerie pour cibler les villages comme divertissement et loisirs pour les soldats. Il a également. Dans cette compétition mortelle, le soldat «gagnant» recevra une bouteille de bière gratuite du soldat perdu.
Irak
« Hart Viges » le soldat américain stationné en Irak, en 2008, a révélé des histoires au sujet du «nombre de personnes tuées» et « les jeux de tuer » lors de l’interrogatoire des soldats en Irak et en Afghanistan, devant le tribunal militaire en Irak. Il a également dit: « Lorsque nous avons effectué des débouchés, nous n’avions pas d’informations et de conseils précis sur une maison particulière ou sur la bonne personne, et nous avons trouvé peu de preuves montrant les civils sont des ennemis. Dans un cas, une arme à feu a été considérée comme une preuve suffisante pour amener toute la famille en captivité».
Peut-être l’exemple le plus célèbre pour les crimes de guerre américains en Irak, est la torture et les abus sexuels des prisonniers à la prison d’Abou Ghraib. Au cours de l’enquête sur l’affaire d’Abou Ghraib, des témoins ont rapporté des violences physiques, sexuelles et psychologiques des prisonniers, et dans un cas, la profanation d’un prisonnier avec un manche à balai.
«Lindy England», une soldate de l’armée américaine qui a servi dans la prison d’Abou Ghraib, a été reconnue coupable d’avoir commis une violence sexuelle, psychologique et physique contre les détenus suite à la publication de photographies représentant qu’elle traîne un prisonnier sur le sol avec une laisse autour de son cou. Elle a été condamnée à trois ans de prison, mais elle a passé seulement la moitié de trois ans en prison.
Ce sont des exemples rares que le système de justice militaire de l’Amérique a présentés en tant que crimes de guerre. Cependant, personne n’a vu le massacre des accusés de « My Lai » au Vietnam .
SYRAK: Bombardements américains au phosphore
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Des avions de chasse US lancent des bombardements au phosphore blanc sur les miliciens de Daech et de la population civile près de Raqqa (2017) |
Les États-Unis et leurs alliés occidentaux ont, à nouveau, utilisé des bombes au phosphore sur des zones urbaines, à Raqqa, en Syrie et à Mossoul en Irak. Ils le reconnaissent aujourd’hui. C’est un haut gradé néo-zélandais, le général Hugh McAslan, cité par la radio américaine NPR, qui a vendu la mèche.
On connaît les dégâts que les bombes au phosphore, illégales aux termes du Protocole III de la Convention sur les armes conventionnelles, ont fait pendant la guerre du Vietnam. On se souviendra de la photo de cette petite fille vietnamienne courant, nue et en flamme sur une route, elle fit le tour du monde et reste le symbole des crimes de guerre américains. Le phosphore blanc s’enflamme au contact de l’oxygène et brûle tout sur son passage. Il a été utilisé, également, par les Israéliens en 2009 dans les bombardements de Gaza.
Gaza : les Israéliens utilisent le phosphore blanc contre des civils palestiniens (2009)
Le très douteux et pro américain Observatoire syrien des droits de l’Homme qui alimente la presse internationale et les agences de presse en « fake news » depuis le début de la guerre en Syrie, a été, toutefois, obligé de reconnaître la réalité de ce crime de guerre.
Vietnam 1972 : Kim Phuc, la tristement célèbre fille touchée par le napalm américain.
NOTES
[1] Fatou Bensouda, procureure à la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye, a déclaré qu’elle croyait que des éléments de preuve suggéraient que des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité sont perpétrés en Afghanistan depuis juillet 2002. Elle a déclaré que plus de 10.000 civils auraient été tués en quatre ans seulement, entre 2007 et 2011. «Il y a de fortes raisons de croire que des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité ont été commis».
Elle affirme par ailleurs qu’il existe également des preuves qu’un certain nombre de civils ont été tués accidentellement par des militaires d’autres nationalités qui ont participé à la Force internationale d’assistance à la sécurité (FIAS). Ce qui justifie une enquête plus approfondie. «Conformément à la politique et à la pratique du Bureau du procureur, l’accent sera mis sur les principaux responsables des crimes les plus graves qui auraient été commis en Afghanistan », a-t-elle déclaré dans un communiqué. «Nous nous efforcerons toujours de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour que notre engagement dans l’exercice de notre mandat prenne en compte le sort des victimes en Afghanistan.»
Richard Dicker, directeur de la justice internationale à Human Rights Watch, a déclaré dans un communiqué: «Nous nous félicitons de l’action du président de la CPI convoquant une chambre des juges chargée d’examiner la demande du procureur d’ouvrir une enquête en Afghanistan. Le fait que la procureure a déposé des documents sur des crimes flagrants en Afghanistan qui sont restés impunis pendant de nombreuses années, fait jaillir une lueur d’espoir que cette étape ouvrira la voie de la justice à d’innombrables victimes ».
Hannibal GENSERIC