• 6 Novembre 2017

    Publié par El Diablo

    Macron avec Bernard Arnault , PDG de LVMH

    Macron avec Bernard Arnault , PDG de LVMH

    Le nouveau président des finances à Bercy vient de transmettre les informations concernant les nouvelles lois profitables aux plus riches et l'augmentation de leurs revenus par an pourra aller jusqu'à un millions cinq cents milles euros.

     

    Le président Macron, déjà identifié comme le président des riches, fait tout pour cultiver cette image. Le premier changement opéré par le gouvernement est l’abandon pur et simple de l’ISF que payait seulement une partie des très riches de la population et est remplacé par une nouvelle taxe ; impôt sur la fortune immobilière (IFI) et le deuxième changement sera la mise en place d’un prélèvement forfaitaire unique sur le capital de 30 %.

    Ainsi plusieurs parlementaires ont exigé de Bercy des renseignements sur le gain que cela apportera à l’Etat et aux familles les plus riches. Il s’avère que ces deux nouvelles lois bénéficieront avant tout aux plus riches. Il a donc été évalué que 44% de la nouvelle taxe "Flat tax" sera à l’avantage de seulement 1% des ménages les plus riches dont les 100 premières familles avec une économie de 582 000 euros et les milles familles suivantes auront une économie moyenne de 172 000 euros.

    Les 100 familles les plus riches se retrouvent donc avec un gain d’1,5 million par an au détriment des familles les plus pauvres qui souffrent des lois anti-sociales que le président a mis en place : La baisse des APL, la loi XXL, la baisse des services publics ainsi que de l’éducation, ... Le monde du travail et la jeunesse se retrouvent contraints de voir leurs revenus baisser au service des profits des hyper-riches.

     

    SOURCE :


  • Le président allemand s’est rendu à Moscou pour promouvoir le dialogue entre la Russie et l’Occident


    Par Alex Gorka – Le 27 octobre 2017 – Source Strategic Culture

    Le président allemand, Frank-Walter Steinmeier, a déclaré que l’Allemagne et la Russie avaient besoin d’améliorer leurs relations bilatérales qui étaient très endommagées. Il a rencontré le président russe Vladimir Poutine, à Moscou, le 25 octobre. Il s’agissait de la première visite en Russie d’un président allemand depuis 2010. M. Steinmeier a souligné qu’il était « très important » d’établir un dialogue avec Moscou, contrastant ainsi avec les déclarations des précédentes années. « Nous vivons ensemble en Europe et il est de notre devoir envers notre peuple de continuer à entretenir un lien malgré les désaccords existants », a-t-il déclaré, ajoutant : « Ces relations sont trop importantes pour les laisser sans dialogue ». Selon Steinmeier, le moment est venu de « trouver un moyen de sortir de cette spirale négative ».

     

    Le président allemand estime que les contacts doivent être maintenus malgré certaines disputes au sujet de l’Ukraine. Les discussions ont porté sur les liens économiques, les conflits en Ukraine et en Syrie ainsi que d’autres crises internationales. Le président Poutine a pour sa part déclaré que Moscou était prêt à développer ses relations avec l’Allemagne, ajoutant que les entreprises allemandes étaient intéressées à étendre leur présence en Russie. « Malgré certaines difficultés politiques, les relations russo-allemandes ne sont pas bloquées », a-t-il ajouté.

    Les investissements directs allemands en Russie augmentent pour atteindre 312 millions de dollars au premier trimestre 2017. Ils ont déjà largement dépassé le volume total des investissements allemands de 2016, qui s’élevait à 225 millions de dollars. Plus de 5 500 entreprises à capitaux allemands opèrent en Russie.

    Steinmeier demande depuis longtemps que les relations avec Moscou soient améliorées, et a préconisé l’assouplissement des sanctions de l’UE envers la Russie à propos des événements en Ukraine. Le président allemand est également à l’origine d’une initiative de désarmement destinée à pousser la Russie et les États-Unis à réduire leurs arsenaux d’armes conventionnelles. En novembre 2016, il a présenté une proposition visant à lancer des discussions avec la Russie sur un nouvel accord de contrôle des armements. L’idée a été soutenue par quinze autres membres de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). Avant cela, il a critiqué l’OTAN pour « ses bruits de bottes et ses cris de guerre », c’est à dire ses activités militaires provocatrices à proximité des frontières de la Russie.

    Steinmeier n’est pas le seul politicien en Allemagne à demander que les relations avec Moscou s’améliorent. Christian Lindner, le dirigeant du Parti libéral démocrate (PLD), candidat probable pour rejoindre une coalition au pouvoir, a appelé à mettre de côté les problèmes liés à l’Ukraine pour faire progresser les relations avec la Russie. Selon lui, « la sécurité et la prospérité de l’Europe dépendent de ses relations avec Moscou ». La présidente du Parti socialiste au parlement allemand [en réalité du groupe parlementaire die Linke, NdT], Sahra Wagenknecht, soutient Lindner dans sa demande de rapprochement avec la Russie. « Nous devrions revenir à une politique de détente dans nos relations avec la Russie afin de préserver la paix et la sécurité en Europe », a déclaré Wagenknecht.

    Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, préconise également de meilleures relations entre l’Occident et la Russie. Il estime que l’Europe doit améliorer ses relations avec la Russie, et ne plus suivre les décisions de Washington. Les pays d’Europe centrale et orientale (ECO) demandent aussi à ce que la politique européenne vis-à-vis de la Russie change.

    Prenant la parole à la suite du Conseil OTAN-Russie du 26 octobre, Jens Stoltenberg, secrétaire général de l’alliance, a déclaré : « Notre dialogue n’est pas facile, mais c’est exactement la raison pour laquelle notre dialogue est si important. » Le chef de l’OTAN a décrit la dernière session du Conseil OTAN-Russie comme étant une « discussion franche et ouverte » sur l’Ukraine, l’Afghanistan, la transparence et la réduction des risques. C’était la troisième réunion du conseil pour cette année. Malgré la détérioration des relations avec la Russie, l’Occident réalise le besoin de dialogue.

    La Russie et l’Allemagne ont une longue histoire de relations spéciales. L’initiative de contrôle des armes de Steinmeier ne devrait pas être balayée sous le tapis. Les contours d’un document possible peuvent être élaborés. Le dialogue russo-allemand pourrait contribuer à l’élaboration de mesures progressives visant à résoudre les problèmes de sécurité européenne et à rétablir un climat de confiance et de coopération mutuelles.

    Des experts non officiels russes et de l’OTAN pourraient explorer les grandes lignes de la future architecture de sécurité euro-atlantique et les moyens d’en relever les défis. Ils pourraient proposer un programme d’allègement progressif des tensions actuelles. Ils pourraient également discuter de la manière dont le Document de Vienne de l’OSCE pourrait inclure un programme plus élargi.

    Avec État islamique en déroute, le problème de l’avenir de la Syrie est mis en évidence. La situation en Libye et ailleurs peut dicter la nécessité d’une action conjointe. La Russie et l’OTAN doivent coopérer en Afghanistan. Compte tenu de la volonté des pays d’Europe centrale et orientale d’améliorer leurs relations avec la Russie, il serait intéressant d’examiner la possibilité d’une zone dénucléarisée en Europe centrale (et orientale).

    La Russie et l’OTAN pourraient lancer des discussions sur la transparence sous-régionale et les mesures de confiance, en particulier en mer Noire et dans la région baltique, où les tensions sont fortes. Les pourparlers pourraient se concentrer sur le développement de nouvelles mesures pour prévenir des incidents, établir des canaux de communication constants entre les militaires, et développer de nouvelles règles de conduite pour empêcher les activités militaires dangereuses. Pas d’exercice militaire ou de force stationnaire proche de la frontière de l’autre pourrait également être ajouté au programme de sécurité. Le fait même que le processus de discussion soit lancé devrait stabiliser la situation en Europe.

    La Russie reste un élément indispensable de la sécurité européenne. Qu’on le veuille ou non, elle restera un État européen clé et donc un partenaire et un interlocuteur incontournable pour l’OTAN, malgré tous les problèmes persistants dans leurs relations. Il y a une prise de conscience croissante de cette réalité en Occident. La visite de M. Steinmeier et la reprise des réunions régulières du Conseil OTAN-Russie confirment ce fait.

    Alex Gorka

    Traduit par Wayan, relu par Cat pour le Saker Francophone.


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    Madame, Monsieur,

    Les parlementaires viennent de voter une augmentation de 25 % de la CSG sur les retraites des soi-disant "aisés", ayant une retraite de plus de 1200 euros.

    Juste avant d'asséner ce coup de massue fiscal à des millions de retraités, ils ont réformé leurs frais de mandat parlementaires qui ne sont plus forfaitaires et automatiques, mais sur justificatif. Une bonne chose, en apparence…

    … à condition de s'assurer que ce n'était pas une réforme en trompe l'œil permettant surtout aux parlementaires d'échapper à la CSG qu'ils infligent aux autres !

    En effet, jusqu'à la réforme de cet été, les députés touchaient, outre leur indemnité parlementaire de 7 209 € bruts, une enveloppe de frais de mandat de 5 840 € bruts soumis à CSG. Désormais, à la place de cette enveloppe forfaitaire, ils ont des remboursements de frais, non soumis à CSG puisque ce n'est plus un "revenu" mais un remboursement.

    Et là, stupeur !
    La réforme de cet été ne prévoit ni contrôle externe ni plafond à ces remboursements de frais qui viennent pourtant s'ajouter à une liste considérable de frais déjà remboursés : trajets SNCF en 1ère classe, 80 vols entre Paris et leur circonscription, 8 vols vers toute autre destination en France métropolitaine, trajets en taxi, frais téléphoniques, frais de courriers et de bureautique, importantes réductions dans les hôtels parisiens...

    Tous ces "détails" sont laissés à la discrétion des bureaux des assemblées, dans un flou le plus total, surtout quand on sait que l'Assemblée nationale n'a même pas d'obligation de tenir une comptabilité analytique! Autrement dit, les élus pourront s'arranger entre eux et rien ne les empêchera, en pratique, de s'octroyer des frais illimités, non soumis à CSG, c'est à peine croyable !

    Pas question de laisser passer ça.

    La loi doit prévoir explicitement, au vu de tous les Français auxquels le gouvernement et les parlementaires imposent des sacrifices au nom de la "justice sociale", la nature exacte des frais de fonction remboursés aux députés et aux sénateurs, à partir de justificatifs ; le plafond (en euros) que ces frais ne pourraient en aucun cas excéder ; l'organisme indépendant chargé de contrôler le remboursement de ces frais et les modalités de ce contrôle.

    Signez et faites signer autour de vous la pétition :

    Frais parlementaires,
    Non, à la fausse réforme !

     
    Merci.

    Georges
    Lanceur de la pétition "Frais parlementaires : non à la fausse réforme" sur Citizaction.f
     
     
    JE SIGNE LA PÉTITION
     
     
     
    Vous recevez cet email car vous avez participé à la pétition "Frais parlementaires, NON, à la fausse réforme" sur la plateforme Citizaction, et nous avons pensé que vous souhaiteriez avoir des nouvelles de l'avancée de ce combat. Si nous avons eu tort, et que vous ne souhaitez plus recevoir de messages de la part de Citizaction, vous pouvez vous désinscrire en cliquant ici.
     
     
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  • Bonjour, voici la lettre d’information du site « CAPJPO - EuroPalestine » (http://www.europalestine.com)
    Si vous ne visualisez pas cet email lisez-le sur le site
    http://www.europalestine.com

    Publication CAPJPO - Europalestine
     
       
     

     


  • La fête au marais


    Par James Howard Kunstler – Le 3 novembre 2017 – Source kunstler.com

    Ce que l’Amérique pourrait vouloir savoir maintenant est : comment se fait-il que Hillary Clinton n’ait aucun problème juridique ? Pourquoi les enquêteurs du DOJ n’examinent-ils pas les dossiers financiers de la Fondation Clinton ? Vous penseriez que quelqu’un voudrait savoir comment plus de 120 millions de dollars de « dons de charité » russes ont atterri sur ses registres au moment où la secrétaire d’État a approuvé l’affaire Uranium One, sans compter le paiement de 500 000 dollars à Bill Clinton pour avoir tenu un discours à la même époque, ce qui ressemble furieusement à un pot de vin.
     
    Et je ne vous parle pas (enfin si, un peu quand même) du flux de dons en provenance d’Arabie saoudite en attente de l’approbation d’importants contrats d’armements par la même HRC. Ou d’une myriade d’autres dons de ressortissants étrangers payés simplement pour obtenir un rendez-vous avec la secrétaire d’État. Est-ce qu’un autre membre du cabinet de l’histoire des États-Unis a dirigé une organisation de collecte de fonds en servant son pays ? Je ne pense pas. Peut-être que la vente massive d’influence à l’extérieur met à mal la crédulité des vérificateurs aux comptes du gouvernement. Et pendant que nous en sommes là, j’aimerais savoir si le directeur du FBI Robert Mueller et le président Obama ont pu être informés de ces activités. Ou pas ?

    M. Mueller doit également répondre de sa relation avec l’ancien directeur du FBI James Comey – il était apparemment le mentor de ce dernier – tandis que M. Comey doit répondre de son comportement particulier et probablement hors la loi pour avoir bloqué l’enquête sur le serveur de messagerie privé de HRC. Cette décision n’était pas de son ressort. Et c’est sans compter la fameuse réunion à l’aéroport de Phoenix entre l’ancien président Bill Clinton et la procureure générale Loretta Lynch à peu près au même moment où l’enquête sur le serveur de courriels de M. Comey chauffait.

    Maintenant nous arrivons à l’information divulguée par Donna Brazille, présidente du Parti démocrate en alternance, disant que les élections primaires ont été minutieusement truquées par les salariés de HRC pour acheter le contrôle de sa nomination. Ne parlons même pas du « dossier » de Christopher Steele sur les soi-disant ébats sexuels pervers de Donald Trump à Moscou, ou des activités en Ukraine de la société de lobbying de Tony Podesta – c’est Tony, le frère de John Podesta, le chef de campagne de Clinton dont les emails restent une cache à truffes pour les chiens de chasse du ministère de la justice, s’ils voulaient réellement se mettre sur le coup.

    J’écris ceci en tant que démocrate encore encarté, bien que je me considère comme leur ennemi maintenant, sans pourtant être un chaud partisan de Trump. Y en a-t-il comme moi qui aimeraient voir les deux partis jetés dans les poubelles de l’histoire ? Bien sûr, dire cela signifie aussi jeter une cargaison d’idées et de croyances terribles, pas seulement deux wagons de personnalités clownesques. Les politiques d’identité, de taux d’intérêt zéro, l’exceptionnalisme américain, la dette sans fin, la construction de nations à l’étranger, le FASB-157, les villes sanctuaires, la coercition Titre IX, le racket du système de santé, le système d’enseignement supérieur, les interventions sur le marché, les frontières ambiguës… Juste un bout de la cargaison qui doit être balancée par dessus bord avec les deux partis.

    Le Watergate commence à sembler aussi pittoresque et simple qu’un jeu de Serpents et d’Échelles par rapport au RussiaGate. Non seulement les deux partis sont impliqués d’une façon ou d’une autre dans de multiples combines, complots et intrigues, mais le ministère de la Justice (DOJ) et sa filiale, le FBI, semblent coupables de toute une série de dissimulations et d’erreurs. Si le DOJ est désactivé, comment cela peut-il être résolu ?

    Toute cette extravagance se dirige vers une crise constitutionnelle qui pourrait nettoyer le système comme un lavement de café « Death Wish ». Il se peut que M. Mueller se retire de lui même si le président Trump ne prend pas la décision irréfléchie de simplement le congédier. Ce dernier fomenterait certainement une crise constitutionnelle qui pourrait inclure un effort pour renverser Trump avec le 25e amendement. En l’occurrence, nous serions dans une nouvelle forme de guerre civile.

    James Howard Kunstler

    Liens

    À lire absolument! Le point de situation par dedefensa.org, sûrement déjà obsolète au moment de cette publication.

    Traduit par Hervé, relu par Cat pour le Saker Francophone