• 2 Novembre 2017

    Publié par El Diablo

    Élections régionales au VENEZUELA : la soudaine discrétion et l’embarras de la PRESSE FRANÇAISE

    « Tant d’élections… ce n’est pas de la liberté, c’est un excès de liberté » avait lancé il y a quelques années le président Lula à propos du Venezuela. Ce pays continue à battre le record mondial en quantité de scrutins puisqu’après l’élection de la Constituante de juillet 2017, et celle des gouverneurs le 15 octobre, viennent les municipales de décembre qui seront suivies en 2018, des présidentielles. Mais alors que l’élection de l’Assemblée nationale constituante en juillet dernier avait fait l’objet d’une intense couverture médiatique pendant plusieurs jours en France, les élections régionales qui se sont tenues la semaine dernière n’ont pas fait les gros titres de la presse hexagonale. Est-ce parce que l’opposition y a largement participé et que la campagne et les élections se sont déroulées dans le calme, la thèse de la « dictature chaviste » se voyant ainsi invalidée ? Ou bien est-ce parce que la victoire de la coalition au pouvoir contredit le récit médiatique majoritaire d’un peuple tout entier dressé contre Maduro ? Éléments de réponse.

    A la surexposition médiatique, succède le strict minimum journalistique

    Rétrospectivement, la couverture médiatique de l’élection de l’Assemblée constituante était d’une toute autre intensité. Avalanche de dépêches, reportages court, moyen et long format, « éclairages » et débats en plateau, titres choc en manchette, interviews, articles de décryptage, photos reportage, tweets enragés d’ « intellectuels engagés » … Le Venezuela et sa constituante auront l’honneur de faire la une de Libération. Tout y est passé pour une couverture médiatique maximale de l’élection de l’Assemblée nationale constituante.

    […]

    LIEN VERS LA SUITE DE L’ARTICLE CI-DESSOUS :


  • 2 Novembre 2017

    Publié par El Diablo

    Kowalski Lech, réalisateur : « Je filme la lutte des salariés de GM&S, c’est pour ça que j’ai été arrêté »

    Récit publié par le réalisateur Kowalski Lech sur son arrestation alors qu'il filmait une action des ouvriers de GM&S en lutte pour leurs emplois, puis sa garde-à-vue humiliante pour le motif dérisoire de "rébellion" qui lui vaut de passer en procès le 15 novembre prochain.

     

    Le pouvoir des images

    "Le 20 septembre dernier, j’ai été arrêté alors que je filmais les salariés de l’usine GM&S en lutte qui occupaient alors la préfecture de Guéret, une petite ville de la Creuse, en France, à des centaines de kilomètres de Paris, du pouvoir centralisé. J’ai été arrêté par des gendarmes, une force policière composée de personnels militaires et placée sous la responsabilité du ministère de l’Intérieur.

     

    Mon arrestation n’a pas été réalisée lors de mon évacuation mais une heure plus tard, par des policiers dirigés par le Directeur Départemental de la Sécurité Publique en personne.

     

    Au moment où on m’a fait entrer à l’arrière d’une voiture de police, j’ai vu un gendarme empêcher un cameraman d’une grande chaîne de télévision française de filmer. Je suis vite arrivé au poste de police, mais pendant le trajet, un des policiers m’a arraché ma caméra des mains. Au poste, j’ai raconté comment s’était déroulée mon arrestation et ma déposition a été officiellement enregistrée. Des agents ont pris mes affaires personnelles, m’ont posé des questions relatives à mon identité et ont fouillé mes poches et mon portefeuille. On m’a retiré les cordons de mes vêtements et j’ai aussi dû enlever mes chaussures;"

     

    […]

    LIEN VERS LA SUITE DE L’ARTICLE CI-DESSOUS :

    L'article publié par LE POPULAIRE DU CENTRE: 

    Le cinéaste Lech Kowalski, arrêté en marge d'une manifestation des GM&S, est sorti de garde à vue

    Voir lien ci-dessous :


  • 2 Novembre 2017

    Publié par El Diablo

    JEUDI 16 NOVEMBRE 2017 - Public, privé, toutes les raisons de SE MOBILISER - NON, la page des ordonnances n'est pas tournée ! [CGT]

    Depuis l'élection du président Macron, nous assistons à la mise en place d'une série de réformes ultralibérales qui cassent tous nos conquis sociaux. Ces derniers ont pourtant permis de faire progresser notre société, d'élever les conditions de vie et de travail des salarié·e·s, de gagner l'allongement de l'espérance de vie, etc.

     

    Pour la CGT, la page des ordonnances n'est pas tournée

    La nouvelle réforme du droit du travail à travers toute une série de décrets en préparation est une transformation profonde des relations entre la·le salarié·e et l'employeur.

     

    Ces mesures visent à généraliser la précarité, à faciliter les licenciements, à détourner les règles de négociation, de représentation et de défense collectives des salarié·e·s.

     

    Les décrets ne sont pas encore publiés que le gouvernement lance une autre série de réformes sur la formation professionnelle, l'apprentissage et l'assurance chômage, avant de s'attaquer aux retraites…

     

    Au fil de la publication des décrets d'application des ordonnances, la « loi travail » est une transformation profonde des relations entre la·le salarié·e et son employeur qui ne porte pas son nom. Cette attaque contre le Code du travail et le statut de salarié·e repose sur 3 piliers :

     

    -simplification des modalités de licenciement individuel et collectif
    Le contenu des ordonnances se traduit par une simplification administrative de la procédure de licenciement individuel ou collectif. L'employeur n'aurait plus obligation de préciser le motif dans le courrier de licenciement (aujourd'hui le non-respect de cette règle entraîne l'annulation du licenciement). Ce dernier serait remplacé par un document type Cerfa. L'employeur pourrait modifier le motif ultérieurement, jusque devant le juge en cas de recours. La création d'une rupture conventionnelle collective met fin à l'existence du plan de sauvegarde de l'emploi, qui devait être présenté aux IRP et qui demandait la création de mesures d'accompagnement ou de reclassement. Tout cela disparaît ;

     

    -fusion des instances représentatives du personnel et réduction du champ d'intervention
    Il est prévu la fusion des instances DP, CE et CHSCT en un comité social et économique. Cette mesure va conduire à un éloignement des élu-e-s de proximité en raison du manque de moyens pour réaliser l'ensemble de leurs mandats. Il s'agit de réduire le périmètre de contrôle et d'intervention des salarié-e-s dans la gestion quotidienne de leurs entreprises. La disparation d'un CHSCT de plein droit est une aubaine pour les entreprises, qui ne seront plus contraintes à devoir prendre des mesures pour assurer la santé et la sécurité de leurs salarié-e-s ;

     

    -renvoi de la négociation qui jusqu'à présent relevait de la branche au niveau de l'entreprise
    Le Medef se voit offrir l'opportunité de créer un « Code du travail » par entreprise, voire par salarié-e. En effet, les nouvelles modalités de négociation qui pourraient être appliquées mettent fin à l'existence d'un socle commun de garanties collectives entre salarié-e-s, tant au niveau national qu'au niveau du secteur professionnel. En effet, alors que la loi encadre jusqu'à présent la durée d'une période d'essai ou la durée d'un CDD, les ordonnances renvoient ces dispositions à la négociation de branche.

     

    Une politique menée au service du patronat et de la finance

    Le gouvernement n'agit que pour transformer notre société en profondeur et l'adapter coûte que coûte aux exigences du capitalisme mondialisé et financiarisé.

    C'est bien dans cette logique que Macron a mis en route le rouleau compresseur de la destruction sociale en s'attaquant à notre Code du travail, aux statuts et aux missions de la fonction publique, tout en voulant détruire simultanément l'ensemble des protections des salarié·e·s, que ce soit la Sécurité sociale, les retraites, le droit à la formation ou l'indemnisation du chômage.

     

    Salarié·e·s du privé et du public, tout·e·s concerné·e·s

    Au-delà des répercussions que vont avoir les réformes du droit du travail sur la fonction publique, le gouvernement entend poursuivre les ponctions sur les budgets publics actuellement en débat à l'Assemblée.

    Les député·e·s ont voté la baisse de l'ISF pour un montant de près de 4 milliards d'euros en faveur des plus riches… et se sont dans le même temps prononcés pour l'augmentation de la CSG, qui va gravement impacter les revenus des retraités et des fonctionnaires.

     

    Des mesures graves qui pèsent sur la santé des populations

    Surtout, ne tombez pas malade ! Avec 3 milliards d'euros d'économies sur l'assurance maladie, qui pourrait croire qu'il sera plus facile de se faire soigner demain ?

    La ministre de la Santé préfère se lancer dans une chasse aux « fraudeurs », la fermeture de lits d'hôpitaux, l'augmentation du forfait hospitalier (qui finalement reviendra à la charge des usagers), plutôt que d'investir dans un système de santé moderne qui réponde aux besoins des populations.

     

    Rien ne justifie toutes ces régressions sociales !

    Il est grand temps de mettre un coup d'arrêt à cette politique et d'exiger de véritables mesures de progrès social en faveur des salarié·e·s, des jeunes, des retraité·e·s. Notre pays en a largement les moyens : la France est championne d'Europe des dividendes versés à ses actionnaires (54 milliards d'euros l'an dernier).

    -Il est possible de réduire le temps de travail, d'augmenter les salaires et de renforcer les garanties collectives ;

    -il est possible de développer les services publics pour améliorer le quotidien des populations dans tous les territoires ;

    -il est possible de renforcer la protection sociale des populations par une reconquête de notre Sécurité sociale solidaire, universelle, à partir des richesses créées par notre travail.

    Que l'on soit salarié·e du public ou du privé, étudiant·e, jeune, retraité·e ou privé·e d'emploi, nous sommes tou·te·s concerné·e·s et nous avons toutes les raisons de nous mobiliser le 16 novembre prochain.

     

    Toutes les conquêtes sociales ont été gagnées par la lutte.

    Le 16 novembre 2017, journée nationale interprofessionnelle et intersyndicale grèves et manifestations partout en France

    Si on agit, il est possible de gagner !

    Vous ne voulez pas en rester là ! Ensemble, dans le syndicat, nous serons plus forts.

     

    SOURCE:


  • Bonjour, voici la lettre d’information du site « CAPJPO - EuroPalestine » (http://www.europalestine.com)
    Si vous ne visualisez pas cet email lisez-le sur le site
    http://www.europalestine.com

    Publication CAPJPO - Europalestine
    RAPPEL : CONFÉRENCE-DÉBAT CE JEUDI 2 NOVEMBRE À PARTIR DE 19 H, A LA LIBRAIRIE RÉSISTANCES, AVEC LA PRÉSENTATION DE "RETOUR SUR UNE SAISON À GAZA" PAR VIVIAN PETIT.
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      Des soldats ont ouvert le feu sur un frère et sa soeur qui se rendaient en voiture à Ramallah, tuant le frère et blessant sa soeur, alors qu’ils ne présentaient aucun danger pour qui que ce soit.
      Leur tort ? Etre passés sur une route à proximité de la colonie illégale de Halamish dans le centre de la... (suite)
       
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      Le Freedom Theater, qu’Israël a tout fait pour empêcher de sortir de Jénine et de se rendre aux Etats-Unis, vient de remporter un énorme succès à New York, avec une salle comble pour ses 10 représentations de sa pièce "Le Siège" !
      La pièce, qui représente une brillante commémoration de la résistance à... (suite)
     
       
     

     


  • Comment la Russie tente de rendre le F-22 et le F-35 aussi obsolètes que les cuirassés


    Par Charlie Gao – Le 14 octobre 2017 – Source National Interest

    Résultats de recherche d'images pour « radar »

    Depuis le développement de la technologie furtive pour les avions, de nombreux systèmes différents ont été annoncés comme des « tueurs d’avions furtifs ». L’une des solutions les plus innovantes est le système radar bistatique russe Struna-1 / Barrier-E développé par NNIIRT, une division de l’Almaz-Antey Joint Stock Company. Almaz-Antey est le premier fabricant de défense aérienne et de radar en Russie ; il fabrique les systèmes antiaériens Tor, Buk et S-400, ainsi que leurs radars de recherche respectifs. Le Struna-1 a été développé à l’origine en 1999. Une autre évolution de Struna-1, le système Barrier-E a été plus tard présenté pour l’exportation au MAKS 2007. Bien qu’il ne fasse pas partie du catalogue en ligne d’Almaz-Antey, il a été montré aux côtés d’autres radars au MAKS 2017. La rumeur indique que ce système a été déployé autour de Moscou.
     
    Le Struna-1 est différent de la plupart des radars en ce sens qu’il s’agit d’un radar bistatique, c’est-à-dire qu’il compte sur l’idée que le récepteur et l’émetteur du radar se trouvent à deux endroits différents par opposition à la technologie radar conventionnelle où le récepteur et l’émetteur sont situés au même emplacement. Les systèmes radar normaux sont limités par la quatrième loi de puissance inverse. Au fur et à mesure que la cible du radar s’éloigne de la source de transmission, la puissance du signal radar décroît selon une loi du carré inverse. Cependant, la détection radar fonctionne en recevant des réflexions du signal radar. Avec un radar conventionnel, le signal reçu est quatre fois plus faible que celui émis. La furtivité fonctionne parce que, à distance, un aéronef peut atténuer ses échos radar en les dispersant et en les absorbant à l’aide de matériaux absorbant les radiations. Cela dégrade la qualité de la trace radar, il est donc plus difficile de distinguer des informations précises sur un aéronef.

    Le Struna-1 résout ce problème en positionnant l’émetteur à un endroit différent du récepteur. Le lien entre l’émetteur et le récepteur a augmenté la puissance par rapport à un radar conventionnel, car il tombe sous  la loi du carré inverse par opposition à la quatrième loi de puissance inverse. Cela permet au radar d’être plus sensible, car il agit efficacement comme un déclencheur pour le radar. Selon des sources russes, cette configuration augmente de près de trois fois la section efficace du radar (RCS) d’une cible et ignore tous les revêtements anti-radar qui peuvent disperser les ondes radio. Cela permet de détecter non seulement des avions furtifs, mais d’autres objets à faible RCS tels que les deltaplanes et les missiles de croisière. Il est possible de placer jusqu’à dix paires de récepteurs / émetteurs, chacune étant appelée Priyomno-Peredayushchiy Post (PPP) dans les publications russes. Les sources varient sur le potentiel de configuration de ces PPP mais la portée maximale entre deux tours simples est de 50 km. Cela conduit à un périmètre théorique maximal de 500 km.

    Ces tours individuelles ont une consommation d’énergie relativement faible et n’émettent pas autant d’énergie que les radars traditionnels, ce qui les rend moins vulnérables aux armes anti-rayonnement. Les tours sont mobiles, permettant un déploiement vers l’avant en période de conflit. Elles s’appuient sur des liaisons de données hyperfréquences pour communiquer entre elles et une station de surveillance centralisée, qui peut être située à une distance significative du système. La nature distribuée permet également au système de continuer à fonctionner si un nœud tombe en panne, mais avec moins de précision. La faible hauteur des tours émettrices et réceptrices (seulement à 25 m du sol) fait de Struna-1 un très bon système pour détecter les cibles à basse altitude, des cibles que les radars classiques ont souvent du mal à détecter.

    Les limitations du système Struna-1 incluent une faible altitude de détection. La nature du système se traduit par une zone de détection qui est une parabole grossièrement biaisée entre le récepteur et l’émetteur. Cela limite l’altitude de détection à environ 7 km au point le plus haut, la portée de détection maximale diminuant à mesure que l’objet se rapproche des tours émettrices / réceptrices. La dimension transversale de la zone de détection est également limitée, soit d’environ 1,5 km à proximité des tours à 12 km au point optimal entre les tours. La petite taille de la zone de détection limite l’utilisation du système Struna-1 comme déclencheur, il ne peut pas remplacer les radars traditionnels en tant que mécanisme de recherche global. Cependant, avec sa traque de haute précision des avions furtifs, il peut servir de contrepartie à d’autres systèmes radar à bande plus longue tels que le Sunflower, qui fournissent des signatures d’avions moins précises. Le Struna-1 ne peut pas servir de radar de visée en raison de son incapacité à fournir un éclairage radar constant qui suit une cible, de sorte qu’il ne peut pas être utilisé pour guider les missiles sol-air semi-actifs.

    Bien que le radar bistatique Struna-1 ne soit pas une solution de détection universelle pour les avions furtifs, il pourrait constituer une menace importante pour les avions furtifs de l’OTAN dans un futur conflit. Les avions de frappe avec des caractéristiques furtives sont particulièrement vulnérables. Le bombardier a tendance à favoriser les profils de déplacement qui pourraient amener les avions à voler dans la zone de détection du Struna-1. En même temps que d’autres systèmes radars modernes « anti-furtifs », le Struna-1 pourrait fournir des informations critiques à un adversaire sur la position et le mouvement des avions furtifs.

    Charlie Gao

    Charlie Gao a étudié les sciences politiques et informatiques au Grinnell College et est un commentateur fréquent sur les questions de défense et de sécurité nationale.

    Traduit par Hervé, vérifié par Wayan, relu par Cat pour le Saker Francophone