MANIF des CHEMINOTS le 22 mars
Hué, insulté, conspué : Olivier Faure et des militants du PS obligés de quitter la manifestation des cheminots
Les travailleurs n'ont pas la mémoire courte!
Après le quinquennat Hollande abritant Macron aux finances, la loi de casse du code du travail El Khomri / Macron mise en route par les socialistes et les déclarations du nouveau patron du PS au lendemain même de l'élection présidentielle pas question de se laisser berner par la mise en scène d'une social-démocratie étrillée aux élections à la recherche d'une virginité que les travailleurs ne sont pas prêts de lui offrir!
A propos de la loi Vidal : http://snesup.fr/article/le-projet-de-loi-vidal-ete-adopte-par-le-senat-le-8-fevrier-le-15-fevrier-2018-exigeons-son
*
Une milice cagoulée et armée tabasse des étudiants en lutte sous le regard complaisant du doyen de la faculté de droit de Montpellier
Montpellier Poing Info, le 23 mars 2018 – Scène surréaliste la nuit dernière dans la faculté de droit et de science politique de Montpellier. La cinquantaine de lycéens et d’étudiants qui occupaient l’amphi A, dans le cadre de la mobilisation contre la loi Vidal, se sont fait tazer et taper à coups de bâtons par une dizaine d’hommes cagoulés. Au moins trois personnes seraient partis à l’hôpital dans la foulée. Tous les témoignages désignent le doyen de la faculté de droit et de science politique de Montpellier, Philippe Pétel, comme le commanditaire de l’attaque.
« Sortez, ça va rentrer »
Le témoignage de Camille* est accablant : « Je suis arrivé peu avant le début de l’attaque et le doyen a cru que j’étais de son côté. Du coup j’ai tout entendu. Le doyen a d’abord réuni les étudiants qui étaient contre l’occupation et il leur a sommé de se rassembler dans un coin de l’amphithéâtre. Ils ont compté le nombre de personnes présentes dans l’amphi et ils ont dit ‘‘ok, c’est bon.’’ Ensuite, ils ont fait placer les personnels de la sécurité-incendie en haut de l’amphi et au bord de la porte extérieure qui donne sur la rue. Après, l’un des subordonnés du doyen a ouvert une porte au fond du hall d’entrée qui était restée fermée toute la soirée. Une dizaine de personnes sont arrivées, la plupart cagoulées et armées de bâtons qui ressemblaient à des sortes de bouts de palette. Le doyen leur a ordonné d’aller dans l’amphi occupé, et ils se sont mis à taper tout le monde. La sécurité-incendie a fait semblant de ne pas trop savoir ce qu’il se passait. Quand les étudiants ont fui en se faisant taper, le doyen m’a regardé en faisant un pouce levé. J’ai vu quelqu’un se faire tazer au sol. Quand tout le monde était dehors, les grilles de la faculté se sont fermées, ce qui veut bien dire que les gens cagoulés sont restés avec le doyen. Il faudrait être aveugle et sourd pour ne pas comprendre que l’attaque a été mené sur ordre du doyen ».
Cette version des faits est attestée par de nombreux témoignages, comme celui de Maël* : « un membre du personnel de l’administration, qui a visiblement cru que j’étais de son côté, m’a dit juste avant l’attaque ‘‘sortez, ça va rentrer’’ ». Sous les cagoules des assaillants, un étudiant a cru reconnaitre certains de ses professeurs. Antoine* a quant à lui distinctement entendu le doyen dire : « qui sème le vent récolte la tempête ». Dans une interview donnée à France 3, le doyen de la faculté de droit et de science politique affirme « être fier de ses étudiants », sous-entendu, de ceux qui ont mené cette opération.
*Prénoms modifiés
Bonjour, voici la lettre d’information du site « CAPJPO - EuroPalestine » (http://www.europalestine.com)
|
Si vous ne visualisez pas cet email lisez-le sur le site
http://www.europalestine.com |
|
|||||||
|
|||||||
|
21 Mars 2018
Jadis le football se jouait dans les cours de récré et les prairies verdoyantes des villes et villages.
22 Mars 2018
Mon propos de ce jour ne porte aucunement sur la relation organique entre la droite, son extrême et le patronat. Celle-ci est naturelle depuis que les uns et les autres existent. Ma chronique d'aujourd'hui veut rappeler la présomption d'innocence envers quiconque mis en examen et qu'il faut que la justice se fasse, comme ça se dit, les yeux dans les yeux, du côté des hors-sol. Principe de droit auquel je ne faillirai pas ici.
Mais quand même, une icône des réactionnaires, un ancien président de la République, membre éminent actuellement du Conseil Constitutionnel qui juge la conformité des lois, mis en examen pour "corruption passive", "financement illégal de campagne électorale", "recel de fonds publics libyens" et placé sous contrôle judiciaire, ça en jette. Non?
Du coup, mauvais esprit que je suis selon la pensée unique, si j'avais du champagne au frais, j'en aurai bu une coupette. Mais figurez-vous que sous Sarkozy, Hollande et aujourd'hui Macron, mon pouvoir d'achat est en berne, même qu'il dégringole grave.
Du coup aussi, que par simple nostalgie, une chanson de notre Djôny à nous, quand il était domicilié en Gaule, il y a bien longtemps de cela.