• Porochenko, en pleine déconfiture, est en train de devenir «totalement Saakachvili»


    2015-09-15_13h17_31-150x112Par le Saker – Le 30 novembre 2018 – Source The Saker

    Petro Porochenko est dans le pétrin. Sa cote de popularité se trouve dans une fourchette à un chiffre malgré un important effort de propagande et sa dernière tentative de provoquer une crise salvatrice impliquant l’habituelle« agression russe » a non seulement échoué mais semble se retourner contre lui. 

    Le commandant en chef ukronazi travaille dur

    Il devient maintenant tout à fait clair que la provocation ukronazie n’était pas seulement d’une stupidité et d’une irresponsabilité suffocante, mais qu’elle était également mal planifiée et exécutée. Les documents saisis par le FSB sur les navires ukrainiens montrent qu’ordre avait été donné aux capitaines ukrainiens de se faufiler « secrètement » sous le pont de Kertch. Je n’ai aucune idée de ce que pensaient les dirigeants de la junte ukronazie, peut-être qu’ils étaient saouls ou terrifiés à l’idée de dire à Porochenko que c’était une mission suicidaire (il était probablement trop ivre pour s’en soucier de toute façon), mais le fait qu’ils aient pu même imaginer que trois vieux bateaux puissent marivauder autour de la péninsule de Crimée puis passer secrètement sous le pont de Kertch est incroyable (comme le fait que les équipages n’aient pas pu détruire cette fichue preuve !). L’une des régions les plus surveillées de notre planète, juste à côté d’une zone de guerre, qui a fait l’objet d’innombrables menaces, et ils pensaient qu’ils pourraient éviter d’être détectés et interceptés. Ouaah, juste ouaah !

    Quant aux équipages de ces trois petits navires, ils doivent tous leur survie aux officiers des garde-côtes du FSB qui auraient pu tout simplement faire exploser les trois bateaux en quelques secondes, mais qui ont clairement fait tout leur possible pour éviter de tuer un seul Ukrainien. Ce n’est qu’après quelques heures de manœuvres à une allure ridiculement lente (si vous parlez le russe, vous pouvez écouter tout l’échange radio entre les deux parties ici), que les Russes ont finalement tiré quelques coups de feu et ont éperonné le remorqueur ukrainien. Franchement, ces officiers garde-côtes méritent un genre de récompense humanitaire.

    Aparté
    Il ne faudrait en aucun cas considérer les garde-frontières (soviétiques et maintenant) russes comme une version russe du genre de garde-frontières qu’on voit à l’Ouest. En réalité, les garde-frontières russes sont une force d’élite dont le niveau de formation peut être comparé à celui des célèbres Forces aéroportées. Leur rôle ne consiste pas seulement à contrôler les visas et à traquer la contrebande, mais d’être aussi une véritable force de combat qui, en cas de guerre, serait chargée de résister à l’ennemi jusqu’à ce que les forces régulières de l’armée prennent le relais. Ils sont subordonnés au FSB (au KGB dans le passé) parce qu’ils mènent des opérations de renseignement et qu’ils constituent un élément clé dans les capacités contre-terroristes et contre-insurrectionnelles russes.
    C’est pourquoi des forces d’élite telles que l’unité Spetsnaz du KGB Vympel ont si souvent recruté des gardes-frontières. Un de mes bons amis, un commandant Vympel avec le grade de colonel, m’a raconté comment, en Afghanistan, on recrutait autant de gardes-frontières que de parachutistes, parce que selon lui, « ils étaient au moins aussi durs et disciplinés » que les soldats des forces aéroportées. Les gardes-frontières russes sont également équipés avec des armes modernes et puissantes et peuvent mener des opérations de combat au niveau des sous-unités. Les officiers ukrainiens devaient le savoir et donc doivent avoir compris qu’indépendamment de la quantité d’armes qu’ils avaient à bord (beaucoup, en effet, voyez ici), ils n’avaient absolument aucune chance de l’emporter. D’ailleurs, les bateaux ukrainiens sont petits et vieux tandis que les gardes-frontières russes pouvaient compter sur le soutien de la Flotte de la mer Noire et des forces aériennes et terrestres – d’où les Ka-52 et les Su-25 qui se sont précipités pour résister aux renforts ukrainiens en provenance d’Odessa. Franchement, je ne pense pas que même un corps expéditionnaire complet de la Marine américaine puisse franchir le détroit de Kertch, alors les Ukrainiens… la géographie favorise trop le côté défensif.

    Il y a un large consensus tant en Russie qu’en Ukraine sur le fait que le but prioritaire de Porochenko était de créer un prétexte pour introduire la loi martiale et annuler les élections. Une fois introduite, une telle loi martiale peut facilement être prorogée aussi longtemps qu’il le faut ; regardez ce que les Français ont fait. Il a projeté d’introduire la loi martiale sur tout le territoire de l’Ukraine sous occupation nazie puis de la prolonger autant qu’il le faudrait ; suffisamment pour annuler les élections puis pour traiter durement toutes les protestations. Ce plan a complètement échoué.

    D’abord, tous les partis d’opposition ont immédiatement compris de quoi il retournait et ils ont tous protesté avec véhémence. Lorsque le texte a été soumis à la Rada, il a été massivement édulcoré et, du coup, la loi martiale ne sera introduite que pour un mois et seulement dans les régions suivantes de l’Ukraine :

    Les zones sous la loi martiale sont en rouge (Notez que c’est une carte “ukie”. C’est eux qui ont mis la Crimée en bleu, pas moi !)

    C’est une très, très mauvaise nouvelle pour Petro.

    Premièrement, c’est dans ces régions que le régime soupçonne les habitants de sympathies pro-russes (avec raison, d’ailleurs). Mais le risque pour Petro ne vient pas du tout des gens pro-russes ; le véritable danger pour lui vient des divers mouvements nationalistes d’opposition légaux qui ont leur base de pouvoir dans les zones bleues qui ne seront pas couvertes par cette loi.

    Deuxièmement, comme la loi n’a été introduite que pour un mois et comme elle inclut l’obligation de ne pas annuler les prochaines élections, il sera difficile à Petro de réprimer les capacités de propagande de ses opposants (dirigés par Ioulia Timochenko).

    Troisièmement, Petro espérait probablement que les Russes se contenteraient d’utiliser quelques missiles ou de réduire en pièces l’armada ukrainienne de trois navires. Hélas, les vilains Moskals n’ont rien fait de tel, ils ont capturé les trois vaisseaux et leurs équipages. Pour un incident qui devait provoquer la panique, celui-ci a été un flop terrible. En fait, les Russes utilisent maintenant ces bateaux et leurs équipages pour leur propre propagande, pour ridiculiser Petro et affirmer (à juste titre) que le régime de Kiev a envoyé ces marins à une mort certaine dans l’indifférence la plus totale et la plus abjecte. Rien de tout cela n’augmentera la popularité de Porochenko.

    Quatrièmement, il semble que Porochenko soit vraiment en train de devenir « totalement Saakachvili » et qu’il pourrait même se prendre la plus grande raclée de l’Empire, ce qui, soit dit en passant, pourrait lui causer de sérieux problèmes avec ses patrons à Washington et à Langley (qui ont lâché Saakachvili lorsqu’il s’est révélé être un misérable perdant). Franchement, l’Empire se trouverait beaucoup mieux avec Timochenko aux commandes plutôt que cet imbécile alcoolique à la Eltsine.

    Donc la grande question #1 est : y a-t-il une alternative viable à Porochenko pour l’Empire ?

    Derniers sondages ukro-européens selon une source ukrainienne

    Pour y répondre, nous devons d’abord répondre à une autre question fondamentale : y a-t-il ou non une opposition officielle publique dans l’Ukraine sous contrôle nazi ?

    La réponse est : oui et non.

    D’abord non, pas dans le sens d’une opposition réelle plus ou moins décente.

    Mais oui, dans le sens où la junte qui s’est emparée du pouvoir est composée de nombreuses factions différentes, incluant des oligarques/mafieux à la Kolomoski, des néonazis à laFarion, de véritables nazis à laTiagnibok et un assortiment de fous comme Liachko.  Il y a aussi Ioulia Timochenko, une ennemie très dure et donc potentiellement dangereuse, qui bénéficie de soutiens puissants aux États-Unis.

    Jetez un œil sur les derniers taux de popularité et vous verrez que malgré une énorme « ressource administrative » (un euphémisme russe pour l’abus de pouvoir gouvernemental), Petro atteint à peine 9.9%, ce qui signifie que son taux réel doit se situer dans une fourchette de 3% à 5%.

    Et rappelez-vous que le temps presse. Le 27 décembre, la loi martiale sera levée (à moins qu’une nouvelle ukro-provocation ne prouve au monde que la Russie a de nouveau attaqué l’Ukraine). Bon, c’est le plan officiel. En réalité, elle sera prorogée avec d’autres excuses sur la mythique « agression russe ».

    Considérez également ceci : si Porochenko se fait jeter, il en ira de même pour ses voyous criminels psychopathes comme Parouby (certifié cliniquement fou), le « pasteur sanglant » et criminel de guerre Turchinov et le reste de la bande. Klimkine, puisqu’il semble faire partie du personnel de la CIA, pourrait s’en sortir un temps, mais pour les autres, le risque est réel et va de longues peines de prison à être fusillé. Ne vous attendez pas à ce que Ioulia Timochenko fasse preuve d’une quelconque clémence non plus.

    Certes, alors que ces gens se haïssent tous, ils se nourrissent tous aux deux mêmes mangeoires : une russophobie frénétique et une dépendance totale à l’égard de l’Empire. Et bien qu’ils soient unis dans leur haine pour tout ce qui est russe, ils ne se haïssent qu’un tout petit peu moins les uns les autres (et certains probablement encore plus). Pensez à la manière dont les SS ont massacré les SA, comment les staliniens ont purgé le parti des trotskystes et comment les démocrates essaient de renverser Trump par tous les moyens, et vous verrez comment les factions au sein d’une même bande luttent toujours pour le pouvoir et les arment les unes contre les autres.

    Enfin, il y a de nombreux signes montrant qu’au moins Trump lui-même ne se soucie pas beaucoup de l’Ukraine, même s’il y a suffisamment de russophobes hystériques parmi ses marionnettistes pour compenser le manque d’intérêt de Trump et sa supposée hostilité à l’égard de Porochenko. Du point de vue de Porochenko, soit les Américains ne s’en soucient pas assez soit ils ont tout simplement perdu le contrôle de la situation, une tradition américaine de longue date avec leurs « fils de putes »,comme avec Saddam, Noriega et beaucoup, beaucoup d’autres.

    D’ailleurs, diverses sources ukrainiennes rapportent aussi que Merkel et Stoltenberg ont dit à Porochenko que l’élection ne peut pas être annulée. Si l’on considère que Porochenko est presque sûr de perdre ces élections, cela indique peut-être que l’Allemagne et l’OTAN laissent tomber Petro.

    Ajoutez à cela que Timochenko serait un bien meilleur agent pour l’Empire et vous comprenez pourquoi le régime panique.

    Donc l’essentiel est le suivant : non, selon les normes d’un pays civilisé normal, il n’y a pas de véritable opposition en Ukraine (à part la population impuissante, démunie et terrifiée, évidemment). Mais, beaucoup plus important, selon les normes de Petro Porochenko, il y a une véritable opposition, très dangereuse en effet ; une opposition qui le démettra très certainement dans toute élection semi-crédible.

    L’Ukraine occupée par les nazis entre rapidement dans un moment décisif. À moins que les élections soient volées et l’opposition écrasée, la bande actuelle au pouvoir sera chassée. Si l’Ukraine attaque le Donbass, cela aboutira à une catastrophe militaire, soit en faveur des Novorusses, soit en faveur de l’armée russe. Si l’Ukraine attaque directement la Russie, ou attaque les forces russes dans la mer Noire, l’armée ukrainienne se volatilisera en 24 ou 48 heures au maximum. Mais malgré cela, Porochenko a désespérément besoin d’une victoire de peur que son statut de raté a la « Saakachvili » soit publiquement confirmé pour tous et que l’opposition ukrainienne n’accuse son incompétence et sa corruption (ce qui est sa véritable spécialité : c’est aussi pourquoi, depuis qu’il est arrivé au pouvoir, l’Ukraine est devenue un État en faillite et sa fortune personnelle nette a beaucoup augmenté).

    Soixante jours, vraiment?

    Enfin, le fait que Porochenko soit un navire en train de couler signifie que loin de prendre aucun risque en leur nom, les politiciens et les chefs militaires ukrainiens doivent se demander, chaque fois qu’ils prennent une décision, qui les protégera si les choses tournent mal. En fait, je vous parie qu’il y a beaucoup de contacts discrets entre divers hauts responsables ukrainiens et Ioulia Timochenko, ce que le SBU rapporte probablement à Porochenko (ou, pire, ne rapporte pas !), ce qui crée un sentiment de panique chez lui et ses sbires. Ce sentiment de panique explique peut-être pourquoi, dans le journal officiel, le texte de la nouvelle loi a indiqué de manière erronée 60 jours et non 30.

    Poutine a tout à fait raison lorsqu’il dit que « Kiev s’en sortirait même en mangeant des bébés » : l’hypocrisie collective de l’Occident est vraiment sans limite. Cela ne signifie pas, cependant, que Porochenko pourrait s’en sortir personnellement avec tout et n’importe quoi. Alors que les dirigeants de l’Empire doivent faire semblant de soutenir l’Ukraine quoi qu’il arrive, même contre le bon sens de base, ils en ont probablement assez de crier « blanc ! » chaque fois que Porochenko fait quelque chose de noir. Pourtant, jusqu’à ce que l’Empire mette quelqu’un d’autre au pouvoir, Porochenko restera « leur fils de pute à Kiev ». Et Porochenko le sait, ce qui nous amène à la question suivante.

    Grande question #2 : Porochenko pourrait-il vraiment lancer une guerre à grande échelle 

    « Manger des bébés », c’est bien beau, mais une guerre totale avec la Novorussie ou la Russie est une proposition très différente et beaucoup plus dangereuse. L’Empire ne se soucie peut-être pas des bébés ukrainiens, mais il se souciera certainement d’une grande guerre en Ukraine. Donc ne regardons pas seulement ce que disent les Ukronazis mais aussi ce qu’ils font :

    • Il y a la loi martiale dans toutes les régions de Novorussie occupées par les Ukronazis.
    • Toutes les villes novorusses sont maintenant encerclées par des postes de contrôle militaires.
    • Ordre a été donné à 300 hôpitaux de se préparer à un afflux massif de blessés en faisant le plein de sang, de lits et de médicaments.
    • Les réserves ukrainiennes de première ligne ont été mobilisées, tout comme les escadrons de la mort nazis (alias les « bataillons volontaires »).
    • Petro prétend maintenant que les Russes ont triplé leurs forces le long de la frontière ukrainienne : « Le nombre de chars dans les bases situées le long de notre frontière a triplé. Le nombre des unités relocalisées a augmenté de façon spectaculaire sur toute la longueur de notre frontière » : en clair, cela signifie que les Ukronazis font probablement exactement cela, soit augmenter leur nombre le long de la ligne de contact.
    • Petro a également dit que ses agences de renseignement « ont des preuves évidentes qu’une attaque contre les navires ukrainiens n’est que le début » ; en clair, cela signifie que les Ukronazis font probablement exactement cela, préparer de nouvelles attaques.
    • La frontière avec la Crimée a été fermée à tous les non-Ukrainiens.
    • Les Ukrainiens demandent maintenant à la Turquie de fermer le détroit du Bosphore (ce qui n’arrivera pas pour deux raisons : la Convention de Montreux de 1936 l’interdit et, d’ailleurs, ce serait un acte de guerre suicidaire pour la Turquie).
    • L’hystérie induite par la propagande de guerre ukrainienne a atteint de nouveaux niveaux : ils montrent maintenant comment les enfants d’un orphelinat (!) de Marioupol creusent des tranchées pour aider l’armée ukrainienne en prévision de la future « invasion russe ». Voyez vous-même ce reportage ukrainien :

    L’art de l’attaque surprise est l’un des aspects les plus fascinants de la guerre (ceux qui s’intéressent à ce sujet devraient lire la superbe étude de Richard Bett, Surprise Attack : Lessons for Defense Planning). L’une de ses stratégies bien établies est faire semblant d’entrer en guerre puis de reculer au dernier moment, encore et encore : cela épuise l’adversaire et le pousse à l’autosatisfaction jusqu’au jour de la véritable attaque. Pensez-y comme à une variante de la stratégie du « crier au loup », si vous voulez : une stratégie dans laquelle c’est le loup qui crie. Les Ukrainiens font cela depuis des années (combien de fois avons-nous entendu qu’une attaque ukrainienne était « imminente » ?). Le problème est que cette fois-ci, les préparations de guerre sont plus importantes (et beaucoup plus coûteuses). Vous pouvez être certain cependant que les Russes sont aussi en état d’alerte maximum depuis des années et qu’ils ont aujourd’hui en permanence plus qu’assez de forces disponibles pour faire face à n’importe quelle attaque ukrainienne, des échanges de tirs transfrontaliers jusqu’à la guerre totale.

    Nous pouvons donc tous espérer qu’une fois encore les Ukrainiens appliquent leur stratégie de « crier au loup » uniquement pour se retirer à la dernière seconde. Mais l’espoir doit toujours rester séparé des attentes et faire l’hypothèse que cette fois, ils n’attaqueront pas vraiment serait tout à fait déraisonnable.

    D’abord les papes ont essayé, puis Napoléon, puis Hitler. Et maintenant ces deux génies…

    Il y a ceux qui disent que Porochenko n’est pas assez bête pour commencer une guerre contre la Russie. La question que je leur poserais serait : croyez-vous vraiment que Porochenko est plus intelligent que, disons, les divers papes latins, Napoléon ou Hitler ? Il me semble, à moi, à peu près aussi stupide et paumé (sans parler de sa méchanceté et de son absolue immoralité) que Saakachvili. Rappelez-vous ce qui s’est passé le 08.08.08.

    Vous vous demandez peut-être si les États-Unis seraient intéressés à une guerre majeure en Ukraine. Je dis depuis des années que le rêve mouillé des néocons est de forcer la Russie à intervenir ouvertement et que, pour atteindre ce résultat, il faut que les Ukronazis menacent sérieusement les républiques populaires de Donetsk et Lougansk. Les Novorusses seront-ils assez forts pour repousser l’attaque ukronazie sans intervention manifeste de la Russie ? Peut-être. Probablement. Mais ce n’est pas non plus une hypothèse que nous pouvons faire parce que les Novorusses n’ont pas de profondeur stratégique qui les place dans la position très vulnérable d’avoir à arrêter les attaquants sans échanger de l’espace contre du temps. En clair, cela signifie que les Novorusses doivent plus ou moins être en alerte permanente et que leurs forces doivent être déployées vers l’avant, ce qui est très difficile à soutenir dans la durée et tout simplement dangereux, surtout contre un ennemi avec des forces numériquement beaucoup plus importantes.

    Fondamentalement, les néocons n’ont rien à perdre si leur plan échoue et si les Novorusses réussissent, une fois encore, à stopper les forces ukronazies sans intervention russe (ce n’est pas comme si les néocons se souciaient des vies ukrainiennes ou novorusses puisqu’ils ne se soucient même pas des vies des citoyens américains).

    Il se pourrait bien que Trump ne soit pas personnellement intéressé à une telle guerre. Mais, avouons-le, Trump est la pire nouille trop cuite qui ait jamais siégé à la Maison Blanche (il fait passer Carter pour un lion rugissant !). Quelques heures après avoir déclaré que c’était « un très bon moment pour rencontrer Poutine », il a ensuite « changé d’avis » et il a annulé la rencontre. Trump n’est que du vent narcissique, mais il ne livre jamais rien et il s’est incliné devant ses maîtres néocons sur tout depuis son arrivée à la Maison Blanche. La triste vérité est que Trump est devenu tout simplement sans importance, du moins pour les Russes (et à ceux qui pourraient encore croire que Trump joue une partie d’échecs 4D, pleine de stratagèmes, je dirais que céder à toutes les exigences des néocons – et donc les rendre de plus en plus influents – n’est guère une stratégie échiquéenne, même pas une stratégie               un nouvel exemple de l’ignorance crasse dont souffrent les actuels dirigeants américains. Ils n’ont tout simplement aucune idée de ce que sont la fonction et le but de la diplomatie. Dmitri Trenine, le directeur du Centre Carnegie de Moscou, avait absolument raison lorsqu’il a tweeté aujourd’hui : « Rencontrer un président américain n’est pas une récompense pour un dirigeant russe. Annuler une rencontre n’est pas une punition. C’est une question de nécessité. Aujourd’hui, les relations entre la Russie et les États-Unis ne visent qu’à empêcher la confrontation de tourner à la collision et de dégénérer en guerre. C’est tout. » Mais les Américains sont tout simplement trop illettrés pour le comprendre. D’ailleurs, les Russes ont renoncé depuis longtemps à toute idée de pouvoir faire quoi que ce soit avec ce président paillasson des néocons. Il veut une rencontre ? Bien sûr. Il ne veut pas. Qui s’en soucie ? C’est l’état lamentable dans lequel une superpuissance nucléaire est tombée.

    Je suis sûr que Poutine a été terrifié !

    Idem pour son stupide vice-président, qui a essayé de faire peur à Poutine en le « fixant » avec ce qu’il espérait être un « regard d’acier » à Singapour. Poutine a continué de sourire, bien sûr.

    La réalité effrayante est que les néocons sont les russophobes les plus enragés sur la planète et que les clowns de la Maison Blanche feront tout ce que l’État profond étasunien leur dira de faire. Ne comptez pas sur eux pour avoir de la décence ou même un minimum de bon sens.

    En plus, comme je l’ai déjà dit à maintes reprises, Trump est un « président remplaçable » pour les néocons : si quelque chose qu’il fait débouche sur une catastrophe, ils lui feront porter tout le blâme, et mettront leur propre personne de confiance au pouvoir pour le remplacer.

    Pour toutes ces raisons, la réponse à notre question est évidente : oui, Porochenko est tout à fait capable de donner l’ordre d’une attaque folle, y compris une guerre à grande échelle.

    Mais « pourrait » ne signifie pas « voudra », Dieu merci ! Peut-être, comme l’été dernier, que la junte se dégonflera et reculera (la menace de Poutine que toute attaque aura des conséquences très sérieuses pour l’État ukrainien est toujours valide). En théorie, les lâches Européens (qui subiront les conséquences économiques et sociales d’un conflit majeur) pourraient aussi dire aux fous de Kiev de se calmer. Mais là, je ne retiens pas mon souffle.

    Donc espérons le meilleur, mais gardons à l’esprit que le pire est une possibilité très réelle.

    Conclusion : il est presque impossible d’empêcher un« suicide par flic interposé », mais peut-être que Dieu le fera !

    Actuellement, la situation est extrêmement dangereuse et le restera dans l’avenir prévisible. Les philosophes disent que l’amour est la plus grande force dans l’univers et je suis tout à fait d’accord. Mais les deux forces les plus puissantes qui viennent ensuite sont le mal et la stupidité, et il y a beaucoup des deux à Kiev et à Washington DC. L’incident de « l’opération secrète » de « l’armada ukrainienne » peut paraître amusante jusqu’à ce qu’on se rappelle toutes les guerres qui ont débuté par d’autres incidents tout aussi mineurs. Cette fois-ci, la superbe retenue des garde-côtes russes a empêché Kiev d’avoir l’affrontement sanglant qu’elle espérait visiblement, mais posez la question à n’importe quel policier et il vous dira qu’il est presque impossible d’empêcher ce qui est connu comme un « suicide par police interposée ». L’Empire a grandement besoin que le flic russe tire (enfin !), tout comme la junte ukronazie (toute cette propagande, y compris celle provenant de pseudo-patriotes russes, sur la faiblesse ou l’indécision de Poutine ou qu’il est de mèche avec l’Empire est un produit PSYOP direct de cet ordre du jour impérial, que ceux qui la répètent comme des perroquets le comprennent ou pas).

    Pour l’instant, il n’y a aucun moyen de prédire si la junte ukronazie attaquera pour de bon ou pas. Donc, comme je l’ai fait plusieurs fois dans le passé, je conclurai avec ce passage du Coran : « et ils (les infidèles) ont comploté [pour tuer ‘Iesa (Jésus)], et Allah aussi a planifié. Et Allah est le meilleur des planificateurs » (verset 54 du Chapitre 3 « Surah Al-‘Imran »); d’autres traductions disent « Et les mécréants ont comploté [contre Jésus] ; mais Dieu a réduit leur complot à néant : car Dieu est au-dessus de tous les comploteurs » et aussi « Et (les mécréants) ont comploté et planifié, et Allah a aussi planifié, et le meilleur des planificateurs est Allah ». À une époque où les néocons essaient de convaincre la planète que l’islam, et non eux, est le plus grand danger pour notre planète, il est bon de leur montrer que tout le monde ne boit pas leur philtre ; d’ailleurs, dans ce cas, le Coran a tout simplement raison : Dieu est le meilleur des planificateurs et les infidèles ukronazis (et leurs patrons néocons) finiront par le découvrir, probablement à leurs dépens.

    The Saker

    Cet article a été écrit pour Unz Review

    Traduit par Diane, vérifié par Wayan, relu par Cat pour le Saker francophone


  • Comment les Gilets jaunes ont été empêchés de manifester le 15 décembre et comment ils cherchent la parade

    Comment les Gilets jaunes ont été empêchés de manifester le 15 décembre et comment ils cherchent la parade

    Peu à peu, le système policier pour neutraliser le soulèvement des Gilets jaunes apparaît clairement dans toute sa sophistication. Une stratégie à trois niveaux :

    • un blocage de la montée des Gilets jaunes vers Paris ;
    • un blocage de leur accès sur les lieux prévus de manifestations ;
    • un nassage des différents groupes parvenus sur les lieux prévus de manifestations pour les isoler.

    Un maillage sophistiqué

    1/ Autoroutes

    • A6 fermée « par précaution » entre la Saône-et-Loire et le Rhône par le préfet pour empêcher la montée de cars Gilets jaunes vers Paris ;
    • jonction A466 également fermée sur ordre du préfet ;
    • A 20 : patrouille de gendarmes en motos interceptant et bloquant les véhicules arborant des gilets jaunes visibles ;
    • blocage des Gilets jaunes à certains péages proches de la capitale ; exemple : péage de Buchelay sur l’A13 près de Mantes la Ville.

    2/SNCF

    • des trains supprimés en direction de Paris (par exemple, pas de train au départ d’Évreux pour Paris Saint-Lazare samedi matin) ;
    • sortie des gares de Paris interdites aux personnes munies d’un gilets jaunes (gare Saint-Lazare tout particulièrement) ;

    3/ Métro/RER : une cinquantaine de stations fermées au centre de Paris, obligeant les manifestants à parcourir les distances à pieds.

    4/ Nassage des groupes de manifestants parvenus à pieds sur les points de ralliements intermédiaires (Opéra, parvis Saint-Lazare, place de la République….) afin de les dissuader de se regrouper sur les Champs-Élysées pour faire nombre (nombreux témoignages indiquant que s’il était facile aux GJ d’accéder à ces points de ralliement, il était impossible d’en sortir).

    5/ Blocage de toutes les voies latérales menant aux Champs-Élysées en multipliant les contrôles vexatoires dissuasifs (5 à 6 contrôles par manifestant tentant de s’engager par ces voies).

    Trouver la parade

    On le voit, le cœur de la stratégie défensive concerne Paris, plus médiatiquement exposé. Force est de reconnaître que cette stratégie a plutôt bien fonctionné le 15 décembre.

    Reste aux Gilets jaunes à en prendre connaissance et à trouver les parades pour éviter les différents barrages opposés à leur progression :

    • blocage de la capitale pour poursuivre le travail d’usure contre les défenseurs de l’ordre ?
    • blocages redoublés en province, plus difficiles à neutraliser par un pouvoir par essence centralisé ?…

    Le fait est que les Gilets jaunes semblent rester mobilisés et que de nouvelles stratégies germent dans les esprits qui pourraient abandonner l’épreuve de force nationale pour une guerre d’usure plus localisée et beaucoup plus difficilement contrôlable.

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  • "Tous ensemble ! Tous ensemble ! Mickael Wamen : QUE LA MANIF EST BELLE .... !

    17 Décembre 2018
    "Tous ensemble ! Tous ensemble ! Mickael Wamen : QUE LA MANIF EST BELLE .... !
    "Tous ensemble ! Tous ensemble ! Mickael Wamen : QUE LA MANIF EST BELLE .... !

    Mickael Wamen : QUE LA MANIF EST BELLE .... ! 

    Quelle ambiance, quelle envie de gagner, quelle motivation, quelle fraternité ....
    Nous avons réussi à converger hier, nous avons réussi à échanger et nous avons surtout compris que nous étions au final toutes et tous des victimes du pouvoir et de la finance ....
    Une ambiance incroyable de gens motivés, avec des slogans forts et une détermination à gagner !!!
    Gilets jaunes, rouges, sans gilet, maïs toutes et tous ensemble ...
    Une manif géniale, ou bcp de militants CGT étaient aux côtés d’autres personnes militantes ou non, aucun soucis de compréhension juste quelques remarques positives du genre : « Ca fait plaisir de voir la CGT a nos côtés ... »
    Après y a les images qui ciblent uniquement de la casse, mais durant des heures pas une seule provocation, juste des gens exaspérés et en colère qui l’expriment en maintenant la pression....
    Les injustices sociales, une politique uniquement au service du fric, voilà ce qui hier nous a réuni dans un cortège haut en colère !!!!
    Nous allons continuer à la mise en œuvre de la convergence qui est le pire ennemi du gouvernement ...

    Peu importe les prises de position de certains, nous en ferons abstraction, nous sommes la base et la base décide et agit !!!!

    Vive l’unité.....Vive la convergence

     

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    Gilets jaunes : Ce que la France a de spécifique (Insurgente)

    Atilio BORON

    L’Allemagne et le Japon ont l’honneur improbable d’être deux pays où jamais une révolution n’a triomphé. Ce n’est pas par hasard qu’ils sont ceux qui, précisément pour cette raison, ont donné naissance à des régimes aussi honteux que le nazisme et le militarisme fasciste japonais. En revanche, l’histoire de France est marquée par des révolutions et des soulèvements populaires récurrents. Outre la Grande Révolution de 1789, il y eut des éruptions révolutionnaires en 1830, beaucoup plus vigoureuses en 1848 et la glorieuse Commune de Paris de 1871, le premier gouvernement de la classe ouvrière de l’histoire mondiale. Après leur écrasement sanglant, il semblait que la rébellion du peuple français s’était éteinte à jamais. Ce ne fut pas le cas. Elle réapparaît dans la résistance héroïque à l’occupation allemande pendant la Seconde Guerre mondiale, puis, avec une force écrasante, en mai 1968.

    Est-ce la seule chose qui fait de la France un pays si particulier ? Plus important encore que ce ferment insurrectionnel incessant qui distingue historiquement les couches populaires françaises, c’est que leurs luttes résonnent comme aucune autre sur la scène mondiale. Karl Marx l’avait déjà remarqué en 1848 quand, en observant la révolution en France, il disait que "le chant du coq gaulois réveillera à nouveau l’Europe". Et il la réveilla, bien que ces rêves aient été écrasés à mort par le sang et le feu. Regardons l’histoire : la Révolution française a résonné en Europe et en Amérique, avec une force tonitruante ; la Commune est devenue une source d’inspiration pour le mouvement ouvrier mondial, ses enseignements retentissant même dans certaines régions reculées d’Asie. Le mai français serait reproduit, avec les caractéristiques nationales logiques, dans le monde entier. En d’autres termes : la France a cette capacité unique de transformer le sien en un événement historique-universel, comme Hegel aimait à le dire. Et c’est précisément la particularité inimitable des Français.

    La rébellion des " gilets jaunes " qui a commencé il y a quelques semaines lorsque deux camionneurs et la propriétaire d’une petite entreprise - inconnus l’un de l’autre et vivant dans des lieux différents à l’intérieur de la France - ont lancé un appel à protester dans les ronds-points à l’entrée de leurs petites villes contre la hausse du prix des carburants, via des réseaux sociaux. Quelques jours plus tard, la seconde comptait près d’un million d’adeptes sur son compte Facebook. Puis vint la convocation du 17 novembre à Paris et, de là, la protestation prit une dimension phénoménale qui mit le gouvernement de Macron entre le marteau et l’enclume. Ce que les syndicats des chemins de fer n’avaient pas pu faire en trois mois de luttes a été réalisé par les "gilets jaunes" en quelques semaines. Et les choses continuent, et la "contagion" du virus rebelle qui arrive de France est déjà visible au-delà de ses frontières. Elle a déjà gagné la Belgique, la Hollande et maintenant la Pologne, à l’occasion du Sommet sur le climat de Katowice. En Égypte, le régime d’Al Sisi a interdit la vente de gilets jaunes dans tout le pays par mesure de précaution pour éviter que l’exemple français ne se répande dans leur pays.

    La révolte, ouverte, ne concerne plus seulement le prix des carburants. Il s’agit d’une protestation diffuse mais généralisée avec une composition sociale très hétérogène contre la France des riches et dont l’agenda hétéroclite des revendications permet de percevoir les contours d’un programme non seulement post mais clairement anti-néolibéral. On trouve aussi d’autres contenus qui font référence à une cosmovision plus traditionnelle d’une France blanche, chrétienne et nationaliste. Cet ensemble hétéroclite de revendications, exprimées de façon inorganique, recèle des revendications multiples et contradictoires, issues de l’émergence soudaine et inattendue d’un activisme spontané, sans direction politique. C’est là un grave problème parce que toute cette énorme énergie sociale libérée dans les rues de France pourrait tout aussi bien mener à des conquêtes révolutionnaires que s’effondrer par un coup de grâce réactionnaire. Cependant, au-delà de l’incertitude sur l’évolution future de la mobilisation populaire et de l’inévitable complexité idéologique présente dans tous les grands mouvements de masse spontanés, il ne fait aucun doute que leur existence même a compromis la continuité de l’hégémonie néolibérale en France et la stabilité du gouvernement d’Emmanuel Macron.

    Et dans un monde surpeuplé de Trumps et de Bolsonaros, de Macris et de Macrons, tout cela est une bonne nouvelle car le "chant du coq gaulois" pourrait bien réveiller la rébellion latente - ou plutôt anesthésiée par préméditation - des peuples en Europe et à l’étranger et devenir l’étincelle qui allume la plaine aride que nos politiques néolibérales ont transformé en sociétés victimes de la mort et du silence de l’holocauste social aux proportions inouïes.

    Ce n’est pas la première fois que les Français jouent ce rôle d’avant-garde sur la scène universelle et leur lutte ardente pourrait devenir, surtout dans les banlieues de l’empire, le déclencheur d’une vague de soulèvements populaires - comme ce fut le cas principalement avec la Révolution française et mai 1968 - contre un système, le capitalisme et une politique, le néolibéralisme, dont on sait les résultats catastrophiques. Nous ne savons pas si une telle chose se produira, si la "contagion" redoutée finira par se produire, mais les signes d’une répudiation généralisée des gouvernements qui ne font qu’enrichir les riches et piller les pauvres sont chaque fois plus nombreux à travers le monde. Nous n’aurons pas à attendre longtemps, car l’histoire nous dictera bientôt son verdict sans appel.

    Au-delà de ses effets globaux, la brise venant de France est opportune et stimulante à l’heure où tant d’intellectuels et de publicistes d’Amérique latine, d’Europe et des Etats-Unis se réjouissent de la " fin du cycle progressiste " dans Notre Amérique, qui serait suivie du début d’un autre signe " néolibéral " ou conservateur que seuls ceux qui veulent convaincre les gens qu’il n’existe aucune alternative au changement et que l’expression « capitalisme ou chaos », cache malicieusement la réalité que le capitalisme EST le chaos. C’est pourquoi les événements en France sont un coup de torchon sur tant de mensonges qui prétendant s’appuyer sur une analyse économique ou sociopolitique rigoureuse. Ils nous montrent que l’histoire peut toujours prendre un tournant inattendu, et que ce qui semblait être un ordre économique et politique immuable et imprenable peut tomber en morceaux en moins de temps qu’un coq ne chante ... en français.

    Atilio Boron

    Traduction par Alfare avec l’aide de du traducteur Deepl

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