• 19 Décembre 2018

    Publié par El Diablo

    photo d'illustration

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    Les forces de l’ordre ont utilisé des flashball, des grenades de désencerclement et des gaz lacrymogènes contre des manifestants majoritairement pacifiques. Nous avons pu recenser de nombreux cas de recours excessifs à la force par des policiers.

    Il est vrai que le maintien de l'ordre pendant les manifestations est une tâche délicate et que certains manifestants ont commis des actes violents et illégaux, mais il n'en reste pas moins indispensable de respecter le droit français.

     

    Les policiers ont le devoir de maintenir l'ordre public et, ce faisant, ne peuvent recourir à la force que lorsque cela est strictement nécessaire. Lorsque le recours à la force est inévitable, ils doivent en user avec retenue.

     

    Au total, 717 policiers, gendarmes et pompiers ont aussi souffert de violences. Or, si les autorités ont – de manière tout à fait légitime – condamné à maintes reprises les actes de violence commis par des manifestants, elles n'ont pas exprimé d'inquiétudes concernant le recours excessif à la force par des policiers, qui doit faire l'objet d'une enquête indépendante, impartiale et efficace.

     

    LES JOURNALISTES DANS LE VISEUR

     

    Des récits de victimes et de témoins, ainsi que des vidéos que nous avons examinées montrent que la police a fait un usage inapproprié des flashball, en tirant sur la foule. Elle a aussi lancé des grenades de désencerclement, qui ne devraient jamais être utilisées dans des opérations de maintien de l'ordre.

     

    […]

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  • 19 Décembre 2018

    Publié par El Diablo

    - MANIFESTE pour la démocratisation de L’EUROPE - : 120 intellectuels ont dû louper les Gilets jaunes , par Pierre Lévy

    Un manifeste a récemment été publié pour une «refondation européenne». L’initiative vise une Europe fédérale, exactement à l’encontre du sentiment populaire tel qu’exprimé par les Gilets jaunes, pointe Pierre Lévy, rédacteur en chef de Ruptures.

     

    Mais sur quelle planète vivent-ils ? Le 11 décembre, Le Monde offrait une pleine page à une tribune signée par «un collectif de plus de 120 intellectuels et de responsables politiques de 16 pays d’Europe, dont Thomas Piketty, Thomas Porcher et Massimo d’Alema». Ces nobles figures ont eu une idée aussi géniale qu’originale : proposer la (au moins) 10 000e refondation de l’Union européenne. Le manifeste prévoit en particulier un «projet de traité de démocratisation et un projet de budget».

    Malgré la place d’honneur que lui a offerte le quotidien vespéral de référence, malgré le site internet (Tdem.eu) tout spécialement créé pour promouvoir l’initiative (et qui revendique à ce jour 13 000 signataires), et malgré les titres universitaires prestigieux des initiateurs, l’initiative est passée totalement inaperçue.

     

    Les auteurs du texte réussissent un exploit : ne pas faire une seule allusion aux Gilets jaunes

    Peut-être a-t-elle été ainsi sauvée du ridicule. Car si l’idée de promouvoir une «autre Europe» est usée jusqu’à la corde, cette tentative se distingue par son tempo : après presque un mois d’une mobilisation populaire littéralement sans précédent, les auteurs du texte réussissent un exploit : ne pas faire une seule allusion aux Gilets jaunes et à la dynamique dont ces derniers sont porteurs. Celle-ci a lié l’irruption de la question sociale et la prégnance de la question nationale, l’exigence de pouvoir d’achat et celle de souveraineté populaire. Le drapeau tricolore et la Marseillaise étaient à l’honneur sur les ronds-points, et le principe même d’intégration européenne pas vraiment en odeur de sainteté.

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  • 19 Décembre 2018

    Publié par El Diablo

    Manon Aubry

    Manon Aubry

    Par Rémy Dodet, le 18 décembre 2018

    Cette militante associative de 29 ans, qui vient de l'ONG Oxfam, mènera La France insoumise aux élections de mai 2019.

    Manon Aubry, qui était jusqu'ici porte-parole de l'ONG Oxfam, conduira la liste de La France insoumise aux élections européennes. Son arrivée, présentée comme un signe d'ouverture, doit notamment permettre d'apaiser les tensions au sein du parti de Jean-Luc Mélenchon. Paradis fiscaux, République démocratique du Congo, water-polo... Voici dix choses à savoir sur la tête de liste des "insoumis" au scrutin de mai 2019 :

    1 - Surprise du chef

    Elle n'était pas la tête de file choisie en premier lieu pour mener la liste aux élections européennes en mai 2019. A sa place, Jean-Luc Mélenchon comptait plutôt sur Charlotte Girard, la coordinatrice du programme, la veuve de François Delapierre, son fils spirituel. Très appréciée des militants, cette cadre du mouvement, en haut de la liste publiée cet été, a finalement décliné l'offre.

    2- Paradis fiscaux

    Manon Aubry a peut-être l'air d'une novice en politique mais elle est, en réalité, une militante aguerrie, au discours bien rodé. Cette jeune femme de 29 ans occupait jusqu'ici un poste de porte-parole au sein d'Oxfam, une ONG engagée contre la pauvreté et dirigée aujourd'hui par Cécile Duflot. Sa spécialité : la lutte contre les paradis fiscaux et les inégalités en France. Un sujet à ses yeux central dans la mobilisation des "gilets jaunes", qu'elle rêve d'aller porter au Parlement européen. "C'est un crève- cœur de quitter le monde associatif", jure la néo-"insoumise". Mais il est l'heure pour elle de passer du rôle de "vigie citoyenne" à celui de "décideur politique". 

    3- Symbole

    L'arrivée de Manon Aubry au sein de La France insoumise, un mouvement décrit comme verrouillé par ses propres militants, est présentée comme un signe d'ouverture. C'est un nouveau visage censé faire taire le procès en sectarisme intenté à Jean-Luc Mélenchon. Avec l'ex-porte-parole d'Oxfam, le député des Bouches-du-Rhône veut envoyer le signal que "les 'insoumis' sont les rassembleurs". L'intéressée dit avoir vu "tout l'inverse" d'un parti replié sur lui-même, tout en avouant ne pas encore y connaître grand monde :

     

    "Quel mouvement politique donne sa tête de liste à une femme de 29 ans qui ne vient pas de ses rangs ?"

    […]

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    Manon Aubry, ex-membre de l'ONG Oxfam, et récemment élue tête de liste France Insoumise aux prochaines élections européennes, était l’invitée de Léa Salamé sur France-Inter le 18 décembre 2018.


  • 19 Décembre 2018

    Publié par El Diablo

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    Par Didier MAÏSTO

    Les Gilets jaunes c’est la France laborieuse, la France de ceux qui fument des clopes et roulent au diesel, des ouvriers et des petits patrons.


    La France des troquets, du tiercé et des plats du dimanche.


    La France ni de droite ni de gauche –ou d’un peu des deux.


    Celle de ceux qui ne sont rien, mais pas personne, la France des illettrés, des harkis, des légionnaires, la France des prostituées et des poissonnières, la France de ceux qui ont choisi la France pour y vivre, y travailler et y mourir.
    Celle des parents qui mettent des torgnoles à leurs gosses pour leur apprendre à se tenir.


    Des fins de mois difficiles, qui sont autant de fins du monde, sans cesse renouvelées.


    La France qui se baisse pour ramasser une pièce, éteint la lumière de la cuisine et met les restes au frigo dans un tupperware.


    La France des types qui matent le cul des filles et celle des filles qui font semblant d’être offusquées.


    Celle de ceux qui appellent un arabe un arabe et un noir un noir. "Diversité", "minorités visibles", "#balancetonporc", "covoiturage", "transition énergétique"… ces mots sont vides de sens pour cette France, LA France.


    La France qui vanne, invective, s’insulte puis se réconcilie devant un verre de rouge, pas forcément avec modération.


    La France modeste et fière, qui compte les centimes en rêvant de gagner au Loto, qui n’aime pas trop les riches et n’en peut plus d’être pauvre.


    Celle qui déteste les sous-chefs et adore haïr les chefs, pourvu qu’ils en aient la stature et l’humilité.


    La France qui se branle de l’Europe, mais qui adore les Italiens, les Espagnols, les Portugais ou les Grecs. Enfin, ça dépend des jours.


    La France qui se fout de l’écologie, mais qui connaît le nom des arbres, des champignons et des oiseaux.


    La France ni raciste, ni xénophobe, ni fasciste, ni homophobe, celle qu’il faut juste respecter et pas trop emmerder avec des histoires de cornecul.


    Celle qui veut vivre de son boulot et se sent humiliée quand on lui fait l’aumône ou la leçon.


    Celle qui sait que ses ancêtres n’étaient pas forcément des Gaulois, mais ne peut s’empêcher de chialer quand elle entonne La Marseillaise, dans un stade ou dans la rue.


    La France pétrie de contradictions, qui dit rouge et qui dit noir, qui se signe à l’église et bouffe du curé.


    La France de ceux qui n’envisagent pas une seconde de ne pas se faire enterrer en France, même –et peut-être surtout- si leurs racines sont ailleurs.
    Celle qui tient la porte, cède sa place dans un bus et se gèle toutes les nuits sur les ronds-points des nationales.


    Un seul coup de klaxon et… je serai guéri.


    La France des pantalons qui piquent, celle des antimilitaristes qui ne manquent aucun défilé du 14 juillet à la télé, celle des pulls en acrylique et du Tour de France, la France de Coluche, d’Audiard, d’Akhenaton, la France des Fragione, des Perez, des Cavanna, des Cherfi et des Matombo, du Père Noël est une ordure, des Deschiens, des Nuls et de tous les inconnus célèbres, celle de Bebel et des Valseuses, d’Higelin et d’Herrero, la France du film pourri du dimanche soir, celle des héros du quotidien, celle qui pense que Céline n’est qu’un vendeur de sacs, mais dont la culture et l’intelligence sont magnifiques, parce qu’elles viennent de loin, de très loin, de plus loin encore.


    La France des femmes de ménage et des ramasseurs de poubelles, celle des artisans et des commerçants près de leurs sous, la France qui sait que c’est le travail qui libère et l’oisiveté qui asservit.

    On ne peut pas aimer la France et ne pas être touché par les Gilets jaunes. Mépriser les Gilets jaunes c’est mépriser la France et les Français, c’est se mépriser soi-même. Chaque fois que je vois un Gilet jaune sur un rond-point, j’ai envie de le serrer dans mes bras. J’ai envie de lui dire "continue mon gars, je t’aime, je suis avec toi, je suis exactement comme toi, j’ai souffert et si aujourd’hui ça va un peu mieux, je sais d’où je viens et où je ne veux plus être"Je suis un beauf. J’aime les Gilets jaunes. Sans restriction. Avec tous leurs excès, tous leurs manques, tous leurs défauts et toutes leurs frustrations. Je prends tout, absolument tout, en bloc, comme mon pays, la France, mon pays contre lequel je râle et ne cesserai de râler. Oui : je prends tout. Et tant pis si je dois me fâcher avec quelques-uns. Parce que je sais que le jour où je serai à nouveau dans la merde, c’est un putain de Gilet jaune qui m’aidera à en sortir. On ne peut pas aimer la France et ne pas être touché par les Gilets jaunes.

    SOURCE :


  • Bonjour, voici la lettre d’information du site « CAPJPO - EuroPalestine » (http://www.europalestine.com)
    Si vous ne visualisez pas cet email lisez-le sur le site
    http://www.europalestine.com
    Publication CAPJPO - Europalestine
     
       
     




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