• 14/01/16

    GOOD YEAR, un des condamnés : Mickael Wamen, ex-Goodyear - Le Grand Journal du 13/01

     Un des syndicaliste condamné à de la prison ferme par la justice d'état:  les plaignants ayant retiré leurs plaintes, ce sont nos gouvernants qui ont puni !!Ce pouvoir exagère. Il faut faire cesser ça!

     

    http://www.canalplus.fr/c-emissions/c-le-grand-journal/pid5411-le-grand-journal.html?vid=1350616

     
    Posté par Jocegaly à -

  • 14/01/16

    Valls chez Ruquier: "Pas la place du Premier ministre", selon le député Taugourdeau

     

    Quelques images de ceux qui nous fabriquent la France d'aujourd'hui et de demain: (.... "Pendant que Jean-Marie Le Guen poursuivait son propos, Manuel Valls a envoyé des bisous moqueurs à une personne encore non identifiée".)

    ... L' urgence s'accentue... POUR VOIR LA VIDEO , CLIQUEZ SUR LE TITRE CI-DESSUS

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    Valls chez Ruquier: "Pas la place du Premier ministre", selon le député Taugourdeau

    Manuel Valls sera samedi soir le premier chef du gouvernement à se rendre sur le plateau de l'émission de Laurent Ruquier "On n'est pas couché", ce qui a été remarqué à l'Assemblée nationale mercredi. "Cette émission qui ne sert pas la grandeur de l'engagement politique est peut-être intéressante pour le socialiste Manuel Valls, mais ce n'est surtout pas la place du Premier ministre de la France", l'a interpellé le député Les Républicains Jean-Charles Taugourdeau en posant une question sur le chômage. Dans sa réponse le secrétaire d'Etat chargé des Relations avec le Parlement a dénoncé la "légèreté" du député sur un "sujet majeur pour notre société". Pendant que Jean-Marie Le Guen poursuivait son propos, Manuel Valls a envoyé des bisous moqueurs à une personne encore non identifiée.

     
    Posté par Jocegaly à

  • Le respect des lois n’existe plus dans la civilisation occidentale


    Roberts

    Par Paul Craig Roberts – Le 5 janvier 2015 – Source Information Clearing House

    Mon travail sur le façon dont la loi s’est perdue a débuté il y a un quart de siècle. Un ami proche, qui est un avocat célèbre, Dean Both, attira initialement mon attention sur l’érosion des principes légaux sur lesquels est basé le fonctionnement des USA. Mon étude sur le sujet attira l’attention d’une institution universitaire qui m’invita à donner une conférence sur le sujet. Ainsi, je fus invité à donner une analyse sur «Comment la Loi s’est perdue», à la Benjamin Cardozo School of Law de New-York.

     

    Tout le monde fait exactement ce que je dis, sinon la nation est cuite

    Ce travail aboutit à un ouvrage, La Tyrannie des Bonnes Intentions, corédigé avec mon associé, Lawrence M. Stratton, qui fut publié en 2000, avec une édition mise à jour publiée en 2008. Nous fûmes capables de démontrer que l’alerte de Sir Thomas More au sujet des juges et des cours qui contournaient la loi pour pouvoir accuser plus aisément les contestataires et les criminels aurait pour résultat de détourner la loi de son rôle de bouclier au service du peuple en une arme aux mains du gouvernement. C’est ce que nous pouvons constater dans la saga des Hammonds, éleveurs de longue date du Bassin Harney dans l’Orégon.

    Avec l’intervention de Ammond Bundy, un autre éleveur qui a souffert de persécutions illégales de la part du Bureau de gestion des territoires (BLM) et s’est opposé à lui avec l’aide de milices armées et de partisans, les décennies de persécutions du Bureau contre les Hammond, innocents, pourraient mener à la crise avant même que vous n’ayez lu ceci.

    Bundy et ses miliciens, dont le nombre varie de 15 à 150 selon les médias aux ordres, ont squatté une officine du BLM afin de protester au nom des libertés américaines contre l’accusation des Hammonds faite avec des preuves fabriquées. Alors que j’écris, la Garde nationale de l’Orégon et le FBI sont en route.

    Les miliciens déclarent qu’ils sont prêts à mourir pour leurs principes, et le respect des lois est un d’entre eux. Par exemple, les médias prostitués ont transformé les miliciens en hors-la-loi et les traitent même de terroristes, en omettant de mentionner les accusations illégales contre les Hammonds, dont le crime est de refuser de vendre leur ranch pour qu’il soit incorporé au Masher National Wildlife Refuge.

    S’il s’agissait uniquement de 15 miliciens, il y a une bonne chance qu’ils soient tous abattus, mais s’il s’agit de 150 miliciens armés préparés au combat, le résultat pourrait être différent.

    Je ne peux attester de la véracité du rapport de situation.

    Les moyens requis pour vérifier les informations de ce témoignage sur la façon dont le gouvernement a organisé l’escalade de la crise à partir du refus d’obéir d’une famille est hors de portée de ce site web. Cependant, cette histoire correspond parfaitement à tout ce que Lawrence Stratton et moi avons appris au fil des années de préparation de notre ouvrage, Les Règles de la Loi se sont perdues. Cela témoigne que la persécution des Hammonds est la voie que le gouvernement choisit quand il enfreint librement l’esprit de la loi.

    Je peux certifier avec confiance que les USA n’ont plus aujourd’hui de règles légales. Les USA sont un pays hors la loi. En raison de cela, je ne peux comprendre l’expression de la pensée de Républicains qui, si je comprends bien, déclarent que les minorités raciales violent les lois d’une manière proche de l’impunité.

    Ce que je comprends, c’est que seules les super-banques et le Un pour cent [1% de la population – les nantis, NdT], bénéficient d’une protection légale, et ceci parce que ces gens contrôlent le gouvernement. Pour n’importe qui d’autre, la loi est une arme aux mains de ce dernier qui l’utilise contre le peuple américain.

    La réalité du fait que le bouclier de la loi n’existe plus pour les citoyens américains se trouve dans les statistiques du département américain de la Justice : seulement 4% des infractions fédérales sont sanctionnées suite à un procès. Pratiquement toutes les infractions sont réglées par un marchandage juridique [plea bargain, NdT], qui contraint les accusés à reconnaître des crimes qu’ils n’ont pas commis afin de bénéficier de condamnations minorées qui sont présentées aux stupides, infantiles et crédules Américains comme un jugement par des pairs, et qui peuvent les envoyer sous les verrous pour une centaine d’années.

    La justice américaine est une plaisanterie. Elle n’existe pas. Vous pouvez le constater dans le chiffre de la population carcérale du pays. L’Amérique de la Liberté et de la Démocratie a non seulement le plus grand pourcentage de sa population en prison que n’importe quel autre pays de la planète, mais aussi le plus grand nombre absolu de prisonniers.

    Si vous considérez que la Chine dictatoriale, cinq fois plus peuplée que les USA, a moins de prisonniers, vous comprenez alors que la Chine autoritaire est bien plus protectrice de ses lois et de ses citoyens.

    Comparée à l’Amérique de la Liberté et de la Démocratie, la Russie n’a pratiquement personne en prison. Mais Washington et ses médias prostitués ont qualifié le Président russe de nouvel Hitler.

    Le seule chose que nous pouvons conclure de tout ces faits est que le gouvernement des États-Unis et tous les fous ignorants qui le suivent sont le Mal incarné.

    Du mal découle la dictature. Le fou de la Maison Blanche, au mieux un petit voyou, a décidé que le Deuxième amendement de la Constitution des États-Unis n’avait plus cours, pas plus que les autres protections constitutionnelles des citoyens américains. Il a corrompu le département fédéral de la Justice, une organisation criminelle, visant des moyens dictatoriaux pour tourner à la fois la législation du Congrès et les règles de la Cour suprême.

    Les médias aux ordres sont tombés en bloc dans le panneau du candidat dictateur. Tous hurlent «la violence, c’est les armes». Si seulement Karl Marx pouvait être encore parmi nous… Il tournerait en ridicule ceux qui veulent transformer des objets inanimés en acteurs agissants. Il est extraordinaire que la gauche américaine puisse imaginer que ce sont les armes, et non les gens, qui tuent.

    La position de la gauche progressiste aux États-Unis rend perplexe. Voici des Américains, comme les Hammonds, immergés dans un État policier et la gauche progressiste veut désarmer la population.

    Il est vrai que quoi que cette gauche progressiste prétende être, elle n’a plus rien à voir avec une gauche révolutionnaire. La gauche américaine est totalement discréditée, une gauche défaitiste qui s’est vendue et ne représente plus aujourd’hui ni le peuple ni la vérité.

    Encore plus étonnant, si on en juge par les articles de Russia Today sur la situation et les commentaires de ses lecteurs, tous les lecteurs afro-américains de RT cherchent à savoir où sont passés les Gardes nationaux en Oregon. Pourquoi ne pas les appeler contre les manifestants miliciens blancs comme cela a été le cas contre les manifestants noirs lors des événements de Ferguson ?

    Si protester contre le meurtre d’un jeune Noir américain par la police de Ferguson n’est pas légitime et si les manifestants sont des terroristes, pourquoi les manifestants de l’Oregon ne le seraient-ils pas eux aussi pour vouloir protéger leurs délinquants d’une condamnation légale ? Ce n’est pas la bonne question.

    C’est réellement décourageant que les Afro-américains soient incapables de comprendre que si un Américain est dépossédé, tous les Américains peuvent l’être aussi.

    Il est aussi décourageant que RT décide de jouer la carte raciale au lieu de tenter de comprendre que la loi n’est plus aux mains du peuple américain, mais est devenue une arme dans les mains des gouvernants de Washington.

    Pourquoi RT n’écoute-t-il pas au moins le président russe qui affirme sans arrêt que les États-Unis et l’Occident sont des hors-la-Loi ?

    Poutine a raison. Les USA et leurs vassaux n’ont pas de lois.

    Plus personne n’est à l’abri du gouvernement.

    Paul Craig Roberts

    Traduit et édité par jj, relu par Diane pour le Saker francophone.


  • La lettre électronique Hebdo de Cubacoopération

    Les nouveautés depuis le 7 janvier 2016

     

    La lettre électronique Hebdo de Cubacoopération

    Cher(e)s ami(e)s,

    Deux évènements culturels ont attiré notre attention ces derniers jours.

    D’une part la parution du deuxième livre de l’historien Gérard Noiriel, sur la vie et le parcours de Rafael, petit esclave cubain devenu le clown noir « CHOCOLAT », à Paris. Il fait l’éloge d’une identité distanciée. Nous avons publié plusieurs articles de notre ami Michel Porcheron, que vous retrouvez sans peine sur notre site. Ce nouveau livre sera disponible dans les prochains jours.

    Dans le même temps est annoncée cette semaine, la sortie dans les salles de cinéma du film réalisé par Roschdy Zem, d’après le roman de Gérard Noiriel, « Monsieur Chocolat » dont le rôle est interprété par Omar Sy, partenaire de François Cluzet dans « Intouchables »… À signaler également l’édition toute récente de « L’ami Chocolat » un livre pour enfants de Annick Elias et Martine Derrier, aux éditions DAJA (collectif.daja@gmail.com).

    Après la publication sur notre site d’un article de nos amis du comité Lille-Métropole, vous lirez cette semaine, le compte-rendu de la mission de nos amis de l’Hérault, en Novembre à Cuba. Consacrée aux échanges entre les agriculteurs de ce département et des Cubains de la région d’Holguín. Il s’agit, d’organiser concrètement des échanges de pratiques et de savoir faire, partant du double constat : les agriculteurs de l’Hérault pratiquent une agriculture bio, en développement et il y a une agriculture organique agroécologique importante à Cuba. Créer des ponts entre les agriculteurs des deux pays et l’objectif 2015 consistait à la mise en place d’une certification participative…Pour un connaître plus, lisez le compte-rendu détaillé de la mission et demandez si vouis le souhaitez des explications au secrétaire général du comité Henri Sierra (cuba34coop@gmail.com)

    Le Président Barak Obama vient à nouveau de demander au Congrès de mettre fin au blocus ! Qu’à cela ne tienne, mais qu’il prenne dès à présent les mesures qui sont en son pouvoir et qui allégeraient sensiblement les difficultés de l’économie cubaine et en cela la vie elle-même du peuple cubain. Il est grand temps qu’il le fasse.

    Pendant ce temps, les responsables cubains dressent en ce 57e anniversaire de la révolution un bilan sérieux de ses résultats et poursuivent la mise en œuvre de mesures favorisant le développement de l’économie. Les nombreuses visites et rencontres de chefs d’États et de gouvernements, de même que de représentants de grandes entreprises industrielles vont dans ce sens. Ainsi la visite officielle du Vice-Chancelier Allemand, Ministre de l’Économie qui a traité avec les interlocuteurs cubains d’échanges commerciaux, économiques, culturels, éducatifs… Et celle du Ministre du Commerce de Hollande accompagné de 77 entreprises ! Pour ne citer que celles-là.

    Chose promise, chose due ! Mais avec une semaine de retard, nous vous ferons part, dans huit jours, de la mise en place de la direction de notre association avec les différentes responsabilités affectées…

    À signaler, de plus en plus d’amis font appel à nous pour des informations sur Cuba, notre association, des conseils, des propositions, des adhésions … N’hésitez pas !

    Des nouvelles du site : il est de plus en plus visité. En décembre 2013 nous avions 3.000 visites, en décembre 2014, 5425 et en décembre 2015, 11.000. La moyenne quotidienne dépasse les 400 visites et jeudi dernier, jour où le pic est le plus élevé nous avons atteint 838 visites. Des chiffres encourageants !

    Bonne lecture et excellente fin de semaine !

    Bien cordialement,

    Roger Grévoul
    Président Fondateur
    Responsable politique du Site Internet et de la Lettre Hebdomadaire.

    57 réalités de la révolution cubaine en 2015

    par OMAR PEREZ SALOMON le 14 janvier 2016

    Omar Pérez Salomon est le fondateur de l’encyclopédie numerique EcuRed. Il écrit sur plusieurs sites comme la pupila insomne, Cubadebate.

    Médecine cubaine : l’humanisme comme profession

    par Nuria Barbosa León le 13 janvier 2016

    À son retour d’une mission internationaliste, le docteur Norberto de Jesus Ramos Gonzales se sent fier d’avoir accompli son devoir de solidarité.

    Le Dr Norberto de Jesus Ramos Gonzalez considère qu’il atteint le sommet de l’humanisme quand il a la possibilité d’apporter des soins aux sinistrés dans des situations critiques, aux personnes victimes de catastrophes naturelles ou d’épidémies.

    Gérard Noiriel : "Chocolat, tu t’es battu, tu as été l’acteur de ta vie"

    par Natalie Levisalles le 12 janvier 2016

    En photo/logo Le clown Chocolat, héros des enfants de l’hôpital Hérold, à Paris, en 1910. Photo M.-L. Branger. Roger-Viollet. Fonds documentaire de l’association Daja

    L’historien Gérard Noiriel est le biographe inspiré de Rafael, petit esclave cubain devenu clown noir à Paris. Et il fait l’éloge d’une identité distanciée.

    « Chocolat » : le (très beau) poster posté par Omar Sy

    par Michel Porcheron le 12 janvier 2016

    A l’affiche du film culinaire américain A Vif ! de John Wells, aux côtés de Bradley Cooper et Sienna Millier, Omar Sy (cliquez sans tarder) poursuit sa carrière à l’étranger mais n’en oublie pas pour autant la cinématographie française.

    Entre deux productions hollywoodiennes (Inferno, Candy Store), l’inoubliable compère de François Cluzet dans Intouchablesle crèvera à nouveau l’écran dans le rôle de Chocolat, d’après la vie (authentique) du Cubain Rafael Padilla, qui, après avoir été un très jeune esclave dans son pays, devint à Paris au début du XXe le premier artiste noir de la scène française.

    L’acteur a posté sur son compte Twitter l’affiche de Chocolat, film réalisé par Roschdy Zem. La sortie du film en salles est annoncée pour le 3 février prochain.

    Neuf choses à savoir sur les “réfugiés” cubains en Amérique Centrale

    par Marc Vandepitte le 11 janvier 2016

    Ces derniers jours, 8.000 Cubains ont échoué à la frontière entre Costa Rica et Nicaragua.

    Ces Cubains tentent de pénétrer aux Etats-Unis via ces pays. Ils sont le jouet d’une politique cynique voire criminelle.

    C’est ce que nous dévoile Marc Vandepitte

    Parc à thème Cayo Bariay : À la rencontre de la culture aborigène

    par RG le 10 janvier 2016

    « …Je n’avais jamais vu une terre aussi belle ».
    L’histoire raconte que trois voiliers, baptisés La Pinta, La Niña et La Santa Maria, abordèrent des côtes très loin de l’Europe et que leur équipage débarqua à la rame dans une baie aux eaux paisibles et au relief varié.
    Le grand amiral Christophe Colomb, capitaine de cette expédition, nota dans son journal de bord : « … je n’avais jamais vu une terre aussi belle ». Un paysage dominé par une plaine agréablement vallonnée s’étendait vers le Nord et plus élevée (...)

    UNESCO : Cuba, pays préféré par les étudiants latino-américains

    par Traduit par Juanita Sanchez le 9 janvier 2016

    Destinations diversifiées ... mais Cuba toujours préférée !
    Des milliers de médecins de la région ont été formés à l’Ecole Latino-Américaine de Médecine (ELAM). D’après le rapport de l’Unesco sur « La Science : vers 2030 » (‘la Ciencia : hacia 2030′), Cuba continue à être le pays de destination préférée par les étudiants d’autres pays de l’Amérique Latine. Le rapport consulté par Europe Press constate que depuis 2008 l’attrait exerçait par l’Europe et l’Amérique du Nord sur les étudiants ressortissants d’autres (...)

    Mission agriculture Hérault

    par Henri Sierra le 9 janvier 2016

    Un compte-rendu de mission, mais pas seulement ! Les tenants et les aboutissants. Les derniers étant provisoires, puisqu’il est proposé de poursuivre ce travail engagé il y a quatre ans...et de l’amplifier.

    Echanges de pratiques et de savoir faire, quel beau programme de coopération. Nous en entendrons encore parler !
    Quelques belles photographies l’accompagnent.

    Echanges culturels Etats Unis - Cuba ...

    par CUBARTE le 8 janvier 2016

    Ce n’est pas par hasard ni par coïncidences, mais par un désir de rapprochement des deux peuples avec toutes les conséquences que cela implique de la part des gouvernements de Cuba et des États-Unis que peu à peu, pas à pas, les échanges culturels font leur apparition avec d’illustres personnalités de la musique contemporaine nord-américaine, comme cela a été le cas avec le groupe vocal Take Six, dont nous avons pu profiter il y a quelques mois dans le théâtre Karl Marx de La Havane.

    Deux articles qui illustrent ces échanges...

    Par Guillermo Vilar Alvarez CUBARTE 25.12.2015
    Par Adalys Pérez Suárez CUBARTE 28.12.2015

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    merci de votre confiance et de votre soutien !

     : Association Cuba Coopération France  

  • 14 Janvier 2016

    Publié par Michel El Diablo

    Xavier Mathieu

    Xavier Mathieu

    Ecœuré, l'ex-Conti Xavier Mathieu pousse un cri de colère après la condamnation des huit salariés de Goodyear à de la prison ferme pour séquestration, en 2014, de deux cadres de l'entreprise.

    Xavier Mathieu : «Les mecs de Goodyear se sont juste révoltés contre une injustice»


    Xavier Mathieu, ex-Conti(nental) et figure emblématique du conflit contre la fermeture de l’usine de Clairoix (Oise) annoncée en 2009, revient sur la condamnation de huit salariés de Goodyear à 24 mois de prison, dont neuf ferme pour «séquestration» de deux cadres de l’entreprise en 2014. Le 7 février 2010, le syndicaliste (CGT), aujourd’hui comédien, a lui aussi été condamné à 4 000 euros d’amende pour la dégradation de la sous-préfecture de Compiègne, en marge du conflit social, puis de 1 200 euros, l’année suivante, pour refus de prélèvement d’ADN.

    «Ce sont les fermetures d’usine qui sont violentes»
    «C’est un scandale pur et simple. C’est écœurant. On a voulu faire un exemple. Mais en matière d’exemplarité, c’est toujours les petits qui trinquent. Jamais les patrons. Ceux qui ferment illégalement les entreprises, comme cela a été le cas pour Continental en 2009. Ceux qui sont responsables d’accidents mortels de salariés par manque de sécurité. Pas plus que les hommes politiques qui piquent dans la caisse. Eux ne font jamais de prison. Les responsables de Conti qui ont fermé illégalement l’usine, sans motifs économiques, ont eu, pour toute condamnation, une amende financière. Au total, ils ont dû débourser quelques dizaines de millions d’euros. Mais qu’est-ce que c’est par rapport aux milliards de bénéfices qu’ils ont empochés ? Ils auraient dû être obligés de payer les salariés mis à la porte jusqu’à ce qu’ils retrouvent un boulot ou qu’ils atteignent l’âge de la retraite. Mais non, ils ont juste versé de quoi les faire vivre un an ou deux.

    «C’est révoltant. Qu’ont fait les mecs de Goodyear ? Ils se sont juste révoltés contre une injustice. Ils ont juste gardé des cadres parce qu’ils n’obtenaient pas de réponses à leur question. On est loin des séquestrations qu’on a pu connaître par le passé dans la métallurgie. Les types ont pu boire de l’eau, appeler leur proche. C’était plus du baby-sitting qu’autre chose. La violence elle n’est pas de leur côté. Ce sont les fermetures d’usine qui sont violentes. Celles qui mettent les gens dans la merde, qui les poussent vers le suicide, l’alcoolisme, la drogue, la dépression, le RSA.

    «Ils sont traités comme des criminels, on ne prend pas en compte leur détresse»
    «Quand il y a une fermeture d’usine, les salariés savent très bien vers quelle galère ils s’orientent. Ils savent qu’ils vont sûrement devoir vendre leur baraque, que leur femme va se tirer… Ils ont envie de tout démonter, de tout péter. C’est un instinct de survie. Quand les patrons annoncent un plan de licenciements de 4 000 personnes, alors que quelques mois plus tôt, ils demandaient aux salariés de baisser les salaires pour sauver l’emploi, de repasser à 40 heures payé 35, comment voulez-vous qu’ils n’aient pas envie de les attraper et de leur dire leur colère. Je sais ce que ces mecs subissent. J’ai mal pour eux. Ils sont traités comme des criminels et on ne prend même pas en compte leur détresse. On est revenu au temps des gueux et de la grande royauté qui marche sur tout le monde. Il n’y a pas de justice.

    «Au final, les Goodyear payent pour ce qui s’est passé chez Air France. Le but c’est d’intimider. Tout est fait pour cela. Regardez le plafonnement des indemnités de licenciement obtenues aux prud’hommes que le gouvernement veut remettre sur la table. C’est fait pour que les gens ne se battent plus. Pourquoi iraient-ils devant les tribunaux pour obtenir trois fois rien ? Dans le cas des Goodyear, on est quand même face à un Etat qui poursuit, s’acharne contre des salariés, alors même que les deux dirigeants concernés ont retiré leur plainte. Et on parle d’un gouvernement de gauche… Moi, en 2010, j’ai été condamné à une amende de 4 000 euros alors que le parquet avait requis cinq mois avec sursis. Et c’était sous Sarko… Ça me donne envie de vomir. D’autant qu’en parallèle, les gens semblent tétanisés, ils ne se révoltent pas. Mais il faut que le gouvernement fasse gaffe, à un moment donné, ça va péter.»

     

    SOURCE : Facebook - Amiens Goodyear

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