• 09 août 2012

    Sarkozy le retour!

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  • REACH est-il un inutile massacre d'animaux ?

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    REACH est-il un inutile massacre d'animaux ?

     

     

     

    Perpignan, le 9 août 2012- Le programme européen d'évaluation des effets toxiques des substances chimiques REACH est une tentative bien intentionnée de protection de la santé humaine et de l'environnement, mais ce programme est défectueux du point de vue scientifique.

     

    Telle est la conclusion d'un rapport publié cette semaine dans la revue à comité de lecture Medicolegal and Bioethics.

     

     

     

    Ce rapport suggère :

     

     

    - que les connaissances en toxicologie moderne des autorités sanitaires européennes ne sont pas à jour ;

     

     

    - que les tests sur des animaux requis par la réglementation ne permettent pas de prédire les effets des substances chimiques sur l'homme ;

     

     

    - que l'application du règlement REACH va entraîner un inutile massacre d'animaux ;

     

     

    - que la santé publique et l'environnement continueront à être exposés aux risques des substances chimiques toxiques.

     

     

     

    André Ménache, principal auteur du rapport, déclare :

     

     

    "Bien que le règlement REACH place la charge de la preuve sur les

    fabricants à qui il incombe de démontrer la sécurité de leurs produits,il "marque un but contre son propre camp" en obligeant les fabricants à utiliser des méthodes sans aucune fiabilité pour prédire l'impact sur la santé humaine."

     

     

     

    Il ajoute :

     

    "Le fait qu'il n'ait pas été proposé aux citoyens de l'Union européenne la possibilité de donner ou de refuser leur consentement avant d'être exposés à la charge toxique qui, maintenant, nous contamine, a des implications légales et de santé publique.

     

     

    La présence de près de 300 substances chimiques de synthèse dans le cordon ombilical des nouveau-nés témoigne de l'échec de la stratégie de contrôle de la pollution, alors même que les autorités sanitaires européennes devraient concentrer leurs

    efforts sur la prévention de la pollution."

     

     

     

    Le rapport appelle à mettre en oeuvre sans délai les mesures suivantes :

     

     

    - accroître de façon significative la bio-surveillance (analyse

    d'échantillons de sang ou d'urine) des citoyens européens et publier les résultats ;

     

     

    - évaluer la toxicité des substances chimiques en utilisant les méthodes de la toxicologie moderne, sans recours aux tests sur des animaux, et de façon transparente et indépendante ;

     

     

    - faire une priorité de l'interdiction et de la protection vis-à-vis de l'exposition aux substances chimiques nocives trouvées dans les échantillons de sang et d'urine chez les adultes et dans les échantillons de sang de cordon ombilical ;

     

     

    - mettre en place une politique de santé publique basée sur la

    prévention de la pollution plutôt que sur le contrôle de la pollution.

     

     

     

     

    Pour consulter le rapport, cliquer sur ce lien :

     

     

    http://www.dovepress.com/articles.php?article_id=10625

     

     

    Contact médias :

     

     

    André Menache 0044-7906-446889

     

     

    www.antidote-europe.org

     


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    arton2551-eceef Elles ont tout des OGM, mais ne sont pas considérées comme tels. Les plantes mutées sont pourtant conçues en laboratoire, soumises à des évolutions génétiques à coups de pesticides, de chimie ou de rayons X, par mutagenèse. Elles arrivent maintenant dans nos assiettes. Sans réglementation, sans traçabilité, les plantes mutées pourraient même envahir la filière bio. Des paysans et des citoyens ont procédé à un fauchage de tournesols mutés en Isère, ce 14 juillet. Reportage vidéo. http://vimeo.com/45791725

    « Dans l’huile de tournesol que vous achetez, il y a une partie issue de tournesols mutés. En région Rhône-Alpes par exemple, on sait qu’il y avait 30 % de tournesols mutés en 2011 », déplore Guy Germain, paysan dans l’Isère. « Aujourd’hui, c’est du tournesol ; demain, ce sera du colza, il faut que les consommateurs s’emparent du sujet. » Guy Germain est l’un des premiers agriculteurs condamnés pour le fauchage de colza transgénique en 1997 avec la Confédération paysanne. Ce 14 juillet 2012, il a récidivé. À l’appel du collectif des Faucheurs volontaires, il s’est déplacé à Auberives-sur-Varèze (Isère) pour procéder à un fauchage symbolique de tournesols mutés.

    Les plantes mutées ont tout des OGM, mais ne sont pas considérées comme tels par la réglementation européenne. Ce sont des semences et des plantes soumises en laboratoire à la mutagenèse. On transforme artificiellement leurs gènes en projetant des rayons X, des agents chimiques ou des pesticides. Et on observe les transformations que cela engendre, en termes de résistance par exemple [1].

    La mutagenèse, une pratique OGM ?

    « Depuis les années 1950, les chercheurs travaillent sur des cellules qu’ils soumettent à un stress important : par irradiations – bombardements au cobalt ou rayons gamma – ou avec des produits chimiques très agressifs comme la colchicine. C’est ce stress qui provoque une mutation de gènes aussi appelée "mutation incitée" par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) », expliquait pour Basta ! Guy Kastler, du Réseau semences paysannes. « La connaissance aujourd’hui du génome de la plante rend la méthode de la mutagénèse intéressante économiquement et industrialisable. A partir du moment où l’on a la séquence génétique complète d’une plante, on repère immédiatement dans la cellule si un gène a muté ou pas et si la mutation est intéressante. » L’AIEA recense ainsi près de 3 000 variétés de plantes mutées de 170 espèces différentes dans le monde. Les recherches sur les plantes mutées commencent maintenant à être déclinées en cultures destinées à la commercialisation.

    Pour la FNSEA, le syndicat agricole majoritaire, les plantes mutées ne sont pas des OGM. « Contrairement à la transgénèse, il n’y a pas, avec la mutagénèse, introduction d’ADN provenant d’une autre espèce. La réglementation européenne [2] est très claire : elle exclut de son champ d’application les variétés obtenues par mutagénèse », explique sa fédération départementale dans un communiqué dénonçant le fauchage symbolique. Le syndicat assure que « la mutagénèse n’est pas une pratique OGM ».

    Herbicides partout, traçabilité nulle part

    Pour Martine Chevalier, militante anti-OGM de la Loire, c’est tout le contraire : « Si la règlementation européenne sur les OGM sort la mutagénèse de son champ d’application, c’est bien qu’elle reconnaît que la mutagénèse fabrique des OGM, sinon elle n’aurait pas besoin de la sortir du champ d’application », pointe-t-elle. En étant exclues du champ d’application, les plantes mutées échappent à la réglementation sur les OGM et aux obligations d’évaluation, de traçabilité, d’étiquetage et d’information des citoyens.

    Le problème avec les plantes mutées, c’est « la brutalité des stress chimiques ou ionisants de la mutagénèse incitée », estime Martine Chevalier. Il existe, par exemple, des variétés de tournesol muté obtenues à partir du système Clearfield, une technique alliant mutagenèses et herbicides, développé par la société BASF. « Actuellement homologué au Canada pour le canola et le maïs, le système Clearfield sera bientôt offert aux cultivateurs de blé », communique le géant de la chimie. Cette transformation génétique obtenue « au moyen de méthodes d’amélioration des plantes évoluées avec des herbicides de dernière technologie », selon BASF [3], ne choque pas la FNSEA, qui considère que « les variétés Clearfield ont été obtenues à partir de mutations naturelles »...

    Des plantes mutées dans les produits bios ?

    L’utilisation répétée d’herbicides comporte des risques sanitaires, pour les humains ou les abeilles (lire nos articles sur le sujet). Les plantes mutées ne sont soumises à aucune obligation de traçabilité. « Contrairement aux plantes transgéniques, il n’y a aucune obligation d’information du consommateur », rappelle Guy Kastler. Les plantes mutées peuvent même pénétrer la filière bio. « C’est la politique du fait accompli, dénonce Jean-Luc Juthier, producteur de fruits bios dans la Loire. Les récoltes de ces parcelles se retrouvent mélangées à celles de variétés conventionnelles, puis dans l’assiette. »

    « De nombreux paysans ont mis en place des cahiers des charges pour une alimentation sans OGM de leurs animaux, ajoute Jean Vuillet, de la Confédération paysanne Rhône-Alpes. Comment les garantir quand il n’y a pas de traçabilité ? Nos responsables politiques doivent se positionner ». La région Rhône-Alpes a prévu un débat à l’automne sur les plantes mutées. Les Faucheurs volontaires appellent le gouvernement à intervenir pour que les plantes mutées bénéficient enfin d’une évaluation sanitaire et environnementale. « C’est une urgence environnementale, sociale et de santé publique », estime Jean Vuillet.

    Face à « ce nouveau cheval de Troie des semenciers », ils étaient plus d’une centaine pour faucher symboliquement une parcelle de tournesols ce 14 juillet. Et pour apprendre à reconnaître un champs de plantes mutées d’un champs traditionnel afin de procéder à des « inspections citoyennes » (voir la vidéo).

    Texte : Sophie Chapelle et Ivan du Roy

    Vidéo : Sophie Chapelle

    Photo : Marie Teyssot

    Article parue: http://www.bastamag.net/article2551.html

    Notes

    [1] « La mutagenèse fait référence à toute production volontaire de variabilité génétique chez un organisme vivant, par l’utilisation d’agents énergétiques (rayons gamma, rayons X...), chimiques ou par culture de cellules exposées à des agents sélectifs comme un herbicide. » Source : Inf’Ogm.

    [2] Télécharger la Directive 2001/18/CE relative à la dissémination volontaire d’OGM dans l’environnement

    [3] Voir le site de la firme.


  • Cyril LAZARO

     
    Jeudi 9 août 2012 4 09 /08 /Août /2012 20:28

    Hôpitaux: la CGT veut l'annulation de la filière VIP à l'AP-HP

    La CGT Santé a demandé jeudi l'annulation d'un accord que vient de passer l'AP-HP (hôpitaux parisiens) pour développer l'accueil de patients aisés venant du Moyen-Orient et augmenter ainsi ses recettes.

    Le syndicat, dans un communiqué, rappelle que l'AP-HP (Assistance publique Hôpitaux de Paris) "est un service public dont la mission est de traiter l'ensemble des patients accueillis sur un pied d'égalité".

    Si ce principe d'égalité n'est pas respecté, le syndicat menace les hôpitaux de Paris de poursuites.

    "Il est clair qu'on se donne toutes les possibilités d'actions contre cette mesure y compris judiciaires", a déclaré Christian Prudhomme de l'union syndicale CGT de l'AP-HP.

    "Si on nous refuse une place pour un patient français aux urgences alors qu'il y a des lits réservés pour les VIP, on portera plainte et on aura quelques arguments", a-t-il ajouté, en faisant référence à la jurisprudence en la matière.

    La direction de l'AP-HP a reconnu avoir signé il y a un mois un accord avec Globemed, un partenaire de l'assureur Axa basé au Liban, pour organiser la venue de patients du Moyen-Orient qui seraient accueillis et traités à des tarifs plus élevés qu'actuellement.

    Limitée dans un premier temps au Moyen-Orient, la coopération pourrait ensuite être élargie à l'Asie, à la Russie et aux anciennes républiques soviétiques, avait indiqué le week-end dernier le Journal du Dimanche (JDD) qui avait révélé l'information, alors que l'AP-HP n'avait pas communiqué sur cet accord.

    La proportion de patients étrangers soignés à Paris ne dépassera pas 1% du total des malades, avait indiqué la direction de l'AP-HP le week-end dernier.

    "Nous sommes pour l'accueil de patients étrangers mais dans le cadre d'accords de pays à pays" a indiqué M. Prudhomme, médecin urgentiste à Bobigny (Seine-Saint-Denis), précisant que les tarifs fixés pourraient varier en fonction des pays.

    A l'heure actuelle l'accueil de patients étrangers, quel que soit leur statut et leurs moyens financiers, se fait plutôt au coup par coup. Les patients les plus aisés, et eux seuls, sont pris en charge par des médecins de renom dans le cadre de leur activité privée au sein de l'hôpital public. Une activité très controversée car elle donne lieu à l'application d'honoraires jugés excessifs.

    L'Allemagne notamment a déjà mis en place des filières VIP dans certains de ses hôpitaux.

    Source liberation.fr

     

  • Vendredi 10 août 2012 5 10 /08 /Août /2012 13:35

    http://www.nordeclair.fr/stories/image285/mediastore/VDN/A2011/M06/719865-regime-min-14d2ebd_1.jpg.jpgLa ministre de la Santé vient d'annoncer un gel de la réforme de la Sécurité sociale minière et l'ouverture d'une période de concertation sur la réforme contestée du précédent gouvernement.

    Le gouvernement de Sarkozy avait remis en cause le statut des personnels du régime et le le régime lui-même prétextant  le déficit de ses hôpitaux.

    Ce régime spécial d'assurance-maladie  est certes déficitaire, et compte 180.000 affiliés, essentiellement des mineurs retraités et leurs familles mais comme tout régime de ce type, il subisse la compensation entre régimes (régime général, agricole, spéciaux, particulier, etc) et la surcompensation en tant que régime spécial.

     

    Mais attention, le gouvernement n'a pas abrogé le décret contesté qui met la réforme en oeuvre, publié il y a un peu moins d'un an. Une partie des décisions du gouvernement Fillon, déjà entrées en vigueur, ne seront pas remises en cause. Notamment celles qui maintiennent les droits des anciens mineurs. Les affiliés du régime resteront remboursés à 100 % de leurs frais de santé, et ils ne s'acquitteront pas des franchises comme les assurés du régime général.

    Le moratoire concerne  le transfert vers le régime général, prévu au 1er janvier 2014, des 6.000 salariés des caisses du régime minier. Tout comme celui de ses hôpitaux, pharmacies et centres de santé.

    A suivre…

    PH