• Le cumul des mandats perdure au Parti socialiste


    publié le 07 août 2012 à 16:06
     
    L'Hémicycle de l'Assemblée nationale, le 17 juillet 2012.L'Hémicycle de l'Assemblée nationale, le 17 juillet 2012.
     

    Comme ceux de l'opposition, la grande majorité des députés et sénateurs socialistes cumulent leur mandat de parlementaire avec un mandat local, voire deux. Si quelques-uns d'entre eux ont abandonné une responsabilité locale, d'autres revendiquent le cumul comme un moyen d'être en prise avec le terrain. Pour la plupart, ils attendent sans bouger le vote d'une loi qui irait plus loin que la limitation en vigueur depuis 2000.

    Avant la présidentielle, avant même la primaire d'octobre 2011, les militants du PS, consultés par référendum en octobre 2009, s'étaient prononcés en des termes qui ne souffraient aucune ambiguïté. Ils s'étaient déclarés favorables, "comme étape vers le mandat parlementaire unique", à "l'impossibilité de cumuler (...) un mandat de parlementaire avec une présidence d'exécutif local ou la participation à un exécutif". Etaient ainsi visés les postes de maire et d'adjoint au maire, ainsi que les bureaux d'une communauté de communes, d'un conseil général ou d'un conseil régional.

    GÉNÉRATION "SENSIBLE À CES QUESTIONS"

    Il ne reste plus que six semaines aux 207 députés et 94 sénateurs socialistes cumulards pour se mettre en conformité avec ce principe. Car, "sans attendre le vote d'une loi", l'interdiction du cumul, votée par les militants du PS, doit devenir effective, pour les députés et les sénateurs de ce parti, "dans un délai maximum de trois mois après la tenue du scrutin". Ce texte a été adopté par le conseil national du PS, en juin 2010, au grand dam de certains caciques. Dans les "60 engagements" de François Hollande, le futur président de la République s'est borné à indiquer : "Je ferai voter une loi sur le non-cumul des mandats." Mais les candidats investis pour les législatives ont signé un engagement écrit de se conformer à la règle du parti.

    >> Lire aussi : "Le cumul des mandats, une exception française"...

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  • JO: Christophe Lemaitre réussit son entrée

    Vainqueur en 20"34, le champion d'Europe de la distance s'est rassuré tout en s'assurant un bon couloir pour les demi-finales de mercredi en signant le troisième temps de ces séries.

    "J'ai fait ce que j'avais à faire même si j'aurais préféré prendre un meilleur départ et effectuer un meilleur virage. Je gagne ma série et dans un bon temps, c'était l'objectif ", a-t-il dit.

    Le médaillé de bronze mondial, qui a fait l'impasse sur le 100 mètres pour se concentrer sur sa meilleure distance, était en effet légèrement en tête au sortir du virage avant de se détacher nettement dans la dernière ligne droite.

    "Les sensations étaient bonnes, surtout dans cette dernière ligne droite même si ce n'est jamais facile de courir le matin",

    a estimé le Français, un blouson passé sur ses épaules par un temps frisquet sur le Parc olympique de Stratford.

    "Le temps peut avoir un impact sur les performances, mais pas sur les places. La météo sera la même pour tout le monde", a-t-il estimé.

    Quelques minutes plus tôt, en zone mixte, le champion olympique du 100 mètres, Usain Bolt, observait avec intérêt la série du recordman de France.

    Le Jamaïquain s'est également qualifié facilement pour les demi-finales, comme ses compatriotes Yohan Blake et Warren Weir.

    "Oui, j'ai regardé avec intérêt la finale du 100 mètres. Elle ne m'a pas surpris. Je savais que Bolt était le plus fort", a confié Christophe Lemaitre, prêt à en découdre.

    "Une course facile", a pour sa part résumé Usain Bolt à propos de sa propre entrée en matière.

    "Juste un peu frisquet", a-t-il ajouté. "Non, je n'ai pas fait la fête après le 100 mètres, j'ai juste décompressé pour ne pas perdre d'énergie."

    Edité par Jean-Paul Couret


  • 07/08/2012 15:42:02
    ACTUALISATION DU SITE BOLIVARIEN http://www.cbparis.net/

     

     

    LE VENEZUELA DONNE DE LA DIMENSION AU MERCOSUR                par Bernard Duraud            

     

    CHAVEZ EN CAMPAGNE par Ignacio Ramonet

     

    "Celui qui sème la faim récolte des révolutions"V par Jean Ortiz

     

     

    LES STRATÉGIES A RISQUE DES OPPOSANTS DE HUGO CHAVEZ

    par Romain Migus

     

    le site d'adhésion internationale à Hugo Chavez :

    http://www.unidosconvenezuela.org/


  • MILLAS (Pyrénées orientales) / ACTION du FRONT 66 des LUTTES pour l’ ABOLITION des CORRIDAS. Le FLAC vous demande de rejoindre ses militants et sympathisants, le 12 août dès 16 H 30, sur le ROND-POINT où se cambre une statue de toréro , à l’entrée de MILLAS, côté PERPIGNAN. NOUS AVONS BESOIN DE VOUS TOUS POUR BRANDIR NOS BANDEROLES et DISTRIBUER NOS PROSPECTUS au passage des voitures. Pour tout renseignement et covoiturage, Tél 04 68 35 61 13 - 06 61 17 18 15   FLAC 66 


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    Mardi 7 août 2012 2 07 /08 /Août /2012 00:46

    Le Japon joue avec le feu


    Publié le 15 juillet

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Depuis le séisme et le raz de marée de mars 2011, une piscine de déchets nucléaires menace de s’effondrer à la centrale de Fukushima. Le bassin est suspendu à 30 mètres au dessus du sol, accroché à des murs tordus et gangrénés par les explosions, éventrés par les vagues du raz de marée. Si la piscine s’effondre, de monstrueuses radiations (100 fois Tchernobyl) rasent le Japon. Depuis un an et demi Tepco et le gouvernement japonais sont totalement radio-inactifs, ce qui rend le scénario de l’effondrement réaliste.

    Depuis le séisme et le raz de marée de mars 2011, la pis­cine de déchets nucléai­res ruinée du réac­teur 4 de Fukushima menace de s’effon­drer. La pas­soire est sus­pen­due à 30 mètres au dessus du sol, accro­chée à l’épave du réac­teur. Cette pis­cine défon­cée contient prés de 250 tonnes de com­bus­ti­ble usagé mêlées à des tonnes de déjec­tions issues de l’explo­sion du bâti­ment en mars 2011.


    Japon : vers une terre inha­bi­ta­ble

    Si la pis­cine s’effon­dre le com­bus­ti­ble éclate, chauffe et devient une source de mons­trueu­ses radia­tions mor­tel­les (10 fois la quan­tité de césium 137 relâ­ché par Tchernobyl). Des radia­tions tel­le­ment impor­tan­tes et dan­ge­reu­ses qu’elles empê­chent l Homme de s’appro­cher à moins d’un kilo­mè­tre. Et l’empê­che donc de per­fu­ser à l’eau froide les 3 coriums de la cen­trale. Les 3 coriums livrés à eux même déga­gent des quan­ti­tés hideu­ses de radia­tions (100 fois Tchernobyl) qui ont pour consé­quen­ces l’aban­don de la cen­trale nucléaire et celle d’à côté, Fukushima Daini, qui a son tour dégage d’apo­ca­lyp­ti­ques radia­tions, etc. Jusqu’à faire du Japon une terre inha­bi­ta­ble et du reste du monde une vaste décharge nucléaire.

    Un scé­na­rio iné­vi­ta­ble

    Pour le moment le scé­na­rio le plus hideux est iné­vi­ta­ble. Les murs qui por­tent la pas­soire sont gan­gré­nés par les 3 explo­sions qui ont eu lieu dans la cen­trale nucléaire, éventrés par les vagues du raz de marée de mars 2011 et suin­tent l eau radio­ac­tive depuis un an et demi. Le sys­tème de per­fu­sion qui refroi­dit la pas­soire de l’unité 4 n’a pas d’ins­tal­la­tion de secours et tombe régu­liè­re­ment en panne. Des trem­ble­ments de terre vio­lents ont lieu plu­sieurs fois par jour. La saison des typhons démarre au quart de tour cette année, les tor­na­des les plus vio­len­tes enre­gis­trées au Japon se sont déchai­nées au mois de juillet dans la pré­fec­ture voi­sine de Fukushima. La ruine nucléaire n°4 peut s’effon­drer à tout moment.

    Des diri­geants irres­pon­sa­bles et cor­rom­pus

    Tepco, l entre­prise pro­prié­taire du mons­tre, affirme qu’il n’y a pas de risque d’effon­dre­ment de la pas­soire et qu’elle compte passer plu­sieurs années à trans­fé­rer le poison ato­mi­que qu’elle contient vers un lieu sûr. Plusieurs années avant de vider la pas­soire ?! Plusieurs années à essuyer l’usure du temps, la pluie, les tor­na­des, les typhons, les trem­ble­ments de terre quo­ti­diens et les erreurs humai­nes ?! Cela revient à atten­dre qu’elle s’effon­dre.

    Le gou­ver­ne­ment japo­nais est plus radio-inac­tif que jamais, cor­rompu par l’indus­trie de l’atome, il n’a qu’une idée en tête : redé­mar­rer les réac­teurs nucléai­res qui sont actuel­le­ment à l’arrêt et siéger au conseil d’admi­nis­tra­tion de Tepco à la fin du mandat. Tepco et le gou­ver­ne­ment japo­nais sont inca­pa­bles de gérer cette situa­tion d hyper crise ; c’est une aide inter­na­tio­nale dont a besoin le peuple japon­nais.

    Auto orga­ni­sa­tion du peuple

    Le peuple japo­nais et 70 orga­ni­sa­tions loca­les ont saisi l’ONU pour deman­der que l’orga­nisme inter­na­tio­nal contrôle et gère le plus rapi­de­ment pos­si­ble le trans­fert du poison ato­mi­que de la pis­cine 4 vers un lieu sûr, à la place de leur gou­ver­ne­ment et Tepco. Détails acca­blants : la demande d’aide faite à l’ONU dénonce l’irres­pon­sa­bi­lité des diri­geants japo­nais (« ils sont inca­pa­bles de gérer la crise »), l’aveu­gle­ment de Tepco (« ils consi­dè­rent qu’il n’y a pas de danger ») et décrit une « menace mon­diale jamais égalée dans l’his­toire de l’huma­nité ».

    Circulez y a rien à voir

    C’est pas en France qu’on enten­dra parler du pro­blème. Avec tout le fric que l’indus­trie mor­ti­fère du nucléaire balance dans les média, on est pas prés d’avoir des infos sur la Passoire n°4 à la télé, dans les jour­naux ou sur les ondes. D ailleurs on en a pas entendu parler pen­dant la cam­pa­gne des pré­si­den­tiel­les, malgré que cer­tains affir­maient vou­loir fermer des cen­tra­les.

    C’est pas à Lyon qu’on enten­dra parler du pro­blème, avec 4 réac­teurs nucléai­res ultra puis­sants au Bugey qui mena­cent en per­ma­nence de déclen­cher un acci­dent sur­puis­sant (et imprévu), fau­drait pas inquié­ter la popu­la­tion ; les com­mu­nes qui entou­rent la cen­trale, dont celle de Lyon sont mena­cées de conta­mi­na­tion mais aussi celles de Saint Étienne et de Valence situées sur le trajet des vents domi­nants. Voire, en cas de sur-acci­dent comme au Japon, la menace de conta­mi­ner la tota­lité du pays.

    Cette indus­trie de la mort est insup­por­ta­ble au pays des vivants.

    Fermons toutes les hideu­ses cen­tra­les nucléai­res en France comme au Japon ou ailleurs, les sour­ces d’énergie sont nom­breu­ses et suf­fi­san­tes. Et filons un coup de main au peuple japo­nais à défaut d’un coup de pied bien placé à ses diri­geants.

    Cocolysh

    P.-S.

    Suite à l’accident de Fukushima, Tepco est en cours de nationalisation.

     

    SOURCE / REBELLYON