•  
    Mercredi 25 avril 2012 3 25 /04 /Avr /2012 20:52

     

    décidément la liberté l'égalité et la fraternité  n' est pucelle quelle était .......!

    d'après notre seigneur et vénère  , les facho sont compatibles et même  solubles 

    dans le grand bain républicain ..

    depuis 2002 le berger  a bien tondu le mouton , maintenant il le livre aux loups

     

    sarko.png

     

     

    dimanche 6 mai j' irai voter  sans grand espoir c est vrai ,  mais contre un vrai facho ...!

     

    Les hommes avaient perdu le goût
    De vivre, et se foutaient de tout
    Leurs mères, leurs frangins, leurs nanas
    Pour eux c’était qu’du cinéma
    Le ciel redevenait sauvage,
    Le béton bouffait l’paysage... alors

    Les loups, ououh! ououououh!
    Les loups étaient loin de Paris
    En Croatie, en Germanie
    Les loups étaient loin de Paris
    J’aimais ton rire, charmante Elvire
    Les loups étaient loin de Paris.

    Mais ça fait cinquante lieues
    Dans une nuit à queue leu leu
    Dès que ça flaire une ripaille
    De morts sur un champ de bataille
    Dès que la peur hante les rues
    Les loups s’en viennent la nuit venue... alors

    Les loups, ououh! ououououh!
    Les loups ont regardé vers Paris
    De Croatie, de Germanie
    Les loups ont regardé vers Paris
    Tu peux sourire, charmante Elvire
    Les loups regardent vers Paris.

    Et v’là qu’il fit un rude hiver
    Cent congestions en fait divers
    Volets clos, on claquait des dents
    Même dans les beaux arrondissements
    Et personne n’osait plus le soir
    Affronter la neige des boulevards... alors

    Des loups ououh! ououououh!
    Des loups sont entrés dans Paris
    L’un par Issy, l’autre par Ivry
    Deux loups sont entrés dans Paris
    Ah tu peux rire, charmante Elvire
    Deux loups sont entrés dans Paris.

    Le premier n’avait plus qu’un œil
    C’était un vieux mâle de Krivoï
    Il installa ses dix femelles
    Dans le maigre square de Grenelle
    Et nourrit ses deux cents petits
    Avec les enfants de Passy... alors

    Cent loups, ououh! ououououh!
    Cent loups sont entrés dans Paris
    Soit par Issy, soit par Ivry
    Cent loups sont entrés dans Paris
    Cessez de rire, charmante Elvire
    Cent loups sont entrés dans Paris.

    Le deuxième n’avait que trois pattes
    C’était un loup gris des Carpates
    Qu’on appelait Carêm’-Prenant
    Il fit faire gras à ses enfants
    Et leur offrit six ministères
    Et tous les gardiens des fourrières... alors

    Les loups ououh! ououououh!
    Les loups ont envahi Paris
    Soit par Issy, soit par Ivry
    Les loups ont envahi Paris
    Cessez de rire, charmante Elvire
    Les loups ont envahi Paris.

    Attirés par l’odeur du sang
    Il en vint des mille et des cents
    Faire carouss’, liesse et bombance
    Dans ce foutu pays de France
    Jusqu’à c’que les hommes aient retrouvé
    L’amour et la fraternité.... alors

    Les loups ououh! ououououh!
    Les loups sont sortis de Paris
    Soit par Issy, soit par Ivry
    Les loups sont sortis de Paris
    Tu peux sourire, charmante Elvire
    Les loups sont sortis de Paris
    J’aime ton rire, charmante Elvire
    Les loups sont sortis de Paris...

     

     

    bonne soiree a toutes et tous


  •  
     
    Mercredi 25 avril 2012 3 25 /04 /Avr /2012 17:36

     

     

    http://zeredac.files.wordpress.com/2012/04/sourd_muet_aveugle_centristes.jpg?w=810

     

     

    Mais où est donc passé Jean-Louis Borloo qui devait, au moment de son ralliement à Nicolas Sarkozy, infléchir la campagne de son ami dans un sens plus social ?

    Mais où est Rama Yade qu’on a entendu fustiger Martin Hirsch et Fadela Amara pour leur soutien à François Hollande mais qui est silencieuse lorsque Nicolas Sarkozy fait du Front National un parti fréquentable ? 

    Mais où sont passés les grands principes de François Bayrou qui n’avaient pas de mots assez durs pour fustiger l’instrumentation de thèmes chers à l’extrême-droite par le président sortant durant la campagne de premier tour, ce qui n’était rien par rapport à ce qui se passe depuis le 22 avril ?

    Mais où est Hervé Morin qui réclamait, au moment où il a jeté l’éponge de sa candidature, « une démocratie équilibrée » en demandant à Nicolas Sarkozy de « tirer les conséquences des erreurs de son quinquennat » ?

    Mais comment vibre en ce moment la fibre humaniste tant de fois auto-proclamée de Jean-Pierre Raffarin, ex-centriste perdu à l’UMP ?

    Que pensent-ils tous ces grands maîtres en leçons de morale du « vrai travail », des syndicats de salariés voués aux gémonies,  de la compatibilité de Marine Le Pen avec les valeurs de la République, de leurs amis qui préfèreraient voter extrême-droite plutôt que parti socialiste en cas de duel PS-FN au second tour d’une législative ?

    Ils en pensent certainement beaucoup de choses mais nous n’en saurons rien, leur lâcheté qu’on finit par croire consubstantielle à leur condition de centristes, les en empêchant. Ils préfèreront toujours leur petite tambouille politicienne à une rupture sur une question de fond, fût-elle en contradiction évidente avec les valeurs qu’ils disent porter.

    C’est triste. Pas surprenant mais tout simplement triste.

     

    Heureusement, les électeurs qui partagent ces valeurs sauront reconnaître, sans que les responsables politiques dont ils sont censés être proches les y aident, lequel des deux candidats en est le dépositaire et lequel les bafoue dans un cynisme électoral jamais atteint.

     

     

    Par Beaumarchais


  •  
    Mercredi 25 avril 2012 3 25 /04 /Avr /2012 17:55
    - Ecrire un commentaire - Publié dans : Actualités de François Hollande

    Au cours de sa grande conférence de presse, François Hollande est revenu sur la question du droit de vote des étrangers aux élections municipales. Le sujet, débattu depuis 30 ans par la classe politique, a refait surface depuis Lundi et les attaques virulentes de l'UMP.

     

    "Le vote des étrangers, c'est un sujet qui est posé depuis 30 ans, qui a été tant de fois différé.  

    Nicolas Sarkozy, en 2008, disait qu'il y était favorable 'à titre intellectuel' et regrettait de ne pas avoir la majorité pour le voter.

    Je l'ai inscrit parmi mes 60 engagements, c'est le Parlement qui en décidera, ce n'est pas une priorité au sens de l'agenda. Ce projet de loi ne viendra qu'en 2013 avec exactement les mêmes règles que celles qui valent pour les étrangers communautaires.

    Une majorité devra être trouvée".

     

    François Hollande a en outre rappelé les conditions, déjà posées dans la proposition de loi constitutionnelle adoptée par le Sénat, le 08 Décembre dernier :

    Résider légalement en France depuis 5 ans,

     Possibilité d'être élu conseiller municipal,

     Impossibilité d'exercer les fonctions de Maire ou d'Adjoint,

     Impossibilité de participer à la désignation des électeurs sénatoriaux et à l'élection des Sénateurs.

     

    En 1992, le Traité de Maastricht a accordé le droit de vote et l'éligibilité des ressortissants de l'Union Européenne aux élections municipales.

    Concernant le droit de vote des étrangers extra-communautaires, 15 des 27 pays de l'UE ont voté une disposition similaire à celle proposée par François Hollande, parmi lesquels l'Irlande (1963), l'Espagne, le Portugal et plus récemment la Belgique (2004).


  • Mercredi 25 avril 2012 3 25 /04 /Avr /2012 18:48



     

     

     

     Affiche de campagne UMPiste

     


     

     

    Sarkozy tente le tout pour le tout, y compris le mensonge

     


     

    Etrange, hein, d’entendre, de voir un candidat à sa propre réelection passer son temps à taper sur son concurrent, faire pipe sur pipe aux électeurs du FN, se contredire – un jour le FN est absolument pas fréquentable, le jour suivant il est compatible – et forcer le vote en sa faveur, non pas sur un argumentaire pointu et argumenté, mais, encore une fois, sur des postures de marketing, digne du populisme le plus gras, le plus dégoulinant, le plus sale ; le plus à chier.

     

     

     

    On avait compris que notre président était le plus pathétique de la Vème république ; changeant de cap aux grés des sondages, changeant de bord telle une girouette déglinguée, et changeant d’amis en fonction de ses propres intérêts ; ce candidat du peuple qui a passé son quinquennat à rembourser, grâce, entre autre, au bouclier fisclal, ses contributeurs financiers, doit finir à la place qui est désormais la sienne : la défaite.

     

     

     

     

    L’UMP n’hésite pas à se contredire pour glaner des voix

     

     

     

     

    "Je suis pour la préférence communautaire, mais je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas être pour la préférence nationale", a déclaré Nicolas Sarkozy mardi. Etrange propos quand on sait que la préférence nationale est l'un des axes principaux de la campagne de Marine Le Pen.  

     


    Jusqu'à présent, jamais l'UMP, ni même le collectif de députés, la Droite populaire, avait repris cette idée. D'ailleurs mardi, l'un de ses ministres, Bruno Le Maire, avait lui-même condamné la préférence nationale. "Oui nous croyons à la nation, oui nous croyons à la responsabilité, oui nous voulons plus d'autorité dans le fonctionnement de l'Etat", a-t-il déclaré en précisant qu'"il ne s'agit pas de faire de la préférence nationale (...) il y a des lignes rouges que notre famille politique ne franchira pas".  

     

     

    Comme Marine Le Pen à plusieurs reprises durant cette campagne, Nicolas Sarkozy vient d'établir un lien entre l'immigration et la dégradation des comptes sociaux. Dans une interview aux quotidiens de l'Association des journaux de l'Est de la France ce mercredi, le président-candidat a estimé que "si on laisse l'immigration sans contrôle, la première conséquence, ce sera l'aggravation des déficits de nos régimes sociaux" et "on ne peut pas accepter une immigration dont le seul but serait de bénéficier de prestations sociales toujours plus généreuses". Un lien qui a provoqué l'ire de François Bayrou qui accuse désormais Nicolas Sarkozy d'avoir tout simplement "valider la thèse du Front national". 

     

     

     

    Lundi soir, lors de son meeting à Saint-Cyr-sur-Loire, dans la banlieue de Tours, Nicolas Sarkozy a pris des accents lépenistes en plagiant une phrase de Jean-Marie Le Pen: "Je veux parler aux petits, je veux parler aux sans-grade, je veux parler aux ruraux qui ne veulent pas mourir, je veux parler aux travailleurs qui ne veulent pas que celui qui ne travaille pas gagne davantage que lui, je veux parler aux petits retraités". 

     


    Il y a cinq ans, lors de sa dernière présidentielle, Jean-Marie Le Pen avait déclaré sensiblement la même chose: "Vous les petits, les obscurs, les sans-grade, vous que jamais l'on n'entend et qui n'avez jamais travaillé que pour des prunes, reprenez avec moi le pouvoir".

     

     

     

    Bref : l’UMP et son NanoCandidat cherchent sur tous les fronts à récupérer des voix, sans une seule seconde se soucier des concéquenses à moyen terme ; la radicalisation d’un mouvement qui n’a plus de Gaulliste que le souvenir vague et désormais intraçable

     

     

    Le Kiosque aux Canards


  • New post on Les coulisses de Juan (Sarkofrance)

    Eviter la “touillette du blues” du Front de Gauche

    by sarkofrance
    Je les lis, les camarades du Front de Gauche, ici ou là, qui confient sur papier leur rage et leur blues. Je ne les comprends que partiellement. Comme à chaque élection, nous nous sommes efforcés de faire campagne à gauche sans trop nous écharper. Comme à chaque élection, ce n'a pas toujours été aisé. Via des billets, des commentaires, ou des échanges sur Twitter ou FaceBook, les tacles ont été nombreux.
    Et alors ?
    Puisque certains ont le blues, rassurons-les.
    1. Le Front de Gauche représente une coalition qui est passée de 2 à 11% des suffrages sur un programme de rupture avec la Vème République. Ce score reste incroyable. Honnêtement incroyable.
    2. Clémentine Autain a eu la juste formule, dimanche ou lundi: cela fait 30 ans que le Front national caracole dans les scrutins. Le Front de gauche est né ... il y a moins de 3 ans. Deux décennies et demi de "retard", mais à peine 7 points au scrutin. J'ajouterai, cela fait 40 ans que nous sommes en crise.
    3. Marine Le Pen a réussi son coup parce que Sarkozy a échoué. S'imaginer qu'une réélection de Nicolas Sarkozy produira "mieux" dans 5 ans est la politique du pire.
    4. Le désastre n'est pas collectif. Je ne me réjouis pas du score du FN. Quand Sarkozy sera défait, la droite républicaine devra se reconstruire, à l'abri d'opportunistes malsains comme Nicolas Sarkozy. Mais la gauche devra être plus forte encore, plus convaincante. Sinon, le prochain combat ne sera malheureusement plus dans les urnes mais dans les rues.
    Il n'y a pas de bonnet blanc et blanc bonnet. Sarkozy a cassé des digues morales, éthiques, républicaines, que nous ne pouvons que reconstruire. C'est même un devoir. Un simple devoir.
     
     
    sarkofrance | 25 avril 2012 at 06:14 | Catégories: Chroniques de gauche, Chroniques personnelles | URL: http://wp.me/p5uc3-28r