• 23 Septembre 2018

    Publié par El Diablo

    Écologie - Démocratie - Justice sociale = NATIONALISATIONS

    par Yves Rouillé membre du bureau politique du Pardem

    Le 12 septembre 2018

    Les nationalisations faites juste après la deuxième guerre mondiale ont été plébiscitées par la population. Leur réussite est incontestable. Pourquoi aujourd’hui seraient-elles impossibles, impensables, irréalisables ?

     

    Les nationalisations, plus précisément celles faites autour de 1946 et pensées par les membres du conseil national de la résistance, ont joué un rôle majeur dans la reconstruction de la France et ont été jusqu’aux années 1990 reconnues comme essentielles par le peuple français.

     

    Depuis ces années 1990, elles ont, pour certaines entreprises nationales, été purement et simplement re-privatisées et pour d’autres, ouvertes aux capitaux privés et donc extrêmement fragilisées.

     

    Il existe trois grandes définitions de formes d’appropriation par la nation qui sont : Nationalisation, Etatisation, Socialisation.

     

    La nationalisation est l’appropriation collective par la nation. Les forces productives et les usagers, au même titre que l’Etat, doivent intervenir dans la gestion. La différence fondamentale entre nationalisation et étatisation réside dans le mode de gestion.

     

    Dans une entreprise nationalisée, la gestion indépendante par les Conseils d’administrations est un fondement de principe. La composition du Conseil d’administration doit être prévue avec la plus grande diversité pour éviter que des coalitions systématiques ne prennent le pouvoir en son sein. Le président du Conseil d’administration et les directeurs généraux doivent être élus au sein de ce dernier.

     

    […]

     

    LA SUITE EN LIEN CI-DESSOUS :


  • HOPITAL : un plan santé dans la continuité des agressions contre le service public !

    Publié le 23 septembre 2018 par FSC

     

    Exemple : le cas de l'hôpital de VICHY où les suppressions de postes demeurent l'objectif poursuivi derrière les mensonges officiels!

     
    SOURCE : La Montagne
     

    Le plan santé n’apaise pas les craintes au centre hospitalier de Vichy

    Lors qu’Emmanuel Macron a présenté ce mardi une batterie de mesures pour le secteur de la santé, la CGT redoute de nouvelles suppressions de postes pour 2018 et 2019 à l’hôpital de Vichy.

    Des « effets d’annonce ». Voilà le sentiment de la CGT, au centre hospitalier de Vichy, après la présentation du plan santé par le président de la République, Emmanuel Macron, et la ministre Agnès Buzyn.

    La progression de l’Objectif national des dépenses d’assurance maladie (Ondam*) de 0,2 point pour 2019 « ne compensera pas les années d’austérité », selon le syndicat.

    « Nous sommes loin des 4 % de progression annuelle qui seraient nécessaires pour le fonctionnement courant des hôpitaux, explique Pascal Devos, le secrétaire général. On n’a pas besoin d’une boule de cristal pour comprendre que les contraintes économiques vont continuer à peser sur nos établissements. »

    Si l’hôpital de Vichy a réalisé un exercice financier à l’équilibre en 2017 au terme de réorganisations et de réductions d’effectifs, de nouvelles suppressions de postes sont pressenties. « Dix, pour cette rentrée, dans les unités de psychiatrie », détaille le secrétaire général du syndicat qui évoque plusieurs chiffres dans un communiqué diffusé cette semaine dans l’établissement.

    « Dans les services de médecine, des passages en 12 heures sont prévus avec la suppression de personnels pour janvier 2019. » Une « dizaine de postes » serait ainsi menacée dans les services de neurologie, pneumologie, en réanimation et aux urgences. « Les personnels n’auront pas le choix. Qu’ils acceptent ou pas ce passage en 12 heures, ils verront tout de même leurs effectifs diminuer. »

    Estelle Dissay

     

     (*) L’Objectif national de dépenses d’assurance maladie est un objectif de dépenses à ne pas dépasser en matière de soins de ville et d’hospitalisation. Il est fixé chaque année par la loi de financement de la sécurité sociale.


  • L’assistanat des riches nous coûte un « pognon de dingue » !

    Publié le 23 septembre 2018 par frico-racing

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    L’assistanat des riches nous coûte un « pognon de dingue » !

    Par : Jean Gadrey Professeur honoraire d'économie à l'Université Lille 1

    L’aide sociale et les minima sociaux coûtent environ 70 milliards d’euros par an aux finances publiques, soit 3 % du produit intérieur brut (PIB). Ces prestations contribuent de façon décisive à réduire la pauvreté et les inégalités.

    Face à cela, le coût de « l’assistance aux plus riches » pourrait être de l’ordre de 150 milliards d’euros par an hors fraude et évasion fiscales, et de l’ordre de 250 à 300 milliards au moins en incluant ces deux derniers coûts, comme le développait un billet de blog récent. Avec comme impact certain un creusement des inégalités et en particulier un enrichissement devenu indécent des très riches : les 500 individus les plus riches gagnent en moyenne 1 670 fois plus que la moyenne des plus pauvres. Je précise : 1 670 fois plus, après impôts.

    Le coût de « l’assistance aux plus riches » pourrait être de l’ordre de 150 milliards d’euros par an hors fraude et évasion fiscales

    On peut retenir trois grands postes de « cadeaux » aux plus riches. Chacun d’eux a été développé et amplifié par étapes depuis le milieu des années 1980. C’est aussi depuis ce moment que les inégalités, qui avaient nettement reculé depuis 1900 et au cours des « Trente Glorieuses », ont repris une tendance à la hausse. Cette dernière s’est certes avérée moins forte qu’aux Etats-Unis, mais elle est néanmoins nette, comme l’indique entre autres constats l’évolution de la part du revenu des ménages « accaparée » par les 1 % les plus riches :

    La concentration de la richesse repart à la hausse depuis les années 1980

    Part du revenu national détenue par le 1 % des Français les plus riches, 1900-2014 (en %)
    Niches fiscales et niches sociales

    Le premier des principaux postes de « coûts de l’assistance aux riches » est constitué des niches fiscales et des « niches sociales » (réductions ou exonérations de cotisations sociales). Certaines répondent à des objectifs d’intérêt général, comme les réductions d’impôt pour les dons aux associations ou pour des travaux d’isolation. D’autres bénéficient avant tout aux personnes plus riches et ne peuvent pas être considérées comme justes. D’autres vont aux entreprises, comme des crédits d’impôt ou des exonérations de cotisations sociales. Ces dernières sont le plus souvent défendues au nom de l’intérêt général (l’investissement, l’emploi, etc.) mais quand elles remplissent mal, ou pas du tout, ces missions, elles ne font que grossir les bénéfices non réinvestis et les dividendes et, in fine, c’est principalement dans la poche des riches qu’on les retrouve.

    Si on estime, en étant « modestes », que la moitié des quelque 200 milliards de niches fiscales et sociales relève de l’intérêt général, le reste est du cadeau sans contrepartie

    Un rapport parlementaire de 2010 estimait que les « niches » accordées depuis 2000 représentaient un total de 100 à 120 milliards d’euros de pertes de recettes fiscales à la fin de cette décennie. Si on y ajoute les gros morceaux ajoutés en 2014, lec d’impôt compétitivité emploi (Cice) et le pacte dit de responsabilité, on doit approcher les 150 milliards d’euros de niches fiscales. Il faut y ajouter les « niches sociales », estimées par Le Monde à 52 milliards de coût pour la Sécu. Si on estime, en étant « modestes », que la moitié des quelque 200 milliards de niches fiscales et sociales relève de l’intérêt général, le reste est du cadeau sans contrepartie.

    Une fiscalité de plus en plus douce

    Le deuxième gros poste correspond à la forte baisse de la fiscalité des plus riches et des entreprises depuis une trentaine d’années. On peut estimer à 50 milliards d’euros au moins (voir ici ) le cadeau fiscal accordé aux riches, par rapport aux taux, seuils et tranches qui existaient encore au milieu des années 1980, pour l’impôt sur le revenu et pour l’impôt sur les sociétés, et par rapport aux normes de 2000 pour l’impôt sur les successions et donations.

    A ce stade, le montant atteint 150 milliards d’euros de coûts publics de l’assistance aux riches, plus de deux fois les aides sociales destinées aux plus pauvres et précaires. Mais il reste une troisième rubrique, qui concerne l’évasion fiscale et la fraude fiscales, qu’il semble légitime d’assimiler à des « cadeaux » aux plus riches dans la mesure où il est certain que des politiques publiques déterminées pourraient mettre fin à – ou réduire dans de fortes proportions – ce que certain.e.s militant.e.s nomment « du vol en bande organisée ».

    Au moins 100 à 150 milliards par an

    La fraude fiscale « nationale » peut se distinguer de l’évasion, bien qu’une bonne partie de l’évasion fiscale à l’étranger soit frauduleuse. Pour la seule évasion à l’étranger, les estimations prudentes la situent généralement entre 60 et 80 milliards d’euros par an.

    Il semble bien que la magie opère quand il s’agit d’argent allant vers le haut

    Dans un billet de juin 2017 qui s’appuyait sur une expertise de Gérard Gourguechon, je posais la question : « Fraude et évasion fiscale en France : 200 milliards par an ?1 Sur cette base, on peut estimer que le coût annuel de l’évasion et de la fraude fiscales est compris entre 100 et 150 milliards par an, sans être excessif.

    Emmanuel Macron prétend qu’il n’y a pas d’argent magique, mais il semble bien que la magie opère quand il s’agit d’argent allant vers le haut.

    • 1. Voir aussi cet autre billet, qui soulève la question du périmètre de ce qu’on évalue, de ce qu’on retient pour qualifier la fraude et/ou l’évasion : « Evasion fiscale : 11 milliards ou 200 milliards par an de pertes pour les finances publiques en France ? ».

  • Mondialisation.ca, 22 septembre 2018
     
     

    Photo : Parc régional de San Rossore (source : Parco San Rossore, ampliamento riserva Unesco: candidatura verso l’ammissione, PisaToday, le 1er mars 2016)

    Les premiers sont déjà coupés, les autres marqués à la peinture : ce sont 937 arbres qu’on abat dans l’aire naturelle “protégée” du Parc Régional de San Rossore entre Pise et Livourne. C’est le premier “dommage collatéral” de la massive réorganisation, commencée ces jours-ci, des infrastructures de Camp Darby, le plus grand arsenal USA dans le monde hors de la mère-patrie (cf. il manifesto, 11 septembre). Même si le commandement USA promet de replanter plus d’arbres qu’il n’en a été coupé, la construction d’une voie ferrée et d’autres infrastructures, en fragmentant les habitats naturels, bouleversera un vaste écosystème.

    Le projet prévoit la construction d’un nouveau tronc commun ferroviaire qui reliera la gare de Tombolo (sur la ligne Pise-Livourne) à un nouveau terminal de chargement/déchargement, en traversant le Canal des Navicelli sur un nouveau pont tournant métallique. Le terminal de chargement/déchargement, haut de presque 20 mètres, comprendra quatre voies de 175 mètres de long pouvant accueillir chacune neuf wagons pour un total de 36.

    Le terminal sera relié à l’aire de stockage des munitions (Ammunition Storage Area) par de grands autocars. Au moyen de chariots cavaliers, les armes à l’arrivée seront transférées des wagons aux autocars et celles en partance des autocars aux wagons. Le terminal permettra le transit de deux convois ferroviaires par jour, qui relieront la base au port à travers les lignes normales des Ferrovie di Stato (Compagnie nationale des chemins de fer italiens).

    Le camp Darby

    Le plan de réorganisation des infrastructures, qui vient de commencer, est dû au fait que, à la suite de l’augmentation du transit d’armes de Camp Darby, est aujourd’hui insuffisante la liaison par canal et par route de la base avec le port de Livourne et l’aéroport de Pise. Dans les 125 bunkers de Camp Darby, continuellement approvisionnés par les États-Unis, est stocké (selon des estimations approximatives) plus d’un million de projectiles d’artillerie, bombes aéroportées et missiles, auxquels s’ajoutent des milliers de chars, véhicules et autres matériels militaires.

    Depuis mars 2017, d’énormes bateaux font chaque mois escale à Livourne, en déchargeant et chargeant des armes qui sont transportées en continu dans les ports d’Aqaba en Jordanie, Djeddah en Arabie Saoudite et autres escales moyen-orientales pour être utilisées par les forces étasuniennes et alliées dans les guerres en Syrie, Irak et Yémen.

    Nul besoin d’être un technicien spécialiste pour comprendre quels sont les dangers pour la population toscane. Déplacer en continu des milliers de têtes explosives d’énorme puissance dans un territoire densément habité comporte des risques évidents. Même si les responsables du projet le qualifient de stratégique pour “la santé de l’homme et la sécurité publique”, on ne peut pas exclure un accident aux conséquences catastrophiques. Ni un sabotage ou une attaque terroriste pour provoquer l’explosion de tout un convoi ferroviaire chargé de bombes. Ce que confirme le fait qu’est prévue dans le plan la réalisation d’un second terminal qui sera affecté aux opérations de vérification et inspection des “wagons suspects”, c’est-à-dire de ceux sur lesquels pourrait être installée (par exemple à l’intérieur d’un container) une bombe qui, par une explosion commandée à distanceprovoquerait une réaction en chaîne catastrophique.

    Qu’ont fait les institutions face à tout cela ? Au lieu d’assumer leurs fonctions pour la protection des citoyens et du territoire, la Région Toscane, les Municipalités de Pise et Livourne et les autorités du Parc non seulement ont approuvé la montée en puissance de Camp Darby, mais ont contribué à sa réalisation. Les travaux publics réalisés ces dernières années pour des projets de développement économique véritables ou présumés (par exemple la construction navale de luxe) -en particulier les travaux pour améliorer la navigabilité du Canal des Navicelli et les liaisons ferroviaires du port de Livourne- sont exactement ceux que le commandement de Camp Darby a demandés depuis des années. Son plus haut représentant, le colonel Berdy, a été reçu ces derniers mois avec tous les honneurs par le président du Conseil régional toscan Giani (Pd), qui s’est engagé à promouvoir “l’intégration entre la base militaire USA de Camp Darby et la communauté qui l’entoure” ; par le maire de Livourne Nogarin (Mouvement 5 Étoiles) et par celui de Pise Conti (Ligue) qui ont exprimé largement la même position.

    Les arbres du Parc peuvent être coupés et les bombes de Camp Darby peuvent circuler sur notre territoire, grâce au consensus multi-partisan.

    Manlio Dinucci

    Article original en italien :

    Strage di alberi, Camp Darby si potenzia

    Édition de vendredi 21 septembre 2018 deil manifesto

    https://ilmanifesto.it/gli-usa-ampliano-camp-darby-piu-armi-e-mille-alberi-in-meno/


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    En page d’accueil:
    1)Venezuela : Les Etats-Unis annoncent de nouvelles mesures pour « faire pression » sur le Venezuela, un article de Telesur du 21 septembre 2018 traduit par Françoise Lopez. Qu’est-ce qu’ils vont nous sortir, cette fois, avec leur imagination délirante? 
    2)Venezuela : Le secrétaire du Conseil National des Droits de l'Homme qualifie de « déficiente » l'enquête d'Amnesty International , un article du Resumen Latinoamericano du 21 septembre 2018 traduit par Françoise Lopez. Encore la manipulation d’un rapport sur les « Droits de l’Homme »...3)Venezuela : 140 Vénézuéliens rentrent de Colombie vendredi grâce au Plan Retour dans la Patrie, un article d’Alba Ciudad du 21 septembre 2018 traduit par Françoise Lopez. Les retours continuent… et nos médias continuent aussi (à ne pas en parler!…)
    4)Venezuela : Le chancelier Arreaza rencontre les ambassadeurs des pays de l'Union Européenne, un article d’Alba Ciudad du 21 septembre 2018 traduit par Françoise Lopez. Dons, les pays d’Europe ne peuvent pas, logiquement, prétendre ne as connaître la vérité sur ce qui se passe au Venezuela!...
    5)Venezuela : Nicolás Maduro qualifie de réussi le premier mois du plan de redressement économique , un article de RHC du 21 septembre 2018.
    6)Bolivie : La Bolivie attend son débouché sur la mer, un article de RHC du 18 septembre 2018. Pour mieux comprendre le différend entre la Bolivie et le Chili...
    Bonne lecture à tous,
    Françoise Lopez