• 20 Septembre 2018

    Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

    Retraité, entre deux ponctions de la CSG et la baisse continue de mon pouvoir d'achat, j'ai regardé à la téloche l'audition d'Alexandre Benalla par la commission d'enquête du Sénat. J'ai donc vu un autre monde, surtout pas le mien, entre gens biens  satisfaits des bienfaits sur eux de la 5e République.

    Dès lors, oubliées les insanités dudit Alexandre Benalla sur ladite commission d'enquête et sur son président Philippe Bas. Celui-ci tient à réaffirmer  la "nécessaire prééminence du président de la République". Et donc de son pouvoir absolu. CQFD.

    De ce fait aussi, oubliées les charges contre ladite commission d'enquête sénatoriale du porte-parole de l'Elysée, du ministre chargé des relations avec le Parlement. Quant à la ministre de la Justice, elle s'est mue ni plus ni moins en avocate de l'ancien collaborateur d'Emmanuel Macron.

    Bref, plus d'affaire dEtat Macron-Benalla, mais un dialogue très policés entre gens du même monde et surtout pas le mien, quitte à me répéter.

    Le grade de lieutenant-colonel offert à 27 ans? Aux âmes bien nées, la valeur n'attend pas le nombre des années.

    Le port d'arme? Pour ma sécurité personnelle.

    Mon salaire? 6 000 euros net mais sans fiche de poste ni aucune déclaration au Journal Officiel. Mais peut-être, après tout, le port d'armes servait à défendre un pouvoir d'achat dans cette république faite pour les riches et le patronat.

    Mon badge d'accès à l'Assemblée nationale? Pour fréquenter sa bibliothèque et sa salle des sports. Ben oui, pour être chargé de mission auprès de Manu 1er, il faut mieux avoir un esprit sain dans un corps sain. sinon, on ferait dans la barbouzerie de bas-étage. Non?

    Ben oui, Alexandre Benalla se devait d'être sportif et érudit pour trimballer chaque jour un Glock 43 afin d'aller bosser dans un palais ou d'être au plus près de Notre révérendissime, sans devenir pour autant son garde-du-corps.

    En résumé de cette très charmante discussion entre gens biens: Pas plus d'affaire d'Etat Macron-Benalla  que du travail en traversant simplement la rue, bande de derniers de cordée que vous êtes à me lire!

    Ci-dessous l'autorisation de port d'arme paraphé par le préfet de police de Paris en personne. pris sur Médiapart.

    Alexandre Benalla n'était qu'un gentil organisateur des déplacements présidentiels. Point final.


  • Vidéo) Benalla / Sénat : «Je n’étais pas le garde du corps d’Emmanuel Macron» et admet  » un caprice personnel » (badge salle de sport de l’Assemblée)

    Sénat : Alexandre Benalla justifie le port d’arme par sa « sécurité personnelle » et admet  » un caprice personnel » (badge salle de sport de l’Assemblée) 

    LE MEDIASCOPE |LOGO © www.lemediascope.fr 19.9.2017• Article mis à jour le 19.9.017 / article publié édité et mis en une par la rédaction. © www.lemediascope.fr

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    «Je n’étais pas le garde du corps d’Emmanuel Macron»

    ( (Benalla / Sénat )

    Avec 20 minutes de retard Alexandre Benalla est arrivé dans la salle de la commission des lois avec plus d’un quart d’heure de retard. Il doit être interrogé pendant deux heures par les sénateurs.

    Cette audition dans cette affaire vise à déterminer le rôle exact de ce proche d’Emmanuel Macron à l’Élysée.

    Ce mercredi François Bayrou a déclaré sur l’affaire Benalla, « il n’y a pas de secret d’État, c’est un fantasme ».

    Le rôle de la commission d’enquête sénatoriale vise à permettre aux sénateurs de « recueillir par eux-mêmes des informations et de les porter à la connaissance du Sénat et de l’opinion publique ».

    L’ancien chargé de mission avait déclaré à propos des sénateurs, des « petites personnes » qui « n’ont aucun droit et aucun respect pour la République française et la démocratie ».

    Il avait ajouté qu' »il y a des gens qui se sentent au-dessus des lois et qui les font pourtant. Et ça, c’est incompréhensible pour moi ».
    Alexandre Benalla a « présenté ses excuses » au président de la commission d’enquête du Sénat, Philippe Bas, qu’il avait qualifié la semaine dernière de « petit marquis ».

    Alexandre Benalla est revenu sur les propos tenus à l’égard des sénateurs, lors de l’annonce de sa convocation et a « présenté ses excuses » au président de la commission d’enquête du Sénat, Philippe Bas, qu’il avait qualifié la semaine dernière de « petit marquis ».

    Peu avant 9h le président Les Républicains de la commission d’enquête sénatoriale, Philippe Bas ouvre la séance. Il s’agit de la 23ème audition depuis le mois de juillet.

    Alexandre Benalla a pris la parole : « Je tenais à préciser les propos tenus lors d’une précédente interview (…) J’ai ressenti un acharnement médiatique, politique et j’ai eu l’impression qu’un certain nombre de personnes ont pu se servir des institutions politiques. J’ai servi les institutions de mon pays depuis l’âge de 18 ans. J’ai toujours défendu les institutions ».

    « J’ai un profond regret sur les propos que j’ai pu tenir à votre propos, monsieur le président. Pour le reste, je voulais vous assurer de mon respect total des institutions.

    Je voulais vous présenter mes excuses en ce qui vous concerne, monsieur le président Bas, car on n’attaque pas les hommes ».

    Philippe Bas a indiqué qu’il ne comptait pas revenir sur cet incident « intervenu en dehors de nos travaux »

    « Nous souhaitons tous qu’elle se déroule comme les précédentes dans le bon ordre et le climat de sérénité qui prévaut. Nous n’avons pas à tenir compte ici, des propos qui ont pu être tenus hors du Sénat. Nous devons veiller à respecter les exigences particulières qui s’impose à cette audition », a t-il expliqué.

    Alexandre Benalla a prêté serment.

    « J’ai bossé avec un certain nombre d’entre vous que je reconnais aujourd’hui », glisse Alexandre Benalla, sous les rires timides de la salle.

    L’ancien chargé de mission indiquait quelques instants auparavant « J’ai travaillé au service d’ordre du Parti socialiste, j’ai assuré la protection de la première secrétaire pendant environ deux ans, de manière bénévole, j’ai assuré également l’organisation générale de meetings, des déplacements du candidat ».

    Concernant Patrick Strzoda ( 2lysée) Alexandre Benalla a indiqué J’ai pu lui exposer mes arguments, il les a entendus. Et j’ai pu recevoir un courrier (…) La rétrogadation est intervenue à mon retour (…) Elle a été notifiée de manière verbale. On m’a enlevé des missions pour en rajouter d’autres ».

    Après être revenu sur ses études et son parcours professionnel, Alexandre Benalla explique son arrivée à En Marche.

    « J’ai été sollicité par un camarade. j’ai eu une petite expérience avec la campagne présidentielle de 2011-2012. Ce camarade m’a demandé si j’étais intéressé par ce travail (…) C’est passionnant une campagne présidentielle, donc j’y suis allé. Quand j’ai rencontré le personnage pour la première fois, j’ai été séduit. J’y suis allé parce j’étais sollicité par l’ancien camarade », ajoute-t-il.

    Qui est-il ? « Je souhaite le préserver. Il a travaillé et travaille toujours à La République En Marche », répond Alexandre Benalla.

    Alexandre Benalla ne souvient pas s’il avait un CDD ou un CDI. Il indique qu’il touchait 3.500 euros nets par mois. Il a été embauché du 5 décembre 2016 au 15 ou 16 mai 2017.

    Lors de la campagne, il été directeur de la sûreté et de la sécurité de La République En Marche. « Pendant la campagne, mon rôle était d’être en contact avec les services préfectures, les renseignements territoriaux, la sécurité publique territoriale, mais aussi la réservation des voitures, des hôtel, la formation de l’équipe des adhérents que je coordonnais ».

    Et d’ajouter : « On a commencé à quatre et on a fini avec un service d’ordre de 400 personnes qui, encore une fois, ne sont pas des gros bras mais des volontaires qui ont fait preuve d’un grand professionnalisme »

    Il ajoute « À l’occasion de la campagne présidentielle, je n’ai jamais été le garde du corps d’Emmanuel Macron. Vous êtes un facilitateur, vous avez une proximité physique (…) Je n’étais pas le garde du corps d’Emmanuel Macron et je ne l’ai jamais été », dit Alexandre Benalla

    « Je n’ai jamais été ni policier, ni garde du corps du président de la République. Les 4 missions qui m’incombaient, l’organisation des déplacements nationaux, événements organisés au palais, aussi les déplacements privés du président de la République. J’étais dans une tâche que l’on a appelé la coordination des services de sécurité. Ce poste ne consistait pas à être le chef de la sécurité », dit Alexandre Benalla.

    Il explique : « J’avais en charge le renouvellement du parc automobile de l’Élysée (…) Ce n’était pas une fonction opérationnelle mais administrative ».

    A la question ++ Quel est votre activité professionnelle actuelle ? Alexandre Benalla répond « Pôle Emploi ».

    Alexandre Benalla évoque une cinquième mission. Il révèle ainsi une fonction liée aux « présents diplomatiques ».

    9h36 – Alexandre Benalla : « J’ai fait une demande à titre personnel d’autorisation de port d’armes pour des motifs de défense et de sécurité personnelle (…) Un certain nombre d’autres sous la présidence Chirac, des collaborateurs, ont pu disposer d’une autorisation de port d’armes ».

    Il a aussi cité l’exemple de Michel Charasse qui « avait un port d’armes ». « Est-ce que Michel Charasse était garde du corps de François Mitterrand. Je ne crois pas », ajoute-t-il.

    9h48 – Alexandre Benalla portait-il son arme, lors lors des déplacements publics du président de la République ? « Je venais le matin de chez moi avec mon arme à la ceinture et je repartais chez moi avec mon arme à la ceinture », répond l’ancien chargé de mission.

    Il indique avoir fait cette demande de port d’armes pour sa « sécurité personnelle ». En quoi était-il plus exposé ? « Je ne parlerais pas des menaces », redit Alexandre Benalla.

    Philippe Bas, le président LR de la commission d’enquête sénatoriale déclare : « Convenez tout de même qu’il ne suffit pas d’être collaborateur d’un président de la République pour justifier d’une insécurité telle qu’elle nécessite la demande de port d’arme »

    « Si je partais de chez moi et me rendais sur un déplacement public, il a pu arriver que j’ai une arme sur moi », dit Alexandre Benalla

    Jean-Pierre Sueur rappelle que ce badge n’était pas destiné à ce qu’il fasse du sport : « Il y a des associations au sein de l’Assemblée nationale auprès desquelles j’ai payé ma cotisation, ouvertes à n’importe quel citoyen. J’étais adhérent des clubs de rugby et de golf ouverts aux extérieurs », déclare Alexandre Benalla.

    Audition Alexandre #Benalla concernant le badge H d’accès à l’Assemblée nationale : « Je reconnais un caprice personnel pour pouvoir continuer à aller à la salle de sport et à la bibliothèque de l’Assemblée nationale. pic.twitter.com/nIFNvPUexy
    — Public Sénat (@publicsenat) 19 septembre 2018

    Le sénateur François Pillet lui demande « Avez-vous déposé votre déclaration de patrimoine auprès de la Haute autorité de transparence de la vie publique ? » « J’ai du déménager donc j’ai reçu le courrier il y a 48 heures. Je vais m’inscrire sur le site et le faire demain ou cet après-midi », répond Alexandre Benalla.

    Alexandre Benalla revient sur son accès à la salle de sport de l’Assemblée nationale : « C’était un caprice personnel ».

     

    (Vidéo) Benalla- Sénat : «Je n’étais pas le garde du corps

    d’Emmanuel Macron»


  • Ce point d’étranglement vital pour le pétrole et le gaz pourrait être en danger


    Par Tim Daiss – Le 21 août 2018 – Source Oil Price

    SCS
    Pékin prend à partie un rapport du Pentagone, « Développements militaire et securitaire impliquant la République populaire de Chine en 2018 », publié jeudi dernier sur les activités militaires de la Chine.

    Le rapport annuel publié par le Pentagone et présenté au Congrès met en évidence la capacité navale chinoise croissante, tout en soulignant la réduction de l’écart entre les forces maritimes chinoises et la marine américaine, ainsi que l’activité navale accrue de la Chine dans l’océan Pacifique occidental. Le rapport indique que la Marine de l’armée populaire de libération de la Chine (APL) a des ambitions mondiales bien au-delà des périmètres traditionnels de ses systèmes de défense terrestre, une affirmation que Pékin a toujours habilement minimisée.

     
    « L’APL continue de se développer pour devenir une force mondiale, étendant progressivement sa portée opérationnelle au-delà de l’Asie de l’Est et de l’Indo-Pacifique pour étendre durablement ses capacités à opérer à des distances de plus en plus longues », selon le rapport du Pentagone, les dernières plates-formes navales de l’APL permettent des opérations de combat au-delà de la portée des défenses terrestres de la Chine. »

    « Le porte-avions de la Chine et ceux planifiés, une fois opérationnels, étendront la couverture de défense aérienne au-delà de la portée des systèmes de missiles côtiers et navals, et permettront aux groupes opérationnels d’opérer sur des distances de plus en plus longues », peut-on lire dans le rapport. Il ajoute que les bombardiers chinois sont également susceptibles de s’entraîner en vue de « frappes » sur des cibles américaines. Les experts sont d’accord, affirmant que des décennies d’investissements accrus dans les nouvelles technologies par les militaires chinois signifient que la Chine aura bientôt la capacité de frapper par voie aérienne les installations militaires américaines dans le Pacifique.

    « De plus, l’APL dispose maintenant d’une force importante de navires de ravitaillement logistique de grande capacité pour soutenir les déploiements à longue distance et de longue durée, y compris deux nouveaux portes-avions. L’expansion des opérations navales au-delà de la région limitrophe de la Chine facilitera également l’utilisation de la force militaire à des fins autres que la guerre. La Chine continue de tirer les leçons de l’exploitation de son premier porte-avions, le Liaoning », a dit le Pentagone.

    Le rapport ajoute que la Chine a augmenté ses dépenses militaires à environ 190 milliards de dollars par an dans le cadre d’un vaste programme de modernisation.

    La Chine réfute le rapport

    Pékin, ce qui n’est pas surprenant, réfute le rapport du Pentagone. Lundi, la version anglaise du China Daily a déclaré que la Chine a exprimé une « forte opposition » au rapport, affirmant qu’il interprète mal les intentions stratégiques de la Chine et « hypothèque d’une soi-disant menace militaire chinoise ».

    « La publication de ces rapports année après année a nui à la confiance mutuelle, et nous demandons aux États-Unis d’abandonner la mentalité de la guerre froide et d’adopter une attitude objective et rationnelle envers la défense et les développements militaires de la Chine », a déclaré le colonel Wu Qian, porte-parole du ministère de la Défense nationale de la Chine, dans une déclaration vendredi.

    Puis, dans une déclaration qui a certainement mis Taïwan et d’autres pays asiatiques sur le fil du rasoir, eux qui sont engagés dans une lutte permanente avec la Chine dans la mer de Chine du Sud, Wu a ajouté que la Chine a fermement pris le chemin du développement pacifique et reste un contributeur clair à la paix mondiale et à l’ordre international. Il a ajouté que les militaires chinois ont assumé d’importantes responsabilités internationales en matière de maintien de la paix et de secours en cas de catastrophe, ce qui leur a valu les éloges de la communauté internationale.

    Néanmoins, le rapport du Pentagone soulève une question : si le développement de Pékin en mer de Chine méridionale reste incontrôlé, pourrait-il fermer ou, à tout le moins, menacer sérieusement les voies de navigation de la mer de Chine méridionale à l’avenir ?

    Goulot d’étranglement essentiel pour le pétrole et le gaz

    La question prend d’autant plus d’importance que la mer de Chine méridionale est l’un des plus importants goulots d’étranglement du pétrole et du gaz naturel dans le monde. Selon les estimations de l’EIA, agence à l’Énergie des États-Unis, environ un tiers du pétrole brut mondial et environ 40 % du gaz naturel liquéfié (GNL), soit près de 5 tcf, traversent chaque année la mer de Chine méridionale.

    Environ deux tiers des approvisionnements en pétrole et en GNL de la Corée du Sud, près de 60 % des approvisionnements énergétiques du Japon et de Taïwan, et 80 % des importations de pétrole brut de la Chine passent par la mer de Chine du Sud chaque année. Cependant, contrairement au golfe Persique où seul le pétrole et le gaz sont transportés, des milliards de dollars de produits finis et non finis passent également par la mer de Chine méridionale dans l’autre sens.

    La mer de Chine méridionale recèle également de vastes réserves potentielles de gaz naturel et, dans une moindre mesure, du pétrole brut… Une estimation chinoise plus ancienne situe les ressources pétrolières potentielles en mer de Chine méridionale à 213 milliards de barils de pétrole, bien que cette estimation semble extrêmement élevée. D’autres rapports donnent des chiffres plus bas, mais l’agressivité de Pékin en mer de Chine méridionale est alimentée à la fois par son sens renouvelé du nationalisme et par les réserves potentielles de pétrole et de gaz sous cette masse d’eau troublée.

    Alors que la plupart considèrent l’impact géopolitique et le rôle sur les marchés pétroliers mondiaux de l’Iran qui pourrait essayer de fermer le détroit d’Ormuz, peu ont considéré ce qui pourrait arriver si la Chine essayait de restreindre le transport maritime dans la mer de Chine du Sud.

    Cependant, bien qu’il existe plusieurs voies de transit ou lignes maritimes importantes qui offrent une entrée dans la mer de Chine méridionale (y compris le détroit de la Sonde et le détroit de Lombok), le détroit de Malacca est de loin le plus utilisé pour transporter du pétrole, du gaz et d’autres marchandises vers le Japon, Taïwan et la Corée du Sud.

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    Le détroit de Malacca est le passage le plus court et donc le plus économique entre l’océan Pacifique et l’océan Indien. Le détroit de Malacca fait environ 550 milles de long (700 km), alors qu’à son point le plus étroit dans le chenal Phillips du détroit de Singapour, le détroit de Malacca ne fait que 1,7 mille (2,7 km) de large.

    Comme la Chine continue de construire sur ses récifs, îlots et formations récupérés dans la mer de Chine méridionale et de placer des moyens militaires sur ces nouvelles formations, y compris des pistes d’atterrissage de bombardiers, des silos de missiles, des installations radar, des casernements et des moyens navals, elle pourra, avec le temps, menacer de plus en plus de fermer une grande partie de la mer de Chine méridionale, ou du moins représenter une menace mortelle pour la navigation et les avions qui traversent cette masse d’eau.

    La Chine a déjà mis en place une zone controversée d’identification de défense aérienne (ADIZ) couvrant la majeure partie de la mer de Chine orientale, près du Japon et de la Corée du Sud, et pourrait faire de même dans la mer de Chine méridionale à l’avenir.

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    La Chine n’a pas non plus caché le fait que les îles artificielles qu’elle a construites à partir de récifs et d’atolls stratégiquement situés dans la mer de Chine méridionale seront utilisées comme « porte-avions insubmersibles ». De plus, comme l’Iran, la Chine menacerait probablement de prendre des mesures pour faire pression contre l’activité navale des États-Unis et les exercices militaires que Washington mène avec ses alliés (Philippines, Japon, Australie, Inde et autres) dans la région, ainsi que pour projeter sa puissance contre ses petits voisins de l’ANASE, en particulier le Vietnam et les Philippines.

    Nier cette possibilité reviendrait à ignorer l’agressivité de la Chine dans la mer de Chine du Sud au cours des dernières années, en particulier depuis que Xi Jinping a pris ses fonctions en 2013. Après avoir été réélu plus tôt cette année pour un deuxième mandat de cinq ans avec la perspective de rester leader à vie, Xi a déclaré que la Chine ne concédera pas « un seul pouce de terre » et gardera son territoire souverain, qui comprend ses revendications contestées de la mer de Chine du Sud.

    Tim Daiss

    Traduit par Hervé, relu par Cat, vérifié par Diane pour le Saker Francophone


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  • Bonjour, voici la lettre d’information du site « CAPJPO - EuroPalestine » (http://www.europalestine.com)
    Si vous ne visualisez pas cet email lisez-le sur le site
    http://www.europalestine.com

    Publication CAPJPO - Europalestine
    Rappel : Projection ce jeudi soir à 19 H 30, en avant-première, du film "Perdu en mer" sur l'attaque du Mavi Marmara par Israel (entrée gratuite), à la librairie Résistances !
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