• Nouveaux sur notre site http://bolivarinfos.over-blog.com


    En page d’accueil:
    1)Che Guevara : Discours d'Evo Morales au 50° anniversaire de l'assassinat du Che , texte intégral, traduit par Françoise Lopez. Un texte magnifique à lire absolument.
    2)Venezuela : Installation d'un soi-disant Tribunal Suprême de Justice parallèle à Washington, un article d’Alba Ciudad comprenant le communiqué du TSJ légitime du 13 octobre 2017 traduit par Françoise Lopez.
    3)Venezuela : Les ambassadeurs de l'OEA condamnent le Tribunal suprême de Justice parallèle,un article de Cubadebate du 14 octobre 2017 traduit par Françoise Lopez.
    4)Venezuela : Campagne de mensonges du Département d'Etat sur les élections régionales,un article du Courrier de l'Orénoque du 13 octobre 2017 traduit par Françoise Lopez.
    5)Venezuela : Les Etats-Unis remettent en cause les élections régionales, un article de Cubadebate du 13 octobre 2017 traduit par Françoise Lopez.
    6)  Venezuela : L'Union Européenne pourrait ne pas reconnaître le résultat des élections et sanctionner le Venezuela , un article du Courrier de l'Orénoque du 13 octobre 2017 traduit par Françoise Lopez.
    7)Cuba-Etats-Unis : Une compagnie théâtrale cubaine empêchée de participer au festival de Chicago, un article de Cubadebate du 13 octobre 2017 traduit par Françoise Lopez.
    8)Venezuela : Installation des bureaux de vote pour les élections régionales,un article de RHC du 13 octobre 2017.
    Bonne lecture à tous,
    Françoise Lopez


  • 15 Octobre 2017

    Publié par El Diablo

    photo vue sur Facebook (Marie Max Moulin)

    photo vue sur Facebook (Marie Max Moulin)

     

    capture d'écran RT France

    capture d'écran RT France

    Plusieurs syndicats du secteur de la métallurgie avaient appelé à manifester à Paris pour peser dans les négociations en cours avec le patronat, pour l'adoption d'une convention collective nationale. De légers heurts avec les CRS ont éclaté.

    Plus d'un millier de salariés ont manifesté le 13 octobre 2017 à Paris à l'appel de la fédération CGT de la métallurgie pour réclamer une convention collective nationale « de haut niveau » pour la branche, la plus importante en France.

    […]

     

    LIEN VERS LA SUITE DE L’ARTICLE CI-DESSOUS :

     

    voir également le lien ci-dessous:


  • La lettre du dimanche : Le peuple et les élites.

    www.ecologie-radicale.org
    La lettre de Gérard  CHAROLLOIS   le dimanche 15 octobre 2017
    TEL  06 76 99 84 65

     


               Le peuple et les élites.


    En contemplation du référendum du 29 juin 2005 rejetant la constitution européenne et des montées des mouvements dits populistes, les commentateurs soulignent le divorce entre « le peuple et les élites ».
    Le fait est indéniable mais mérite un examen plus approfondi que cette dénonciation de l’abstention, du vote pour les partis réactionnaires et bas du plafond.


    Jamais les peuples ne rejettent leurs élites lorsque celles-ci sont des élites.
    La tension naît d’une rupture entre ce qui fonde l’émergence d’une élite à un moment de l’Histoire et la disparition de la justification des privilèges sociaux.
    À titre d’illustration historique, prenons la situation de ce qui fut l’aristocratie, la féodalité sous l’ancien régime dont les privilèges se sont fondés durant des siècles sur la qualité de protecteur des manants par le seigneur, serviteur du roi, garant de la sécurité des serfs.
    Au 18ème siècle, ces raisons ayant disparu, BEAUMARCHAIS pouvait faire dire à un personnage, interpelant un noble : « Quel mal vous êtes vous donné, si ce n’est celui de naître ».
    Cette rupture amena la Révolution de 1789 et le remplacement de l’aristocratie, élite issue des temps monarchiques, par la bourgeoisie, élite du temps du commerce.
    Or aujourd’hui, qui participe de l’élite au sens sociologique ?
    Quels sont les privilèges, la caste dirigeante ?
    Quels sont les faiseurs de rois, c’est-à-dire de présidents ?
    Les maîtres du temps sont ces milliardaires qui financent les campagnes électorales pour contrôler les Etats et dicter ainsi leurs lois iniques, leurs intérêts à ceux qui deviennent leurs commis et qui, en le dissimulant, servent ceux qui furent leurs grands électeurs.
    Ces milliardaires possèdent les médias pour bénéficier du « temps de cerveau disponible », par les écrans de télévision, par les magazines qui peuplent les salles d’attente des dentistes, magazines qui lancent des candidats comme ils promeuvent des produits en racontant la saga familial de l’agent choisi par le « premier cercle » pour gouverner en les gratifiant pour leurs investissements en faveur de leurs candidatures.
    Elite signifie : meilleur.
    Comme au siècle de Louis XVI, l’élite n’est plus l’élite.


    Loin d’être socialement utiles, les hommes d’affaires ont fait fortune, souvent par héritage, en assassinant la nature, en polluant la terre, en exploitant les humains, en faisant produire par des esclaves dans les pays pauvres, des biens vendus à des chômeurs, dans les pays riches.
    Le peuple rejette l’élite parce que celle-ci ne l’est plus.
    Les « affairistes » deviennent, en notre temps, ce que les nobles furent au siècle des Lumières.
    Les meilleurs sont ailleurs, parmi les corps intermédiaires, les ex-classes moyennes en voie de régression.
    Ils travaillent, découvrent, servent le bien public et l’intérêt général.
    La société actuelle dégrade le statut social de ces meilleurs, rapprochant leurs conditions matérielles de celles des plus pauvres.


    Les hiérarchies financières et sociales ne correspondent plus à l’utilité commune et nombre d’oligarques sont de redoutables nuisibles, criminels contre nature et contre leurs semblables.
    Entre les peuples et les oligarques, les écarts se creusent de manière indécente et sans aucune justification d’équité.
    Car une société n’aspire pas à un égalitarisme niveleur mais à une équité bafouée lorsque des parasites comptent par milliards leurs fortunes.
    Demain, après la révolution nécessaire, l’élite ne détruira plus le vivant, ne saccagera plus la planète, ne réduira plus l’humain à une variable d’ajustement du profit.
    L’élite, peuplée des héritiers des Théodore MONOD et des Albert JACQUARD, ne sera plus encombrée de TRUMP et de ses homologues français qui sévissent aujourd’hui.

     


    Gérard CHAROLLOIS
    CONVENTION VIE ET NATURE
    UNE FORCE POUR LE VIVANT

     


  • 15 Octobre 2017

    Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

    Si vous ne le saviez pas, depuis plusieurs jours, téloches et radios vous servent la soupe à cette intention. Oui, mesdames zé messieurs, notre grandeur depuis son Olympe parigot a choisi la chaîne appartenant au groupe BTP Bouygues. Pour que ça bétonne grave?

    Pour se décontracter les méninges avant de parler à tous les siens, lui et son épouse sont allés hier au théâtre voir Tartuffe de Molière.

    Bordel, comme dirait quelqu'un de bien, un avant-goût pour ce soir?

    On jouait autre part Amphitryon du même Molière, pièce dans laquelle sous les traits de Jupiter se cachait Louis XIV. Mais ce rôle là, Emmanuel Macron le tient depuis mai 2017, à ce qu'il paraît.

    Ce soir sur Tf1, depuis son palais, Emmanuel Macron parle à lui-même, aux riches et au patronat


  • 15 Octobre 2017

    Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

    Une rencontre et l'histoire racontée par José Fort

    Hommage au Che: samedi 21 octobre 2017 à Villeneuve d'ASq (59). Salle Desquenes Place Descat. de 13h à 1 h du matin.

    Le programme en lien sur Commun commune:

    Et l'histoire racontée par José Fort sur son blog:

    Le 9 octobre 1967, Ernesto Rafael Guevara de la Serna était abattu en Bolivie sur ordre de la CIA et de la dictature en place à La Paz. Il y a tout juste 50 ans disparaissait le « Che ». J’entends et je lis en ce moment tant d’âneries et de mensonges sur cette figure révolutionnaire que je voudrais lui consacrer ma chronique ce soir. Avant tout, je veux vous conseiller une lecture : si vous voulez en connaître un peu plus sur Guevara, lisez «  Vive le Che » de mon ami Jean Ortiz édité il y a peu aux éditions Arcane 17. Il s’agit d’un livre référence réalisé par un journaliste-historien-universitaire spécialiste de l’Amérique latine. Il connaît parfaitement son sujet. Plongez vous dans cet ouvrage. Vous en sortirez vacciné des imbécilités qui traînent ici et là.

    Pourquoi Guevara est-il porté au panthéon des mythes de notre temps ? Pourquoi les nouvelles générations choisissent-elles de porter  des tee-shirts à son effigie ? Pourquoi le Che apparaît-il si moderne et provoque-t-il tant d’admiration ? A chacun son Che.  Pour moi, ce sont les qualités de rebelle, de courage, de droiture, d’éthique qui emportent l’adhésion des jeunes du monde entier à ce personnage. Il a préféré aux honneurs  la lutte anti-impérialiste, au socialisme sclérosé, l’action internationaliste, aux sirènes des apparats et des passe-droits, la simplicité et l’engagement révolutionnaire.

    Ernesto Rafael Guevara de La Serna est né le jeudi 14 juin 1928 à Rosario en Argentine. Il aurait pu vivre bourgeoisement car il était fils de famille, comme on dit, «  à l’aise », certainement un peu plus. Il étudie médecine, montre peu d’intérêt pour la politique, alors que ses parents affichent leur hostilité au régime péroniste.

    Premier voyage au Chili, au Pérou, en Colombie en octobre 1950. A 23 ans, Il repart à la fin 1951 sillonner l’Amérique latine.

    Plus tard au Mexique, il rencontre Fidel Castro et décide de s’engager dans le mouvement révolutionnaire aux côtés des rebelles cubains, qui lui donnent le surnom « El Che », che étant une interjection  dans le langage parlé argentin (comme hé) dont Guevara usait souvent. « Je passais toute la nuit à parler avec Fidel », écrira Che, poursuivant : « A l’aube, j’étais le médecin de sa future expédition. Il est vrai que, depuis la dernière expérience vécue au cours de mes voyages à travers l’Amérique latine, et finalement au Guatemala, il ne fallait pas beaucoup pour m’inciter à entrer dans n’importe quelle révolution contre un tyran. Fidel m’a impressionné. Je fus gagné par son optimisme. Il fallait passer à l’action, combattre et concrétiser. »

    Che sera de tous les coups : le débarquement à Cuba du « Granma » en 1956, la guérilla dans la Sierra Maestra, la bataille de Santa Clara, la victoire de la révolution cubaine, l’entrée dans La Havane en janvier 1959. Un mois plus tard, pour service rendu à la patrie, Ernesto Guevara est déclaré citoyen cubain. Alors commence le deuxième chapitre de l’histoire.

    Guevara n’était pas un spécialiste de l’économie. Il effectue pourtant ses premiers déplacements à l’étranger pour traiter de ces questions puis occupe successivement les postes de président de la Banque nationale de Cuba et de ministre de l’Industrie. Etait-il le mieux placé pour occuper de telles fonctions ? Je ne le crois pas mais à l’époque les candidats ne se pressaient pas au portillon.

    L’attitude des gouvernants étatsuniens allait radicaliser la révolution. C’est ainsi que le Che notait qu’à « chaque coup de l’impérialisme US nous devions riposter. » La construction du socialisme «  ce drame étrange et passionnant », selon le Che, était à l’ordre du jour pour la première fois en Amérique latine. Entre 1963 et 1965, Guevara effectue de nombreux voyages dans le tiers-monde, en Chine et en URSS. Il critique « la bureaucratie du socialisme réel », affirmant que «la recherche marxiste avance sur une route dangereuse. Au dogmatisme intransigeant de l’époque de Staline a succédé un  pragmatisme inconsistant ».

    En février 1965, lors d’un discours prononcé à Alger, il critique les pays dits socialistes « complices dans une certaine mesure de l’exploitation impérialiste. » La goutte qui fait déborder le vase de la colère des dirigeants soviétiques contre celui qui déclare : «  Il faut fuir comme la peste la pensée mécanique. Le marxisme est un processus d’évolution. Le sectarisme à l’intérieur du marxisme crée un malaise, un refus de l’expérience. » Le Che accepte aussi de reconnaître ses propres erreurs : l’excès de volontarisme, une politique souvent désastreuse en matière agricole, l’industrialisation à marche forcée ne prenant pas en compte les contraintes nationales et internationales fournissant une production de médiocre qualité à un prix élevé. Ernesto Guevara était médecin et révolutionnaire, pas économiste.

    Le Che quitte les allées du pouvoir et Cuba en 1965. Le monde s’interroge : où est passé Guevara ? L’ancien ministre a repris son treillis vert olive avec pour objectif l’élargissement du front anti-impérialiste, avec le total accord et soutien de Fidel Castro. Entre ces deux hommes aux qualités complémentaires, contrairement à une légende, l’entente était totale. Ils se partageaient les taches.

    Ernesto Guevara part pour le Congo   « venger » Patrice Lumumba assassiné et soutenir le mouvement révolutionnaire dans sa lutte contre Moïse Tschombé. La guérilla composée de Cubains et de Congolais s’enlise au fil des mois. Au manque de moyens et des dissensions entre les différents groupes rebelles congolais s’ajoutent les pressions venues de Moscou et de Pékin. Le Che devra constater que « nous ne pouvons pas libérer tout seul un pays qui ne veut pas se battre » et quittera l’Afrique, voyagera clandestinement, avant de lancer une guérilla en Bolivie. Son dernier combat à forte valeur symbolique et stratégique.

    Symbolique ? La Bolivie, dirigée à l’époque par le dictateur Barrientos, porte le nom de Simon Bolivar, leader des guerres d’indépendance contre la domination espagnole.

    Stratégique ? La Bolivie se trouve au cœur du continent et dispose de frontières avec le Brésil, l’Argentine, le Paraguay, le Chili et le Pérou.

    Après plusieurs mois, la guérilla s’enfonce dans l’échec. Pour plusieurs raisons : le manque d’un soutien populaire, une armée bolivienne bénéficiant d’une aide massive des Etats-Unis, la mobilisation de la CIA sur le terrain, le mauvais choix du lieu d’installation de la guérilla, l’absence de relais avec les villes, le rejet par les organisations syndicales et progressistes et l’hostilité des communistes boliviens inspirés par Moscou.

    En ce début du mois d’octobre 1967, la plupart des compagnons du Che sont morts ou en fuite. Guevara tente d’échapper à la traque. En vain. Cerné, il est fait prisonnier au matin du 8 octobre à quelques kilomètres de La Higuera, une bourgade située dans la précordillère andine. Blessé, il est installé sous bonne garde dans une classe d’une petite école. Les responsables de la CIA et les hommes du dictateur Barrientos consultent  La Paz et Washington. Et c’est le colonel Zentana qui donna l’ordre au sergent Mario Turan de tuer Guevara. Neuf ans plus tard, le colonel Zentana devenu diplomate en France fut abattu dans une rue de Paris. Nous ne le regrettons pas.

    José Fort





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