• Nous approchons du point de bascule. Nul ne peut prédire dans combien de temps la civilisation européenne basculera...

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    La France, causse aux veaux

    Vu comment les Russes semblent vouloir conduire leurs affaires en Syrie, et bientôt en Irak, les autorités de ce pays ayant lancé un processus d’échange de renseignements tri-partite (Russie-Syrie-Irak), on peut raisonnablement penser que les jours de l’Etat Islamique en Irak et au Levant sont comptés. Pour autant, cela ne signifie pas que le terrorisme islamique va cesser. Il y a fort à parier qu’une fois le constat d’échec de la tentative d’implantation territoriale aura été dressé par les dirigeants de cette nébuleuse, ordre sera donné aux convertis occidentaux de retourner dans leurs pénates. Bien entendus, ils se plieront aux exigences des démocraties molles et feront repentance dans les centres de déradicalisation.

    Au passage, ces centres illustrent bien l’imbécillité de nos sociétés post-modernes, incapables de penser le mal, et pire encore de le reconnaître (ce qui est plutôt normal, ces dernières en sont une partie) aveuglées par l’idéologie des lumières pour qui l’homme est foncièrement bon mais perverti par la société. Nos sociétés permissives, hédonistes, consuméristes, relativistes, sont incapables de s’apercevoir que si l’islam séduit autant, surtout dans sa version la plus pure et de fait la plus authentique, c’est parce que la jeunesse, quoi qu’on puisse en penser, a besoin d’autorité, de limites, de la figure du père. Or, il y a bien longtemps que ce dernier a abdiqué toute velléité de jouer son rôle, fustigé par les féministes de tout crin, les contempteurs de l’autorité et plus largement des valeurs morales. « Notre société n’a que des banques pour cathédrales » disait Pierre Boutang, on pourrait ajouter les centres commerciaux à la liste. Seulement voilà, n’en déplaise aux apprentis-sorciers qui tentent de créer un homme nouveau, il y a une permanence qui ne peut s’effacer, celle d’un besoin de transcendance. Et ce n’est pas le règne du fric-roi et du consumérisme qui peuvent assouvir cette soif, qui au passage va de pair avec celle de la recherche de l’autorité. Alors que l’islam, religion simple, faite d’obligations et d’interdits, prosélyte et guerrière, exempte de la moindre réflexion sur le texte et son sens (ce dernier étant incréé, il ne peut être interrogé), offre un cadre séduisant à bien des égards, car il flatte les instincts primaires.

    Une fois réintroduits dans nos sociétés, ces hommes pourront alors se mettre à l’ouvrage et créer des réseaux dormants en s’implantant dans des départements à forte densité musulmane, auxquels viendront s’agréger les djihadistes qui se seront glissés parmi le flot des migrants que nos dirigeant accueillent si généreusement. Ils pourront alors commencer un lent travail de sape en faisant valoir à leurs coreligionnaires, réputés modérés, qu’ils ne sont que des laissés pour compte, des sous-citoyens alors qu’ils sont majoritaires dans ces territoires. Comme les Kelkal, Nemmouche, Merah, etc., les voyoucraties locales se laisseront séduire par ce chant des sirènes et les armes sortiront des caves. Les Chirac, Attali et autres gouvernants de rencontre ayant déjà préparé le terrain en vantant les racines musulmanes de la France, l’idée de l’autonomie, voire de l’indépendance de certains territoires se fera alors jour.

    Que se passera-t’il alors ? La république pourra alors rappeler qu’elle est une et indivisible, ce sera sans effet pour les concernés. Après tout, la France ne s’est-elle pas, par le passé, fortement impliquée en Bosnie-Herzégovine afin que cette ancienne province yougoslave puisse devenir un état musulman indépendant ? Ne s’est-elle pas également illustrée, en se déshonorant, en 1999, en participant aux bombardements de la Serbie par l’OTAN afin que le Kosovo, cœur historique, culturel, identitaire et spirituel de la Serbie lui soit arraché pour être offert aux mafieux musulmans de l’UCK ? Le juge Trévidic a prophétisé une vague d’attentats à venir : « Je n’imagine pas un instant qu’un homme tel qu’Abou Bakr ­al-Baghdadi et son armée vont se satisfaire longtemps d’opérations extérieures de peu d’envergure. […] L’idée que nous soyons un jour confrontés à une ou plusieurs campagnes d’attentats majeurs ne peut être écartée. Ceux qui nous attaquent veulent nous faire le plus de mal possible. Et le faire dans la durée. Ils s’y préparent. Les Français vont devoir s’habituer non à la menace des attentats, mais à la réalité des attentats, qui vont à mes yeux immanquablement survenir. Il ne faut pas se voiler la face. Nous sommes désormais dans l’œil du cyclone. Le pire est devant nous. »

    Quelle pourra alors être la réaction de nos gouvernants face à cette menace ? D’ailleurs la vraie question serait plutôt « sauront-ils faire face ? » On peut en douter de la part d’individus, de droite comme de gauche, nourris au lait de la culture de l’excuse, de la haine de soi, et autres billevesées de ce genre. Pourquoi seraient-ils plus efficaces chez nous qu’ils ont pu l’être en Syrie pendant toute une année, à envoyer des avions frapper de soi-disant cibles stratégiques qui n’ont pourtant pas empêché l’Etat Islamique de gagner du terrain, de continuer à massacrer en toute impunité ?

    Quelle sera la réaction de la population ? On ne doit guère se faire d’illusions. Elle a été tellement bien conditionnée que cinq ou six individus peuvent agresser tranquillement une personne dans un wagon bondé sans que quiconque ne lève le petit doigt. Et si jamais un insolent osait agir, la justice française s’occuperait alors de son cas. Et puis que faire, désarmés face à des bandes dotées de fusils d’assaut, d’armes de poing automatiques ? Les Français qui vivront alors dans ces enclaves connaîtront alors le sort de toutes les minorités opprimées : vexations, menaces, rackets divers, viols, dans un premier temps. Puis viendra le temps de « la valise ou le cercueil« .

    Quelle sera la réaction de nos « alliés » ? Là aussi, je crains que nous soyons bien seuls. Hors de question d’attendre le moindre soutien des Américains, sans parler des Britanniques et des Allemands. Ces derniers se sont entendus, en 1999, comme larrons en foire pour soutenir, encadrer et le cas échéant aider sur le terrain (les fameux SAS notamment) les mafieux de l’UCK, dont la réputation de bouchers n’était pourtant plus à faire. L’OTAN ? Outil des Etats-Unis en Europe, l’organisation pourrait fort bien voir d’un mauvais œil qu’une nation souveraine envoie l’armée pour réduire au silence des miliciens séparatistes. Après tout, tout ce qui peut contrer l’émergence d’un bloc européen cohérent politiquement et territorialement, cette fameuse Europe « depuis l’Atlantique jusqu’à l’Oural » qu’ils craignent tant de voir naître, au point qu’ils poussent à l’intégration de la Turquie au sein de l’UE, qu’ils financent des associations musulmanes dans le but de susciter de nouvelles « élites » afin de meltingpotiser la France, et l’Europe, sans parler des politiciens en poste stipendiés, tout cela est bel et bon. On peut fort bien imaginer que cela pourrait se traduire, au début, par « d’amicales pressions« .

    Et ensuite ? Bien malin qui peut l’affirmer, mais là encore, je vous invite à méditer sur le sort des Serbes du Kosovo, sur le sort qui a été celui de la Serbie, nation souveraine dépouillée d’une partie de son territoire au profit de séparatistes, étrangers pour la plupart, infiltrés depuis l’Albanie voisine qui convoite cette province depuis plus d’un siècle (Ligue de Prizren). Province, qui avec la Bosnie-herzégovine, abrite quelques villages où vivent uniquement des islamistes se réclamant de l’Etat Islamique, fort peu timides au demeurant puisque chaque maison habitée arbore un drapeau noir du plus belle effet, frappé de je ne sais quel extrait de je ne sais quelle sourate.

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    Est-ce là notre avenir ?

    J’ose espérer que je ne vous ai pas trop inquiétés avec cette plongée dans un possible avenir. Si j’en crois notre gouvernement, il n’y a aucune inquiétude à avoir. Après tout, les musulmans ne seraient que 5 à 6 millions à vivre dans notre pays. Ceci dit, cela va bientôt faire trente ans que ce chiffre est avancé, à croire qu’ils ne meurent pas, ne se reproduisent pas, qu’il n’en entre pas de nouveaux chaque année que Dieu fait. Bon, six millions, c’est le nombre de ceux qui vivent chez nous, soit disposant de papiers en bonne et due forme attestant de leur qualité de Français, soit de permis de séjour. Pour les illégaux, et bien c’est au petit bonheur la chance, car il ne se présentent pas spontanément pour signaler leur présence sur notre sol. Et puis il y a ces fameux migrants, tous Syriens si on en croit les folliculaires, même si la couleur de certains, tirant sur l’ébène, laisse présager une origine plus australe. Globalement, on estime qu’ils seraient à peu près un petit million à se presser aux frontières de l’Europe. Pour l’instant, même l’UNHCR en atteste, il ne s’agit majoritairement que de jeunes hommes fort vigoureux, exigeants quant à la qualité de l’accueil, quasi-exclusivement mahométans.

    Imaginons un instant que la plupart d’entre eux finissent par obtenir le fameux sésame qu’ils réclament, ce qui est loin d’être impossible, et puissent s’installer chez nous. Difficile d’imaginer que les humanistes, de droite comme de gauche, qui nous dirigent leur refusent le regroupement familial. Ce seront alors, au bas mot, trois à quatre millions d’individus supplémentaires qui viendront alors s’ajouter à ceux qui vivent en Europe. La petite histoire narrée ci-dessus sera-t’elle alors qu’une imbécillité rédigée sur un coin de table un soir de désœuvrement ou pourra-t’elle prendre forme ?

    Vous cherchez un ou plusieurs responsables à la situation actuelle et à celle qui pourrait en découler ? La première réponse qui me vient à l’esprit est cette citation tirée des dialogues du film « V pour Vendetta » : « Bien sûr, il y a ceux qui sont plus responsables que les autres et qui devront en rendre compte mais… Encore dans un souci de vérité, si vous cherchez un coupable, regardez simplement dans un miroir. » Le voilà le résultat généré par les règles de ce jeu républicain que vous semblez aimer, de cette pitoyable parodie de démocratie qui vous pousse, comme des moutons, à vous déplacer aux urnes lorsqu’on vous convoque afin de désigner le margoulin qui vous aura fait les plus belles promesses. Engagements qu’il s’empressera de remiser dans le placards des fausses bonnes idées une fois élu, tout en prenant la peine de loin en loin de protester de son honnêteté, de son souci du bien commun, tout en vous astreignant, chaque année un peu plus, à la saignée fiscale.

    Et si encore ils s’arrêtaient là, mais non, ils ont chevillée au ventre la haine de tout ce qui n’est pas étranger. Ils ont adopté pour ligne de conduite cette phrase de Bernard-Henri Lévy : « Bien sûr, nous sommes résolument cosmopolites. Bien sûr, tout ce qui est terroir, béret, bourrées, binious, bref, « franchouillard » ou cocardier, nous est étranger, voire odieux. » (édito publié dans Globe, 1985) Y compris un certain magyar, soi-disant de droite, qui prétendait vouloir passer les banlieues au Kärcher afin de les nettoyer, et qui, une fois au pouvoir, s’empressa de déclarer : « Quel est l’objectif ? Ça va faire parler, mais l’objectif, c’est relever le défi du métissage. Défi du métissage que nous adresse le XXIe siècle. Ce n’est pas un choix, c’est une obligation. C’est un impératif. On ne peut pas faire autrement. Au risque de nous trouver confrontés à des problèmes considérables. Nous devons changer, alors nous allons changer. On va changer partout en même temps, dans l’entreprise, dans les administrations, à l’éducation, dans les partis politiques. Et on va se mettre des obligations de résultat. Si ce volontarisme républicain ne fonctionnait pas, il faudra alors que la République passe à des méthodes plus contraignantes encore. »

    Voilà ce que produit cette pseudo-démocratie que vous semblez aduler. Nous approchons du point de bascule. Nul ne peut prédire dans combien de temps la civilisation européenne basculera, mais ce temps approche. L’histoire n’est jamais écrite, elle a, à de nombreuses reprises, montré qu’un peuple peut se reprendre et refuser le destin qui semblait lui être assigné. Mais pour cela, il faut retrouver la voie de nos aïeux. Quoi que puissent en dire les beaux esprits à cervelle de colibri, l’Europe s’est avant tout constituée contre le moyen-orient musulman. La batailles de Poitiers, les Croisades, celles du Kosovo Polje, de Lépante, de Vienne, ont plus fait pour que naisse et vive une Europe chrétienne et civilisée que tous les galimatias bêlants des fondateurs de cette Union Européenne, vassale jusqu’à la veulerie. Retrouvez le chemin qui mène à votre église, et si par malheur votre paroisse a hérité d’un curé dans l’air du temps, n’ayez pas peur de rejoindre les rangs des tradis. N’ayez pas peur de descendre dans la rue pour vous opposer fermement à l’entreprise de destruction de notre société, de notre civilisation. Osez penser en dehors des sentiers balisés que l’on vous propose, et surtout ne craignez pas d’être fustigés, ostracisés par les maîtres à penser qui encombrent le paysage politique et médiatique. Pour cela, éteignez vos radios et téléviseurs et ouvrez des livres. Et peut-être à ce moment-là, à ces seules conditions, nous pourrons à nouveau reprendre en main notre destin et sauver notre patrie de la dissolution.

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  • Une semaine à Damas. Rencontre avec la députée syrienne Maria Saadeh

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    « Vous avez commis une grande erreur, en détruisant notre état, notre histoire et notre patrimoine ».

    Architecte de profession, Maria Saadeh est députée de la circonscription de Damas et Sednaya. Elle a été élue après un an de conflit. Elle est plus déterminée que jamais à sensibiliser l’opinion française au calvaire qu’endure son peuple.

    Maria Saadeh : En tant que citoyenne et femme syrienne j’estime que vos gouvernements n’ont pas le droit de sélectionner qui peut représenter ou non la Syrie. Pour cette raison j’ai estimé qu’il fallait que je rentre au parlement pour avoir une tribune légale afin de parler au nom du peuple syrien et refléter au mieux la réalité et pour transmettre un message à l’occident : « vous avez commis une grande erreur, en détruisant notre état, notre histoire et notre patrimoine ».

    Que répondez-vous à ceux qui vous accusent d’être élue au service d’un régime dictatorial ?

    Ce sont les occidentaux qui se permettent de juger que notre société est sous une dictature. Les Syriens quant à eux, les premiers concernés, sont loin de penser cela. Ce n’est pas du droit des occidentaux de proclamer que c’est un régime dictatorial. Seuls nous, Syriens, vivons au quotidien dans la société syrienne, il n’y a que nous qui sommes en mesure de juger le gouvernement syrien. Il n’y a que nous qui avons connu la situation avant la guerre et maintenant et qui pouvons donner notre avis sur la situation politique du pays. La Syrie est le berceau des civilisations, de l’Histoire et des religions, c’est une terre qui appartient à l’humanité toute entière et aujourd’hui nous devons faire face à la monstruosité. Sous le prétexte de s’attaquer au régime, vos gouvernements détruisent le patrimoine de l’humanité.

    Etiez-vous engagée politiquement avant la crise que traverse aujourd’hui la Syrie ?

    Non pas du tout, je n’exerçais absolument aucune responsabilité politique avant la guerre. Je suis architecte, j’ai travaillé en France, et dans toute l’Europe. C’était une grande surprise pour moi de voir cet occident qui respecte sur son territoire la civilisation et le patrimoine, s’attaquer à notre intégrité. J’ai donc été élue il y a quatre ans lors des dernières élections parlementaires qui ont eu lieu un an après le début de la guerre. Les prochaines seront organisées dans quelques mois.

    Quand vous faisiez partie de la société civile, aviez-vous des choses à reprocher au gouvernement syrien ?

    Bien sûr, j’avais de nombreux points de désaccords avec le gouvernement. Mais nous n’en sommes plus là, la question qui se pose aujourd’hui n’est plus d’être d’accord ou non avec le gouvernement. Le problème actuellement c’est que nous sommes confrontés à une guerre internationale contre l’Etat syrien. Nous voulons protéger notre intégrité, nos maisons, notre souveraineté et nous mettrons tout en œuvre pour servir cet objectif. Le gouvernement a commis beaucoup de fautes par le passé et lorsque je prends la parole au parlement lors des débats, je m’adresse à lui en toute franchise. Je critique aussi les médias syriens qui ne donnent pas assez la parole à la société civile, en particulier celle qui s’oppose au gouvernement. Nous sommes maintenant en guerre, il est vrai, mais c’est une occasion de créer une nouvelle Syrie, une Syrie qui porte toutes les voix syriennes qui peuvent profondément reconstruire une société plus stable et plus égalitaire.

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    Au début de la crise Syrienne, qui manifestait pour réclamer une société plus « démocratique » ?

    Laissez-moi vous donner un exemple, et vous jugerez. Comme architecte j’avais un chantier et des ouvriers sous ma responsabilité. Au début de la crise et des manifestations, mes ouvriers avaient abandonnés leur poste. J’ai finalement compris que les islamistes déjà présents, les payaient pour manifester : pour une heure ils touchaient 500 livres syriennes tandis que les organisateurs eux, recevaient 1000 ou 2000 livres syriennes. Cela représente plus d’une journée de travail ! Vous imaginez donc quel succès cela a rencontré.

    Certains d’entre eux manifestaient tout de même sincèrement…

    Oui bien sûr, beaucoup de jeunes en particulier réclamaient un avenir différent. Ils croyaient participer une révolution populaire, mais ils se sont très vite rendu compte qu’ils étaient manipulés.

    Quels résultats ont découlé de votre rencontre avec le Pape en 2013 ?

    Le Pape est le personnage qui représente au mieux la paix dans le monde, on sait très bien qu’une action de sa part peut avoir d’immenses répercussions sur ce qu’il se passe en Syrie. N’avait-il pas refusé catégoriquement que l’OTAN bombarde la Syrie il y a deux ans ? Il sait que l’enjeu ne concerne pas seulement les Syriens mais l’humanité toute entière. Quelques temps après l’avoir rencontré, le Vatican a organisé une veillée pour le peuple Syrien, j’ose imaginer que c’est une conséquence de mon entretien avec lui.

    Vous êtes chrétienne, quel est la position des chrétiens de Syrie face au gouvernement plus largement face à la guerre ?

    Avant toute chose, je ne représente pas les chrétiens en Syrie. Nous sommes un Etat laïc, je représente donc tous les syriens, bien au-delà de leurs confessions. Tout le peuple syrien est confronté à la même guerre.

    Quelle est votre position face à l’engagement de la Russie dans votre pays ?

    Nous avons une grande relation historique avec l’occident, mais aujourd’hui le peuple syrien ne se fait plus d’illusion quant à l’attitude extrêmement agressive de l’occident. Dans le même temps, la Syrie ne peut pas affronter seule cet ennemi redoutable qu’est l’Etat islamique, elle doit trouver de nouveaux partenaires, la Russie en est un. Tous les états qui sont volontaires pour participer à l’effort de guerre sont les bienvenus.

    Un gouvernement de transition peut-il aider à la réconciliation ou bien faut-il que Bashar Al-Assad reste coûte que coûte à la tête de l’Etat syrien ?

    Bashar Al-Assad ne doit quitter ses responsabilités qu’après une décision populaire du peuple syrien et de lui seul. Son départ, si départ il y a, ne doit en aucun cas être le résultat de pressions issues de l’extérieur de la Syrie.

    Les Syriens ont-ils vraiment les leviers institutionnels pour changer de dirigeant s’ils le décident ?

    Pendant les élections présidentielles, le peuple syrien a fait son choix. Il y avait des concurrents à Bashar Al-Assad, des opposants reconnus. Si de nouveaux opposants veulent se déclarer, qu’ils le fassent ! Nous vivons aujourd’hui une occasion de changement, il faut la saisir. Tout le monde peut participer à la reconstruction de la Syrie, de ses maisons comme de son Etat.

    Propos recueillis par Arthur Herlin.

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  • Syrie, gentillesse, politesse, dignité, respect, hospitalité et reconnaissance pour la visite que nous effectuions...

    De retour de Syrie, un Français témoigne

    Gilles fait partie de ces nombreux Français qui – par curiosité mais aussi avec le sentiment que toute la vérité ne leur est pas dite dans les médias français – sont partis en Syrie, le temps d’une dizaine de jours, pour découvrir la situation sur place, pour pénétrer au cœur du régime de Bachar el-Assad afin de s’y forger leur propre avis. Le soutien au président Syrien est d’ailleurs toujours très fort, y compris au sein de la communauté syrienne de France, qui manifestait encore récemment, place du Trocadéro à Paris, son appui au régime.

    Breizh-info.com : Vous revenez de Syrie, où vous avez passé une semaine en août. Pouvez vous nous parler de la conception de ce voyage ?

    Gilles : Ce voyage a été organisé par le Rassemblement des Syriens de France. Ce déplacement avait pour but de permettre aux Français (nous étions onze) de découvrir « la Syrie héroïque », qui sous la direction de Bachar el-Assad combat les groupes terroristes qui se sont infiltrés sur le territoire syrien. C’était donc un voyage de soutien à la Syrie laïque et multiconfessionnelle et aussi un voyage touristique. D’autres voyages de ce type sont prévus, ceux qui sont intéressés peuvent se faire connaître à l’adresse suivante : syrianafrance@gmail.com.

    Qu’avez vous fait là bas ? Racontez-nous votre semaine.

    Nous avons séjourné dans trois villes et parcouru environ 1000 km. À Damas et à Lattaquié nous avons été logés dans des hôtels très luxueux ; à Méharda nous avons dormi dans un hôtel plus simple situé à la campagne. Les hôtels connaissent un taux de remplissage très important, la clientèle est constituée pour l’essentiel par des Syriens, il n’y a quasiment plus de touristes.

    Les restaurants sont très fréquentés,dans la vieille ville de Damas un restaurant où nous souhaitions dîner affichait complet. La cuisine est savoureuse et les prix pour nous Français sont dérisoires.

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    À Damas la circulation est intense, la ville est propre et très animée. À ma plus grande surprise le week-end de notre arrivée j’ai pu assister et participer au premier festival de tango argentin de Damas, qui a eu lieu dans l’un des restaurants de l’hôtel. Étant moi-même danseur de tango argentin, j’ai apprécié le haut niveau des danseurs syriens, leurs tenues vestimentaires identiques à celles des danseurs occidentaux et leur chorégraphies sensuelles et pudiques.

    J’en conclus qu’il existe une très grande proximité culturelle entre eux et nous, je n’étais pas du tout dépaysé.

    À Damas nous avons visité la vieille ville et son souk couvert, où règne un parfum d’Orient ancestral et envoûtant. Nous nous sommes arrêtés chez un glacier, adresse incontournable des Damascènes, où nous avons dégusté des glaces préparées à la main devant vous. Dans la capitale nous n’avons pas manqué la visite de la plus célèbre des mosquées de l’Islam, la Mosquée des Omeyyades, bijou lumineux de Damas.

    Se mêler à la population et aux commerçants syriens mondialement réputés est un spectacle de tous les instants. Gentillesse, politesse, dignité, respect, hospitalité et reconnaissance pour la visite que nous effectuions sont quelques-unes des impressions qui m’ont marqué au cours de ce voyage.

    Cependant une ombre règne au tableau. Au loin, du côté des montagnes qui entourent Damas, on entend un bruit sourd, comme si l’on tapait sur un énorme tambour et qui rappelle à la population que l’envahisseur puissamment armé par des commanditaires richissimes cherche à briser ce qui reste de la Syrie heureuse.

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    Maaloula

    Depuis Damas nous nous sommes rendus à Maaloula, ville chrétienne où l’on parle encore l’araméen, la langue dans laquelle s’exprimait le Christ ! Cette ville a été occupée pendant plusieurs mois par Daech. Les traces des combats sont inouïes, les murs de l’hôtel sont criblés d’impacts de balles et d’obus. Les églises ont été brûlées, saccagées, les icônes mutilées, des chrétiens assassinés.

    Là-bas nous avons rencontré des Français de l’association « SOS chrétiens d’Orient », qui participaient à la reconstruction de ce haut-lieu du christianisme. Les églises sont en cours de réfection grâce à des financements de l’État.

    À Meharda, nous avons été invités à participer à deux mariages au cours de la même soirée ; l’un chrétien,l’autre musulman. Dans les deux cas une ambiance de folie nous attendait et une attention toute particulière nous était réservée en tant que Français. Aucune hostilité à notre égard alors qu’il nous a été rapporté que souvent les terroristes capturés portent des armes françaises. Les habitants de Méharda nous ont expliqué, au cours d’une rencontre qu’ils avaient préparée, comment ils vivaient la guerre. Ils comptent déjà 55 martyrs. Pour résister, ils ont mis en place des groupes d’autodéfense essentiellement composés de jeunes adultes, qui suscitent l’admiration de la population.

    À Meharda, j’ai acheté des reproductions d’icônes réalisés avec un soin qui ne peut s’expliquer que par l’amour du travail bien fait et par la foi.

    Lattaquié est bordée par la même mer que celle qui baigne ma ville de Marseille. « La Corniche » permet de se promener le long de la côte et de contempler des criques et des plages spectaculaires. De Lattaquié nous nous sommes rendus à Ugarit, où nous avons visité une cité antique où l’on a découvert l’alphabet.

    N’oublions pas que la Syrie est riche d’antiquités et qu’elle peut légitimement être considérée comme le berceau de la civilisation.

    Le lendemain nous nous sommes rendus au célèbre Krak des Chevaliers. Cette forteresse, symbole de la puissance franque en terre sainte du temps des croisés, a été passablement endommagée pendant les quelques semaines d’occupation par Daesh. Le sol du château a été labouré par les terroristes, qui, lors de l’assault de l’armée, cherchaient les souterrains secrets qui leur auraient permis de s’échapper. La forteresse a été reprise par l’armée et ce sont les soldats de garde, dont le chef, passionné par l’histoire de son pays, qui nous ont fait découvrir l’endroit. En contre-bas du château, un village déserté, dont toutes les maisons sont écrasées par les bombes, témoigne de la violence des combats.

    C’est Caen ou Le Havre en Syrie.

    Le soir, nous sommes de retour à Lattaquié pour une visite aux blessés séjournant à l’hôpital militaire. On nous présente des soldats amputés ou paralysés, à qui nous offrons des cadeaux et quelques paroles réconfortantes. Nous offrons aussi à l’hôpital plusieurs kilos de médicaments de toutes sortes que nous avions apporté de France pour contourner symboliquement le cruel embargo auquel la France soumet le peuple syrien.

    Enfin, nous visitons Tartous, où nous sommes reçus par des guides touristiques qui nous conduisent au musée de ville, situé dans une très grande église, quasiment vide car toutes ses œuvres d’art ont été mises à l’abri pour ne pas tomber entre les mains des terroristes pour être vendues en Occident.

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    Monastère Notre-Dame de Saidnaya (35 km de Damas)

     À notre retour à Damas, la veille de notre retour nous avons subi des tirs de mortier dont l’un a explosé à moins de 100 mètres de l’hôtel. Il était huit heures dix, le bruit ressemble à un coup de tonnerre en plus mat, il est suivi d’un son cristallin émis par la chute des vitres des immeubles. Certains paniquent, d’autres continuent leurs occupations, comme si de rien n’était…

    Vous êtes-vous sentis en sécurité là bas alors que la guerre était voisine ? Quel a été l’accueil des officiels syriens ?

    Notre sécurité a été assurée autant que faire se peut dans ce pays qui connaît une guerre où les civils sont les cibles privilégiées des terroristes. Le ministère du Tourisme nous a fourni pendant tout notre séjour un minibus avec un chauffeur et une escorte militaire ou policière.

    Nous sommes tous rentrés sains et saufs.

    Là-bas nous avons rencontré des maires, des prêtres, des journalistes et le dernier jour, nous avons été reçus par le ministre du Tourisme pour un échange de vues qui nous a tous enchantés. 

    Quel sentiment ont les Syriens aujourd’hui, à propos de la France et du peuple français ? Avez vous entendu parler de ces Français qui combattent du côté des islamistes ?

    Le mandat de la France en Syrie, qui s’est terminé en 1947, a laissé un très mauvais souvenir. La politique actuelle de notre pays suscite bien entendu une totale réprobation.

    Pour beaucoup de Syriens, la France c’est De Gaulle. L’alignement de notre politique étrangère sur les États-Unis les laissent perplexes. La présence de Français parmi les terroristes et les armes françaises fournies à Daesh les révoltent ! 

    Vous qui avez vu la situation sur le terrain, comme voyez-vous l’évolution des choses sur la scène internationale ?

    L’axe américano-sioniste-qatari mène au travers de Daesh une guerre d’usure contre la Syrie. Si la Russie n’équilibre pas les forces, la tâche de Bachar va devenir très compliquée.

    Les médias français racontent-ils la vérité sur ce qui se passe en Syrie ? Sur le régime de Bachar el-Assad ?

    La diabolisation de Bachar c’est de la désinformation, de la propagande de guerre. Nos médias se déshonorent.

    Quel avenir pour la Syrie, demain ?

    Après la victoire qui surviendra, n’en doutons pas, il me semble que le modèle syrien multiconfessionnel et laïc aura encore un bel avenir devant lui.

    Le pays est très ancien et  musulmans et chrétiens cohabitent depuis si longtemps ensemble et de façon si imbriquée qu’il me semble toujours possible de continuer à vivre en bonne intelligence. De même pour ce qui est des sunnites et des chiites.

    À tel point que pendant mon séjour, à plusieurs reprises j’ai cherché à savoir quelles étaient les différences entre ces deux types de musulmans et que personne n’a su m’expliquer ce qu’il en était vraiment, car en vérité les gens s’en fichent et avant tout, ils se sentent syriens. Ils n’ont qu’un souci : QUE VIVE LA SYRIE !

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  •   Lettre d'information d'A Petits Pas n°90 - Octobre 2015
                 
     
         
     

    Vivons l'automne !

     

    Chaque mois nous vous proposons des instants privilégiés : profiter d'un échange débat sur la vie à la campagne en Nouvelle Zélande et chez nous dans le Nord Pas de Calais, vivre au contact de la nature en redécouvrant la vie des escargots, devenir un super héro de l'énergie, déguster un fromage de chévre d'Aurore et Alexandre accompagnés au sein de notre couveuse d'entreprise... S'ouvrir aux autres à la question des réfugiés en se posant la question de l'accueil, ne pas négliger le bonheur d'aller au cirque avec un magnifique spectacle de nos cousins Québecquois de la Compagnie Alfonso... Chaque mois nous vous invitons à vivre autrement à petits pas...

    Toute l'équipe vous souhaite un merveilleux automne convivial.

     

       
     
      Apéro débat, ce vendredi 16 oct de 19h à 22h à Ruisseauville   Stage Poterie d'automne  
     
            Quelles initiatives citoyennes locales ici et là-bas en rural

    Amélie et Nicolas, de retour d'immersion en Asie et Océanie, ont fait un inventaire d'initiatives alternatives et/ou citoyennes en matière de développement local, sur les territoires ruraux. A la suite de ce recensement, ils veulent en faire état et les confronter à nos pratiques. Un beau moment d'échanges...

    Contact : amelie.cal@wanadoo.fr

              les 19 et 20 octobre 2015

    Pour créer les mains dans la terre, modeler, se faire plaisir, inventer... Les enfants (à partir de 7ans) ET les adultes se retrouveront de 10h à 12h et de 14h à 16h30. Possibilité de pique-niquer sur place.

    Coût: 80€/adulte, 50€/enfant (jusque 18 ans), tout compris: matériel, terre, cuisson, mise à disposition des outils.

     

     

       
                             
     
      Agenda et Infos  
     
     
          Ecologie et Eco-construction Prochaines permanences de l'Espace Info Energie

    Un projet de rénovation de votre logement ? Des questions sur l'isolation ou le financement de vos travaux ? L'Espace Info Energie, c'est désormais 2 lieux de permanences en plus de Ruisseauville. Dates des prochaines permanences :

    Maison du bois, Auchy les Hesdin, vendredi 16 octobre, 8h30-12h30

    Communauté de Communes du Canton d'Hucqueliers, vendredi 30 octobre, 8h30-12h30

     

       
     
          Ecologie et Eco-construction Au rythme des escargots

    Venez découvrir mercredi 21 octobre, de 14 à 16h, à A Petits PAS à Ruisseauville les animaux discrets qui peuplent votre jardin et leur incroyable diversité avec le Conservatoire des Espaces Naturels. Vous pourrez ainsi participer à leur recensement en inscrivant votre jardin à l'Observatoire de la Biodiversité des Jardins du programme national des sciences participatives Vigie-Nature. Sur inscription jusqu'au lundi 19 octobre - gratuit

       
     
          Ecologie et Eco-construction Journée Transition énergétique

    En partenariat avec la SCIC Energie citoyenne et EnergETHIC, venez nous rejoindre le 14 novembre prochain à Auchy les Hesdin pour découvrir, débattre, échanger sur la Transition énergétique

    Au programme : ateliers, conférence, spectacle

    DECOUVREZ LE DES MAINTENANT !

       
     
          Ecologie et Eco-construction Relevez le défi : devenez des super-héros de l'énergie!

    Le défi Famille à Energie Positive : qu'est-ce que c'est ?

    Objectif : 8% d'économie d'énergie (ce qui représente environ 130€ par an) pour les familles participantes au défi, uniquement en modifiant quelques habitudes quotidiennes et sans affecter le confort! Quand : le défi se déroule pendant toute la saison de chauffage du 1er décembre au 30 avril. Comment participer : il suffit de s'inscrire seul, avec des amis, des collègues... sur le site www.familles-a-energie-positive.fr ou de venir aux réunions publiques le 10 novembre 18h45 à l'espace culturel Francis Sagot ou le 17 novembre 18h45 à la mairie de Fressin. Contact : claire.n@apetitspas.net ou au 03 21 41 70 07

       
     
          Création d'activité Journée réseau repas

    Les 6, 7 et 8 novembre, nous accueillons les rencontres nationales du réseau REPAS, un réseau d'échanges et de pratiques alternatives et solidaires qui regroupe une trentaine d'entreprises dans toute la France. Nous avons choisi comme thématique : Comment parvenons-nous à porter un projet politique fort tout en restant économiquement à l'équilibre ? Venez échanger avec nous !
    Contact : aurore.r@apetitspas.net - 03 21 41 70 07 

       
     
          Art et création Sortie au plus Québecquois des spectacles de cirque!

    Pour un voyage époustouflant avec la compagnie de cirque Alfonso et le spectacle Timber en tournée internationale. Sortie en bus le samedi 7 nov à Amiens. A Petits PAS vous souhaite la bienvenue dans l’univers de cette jeune compagnie où ça sent le pin frais et la sueur des bûcherons… Nos cousins du Québec revisitent avec humour et originalité le cirque contemporain. Ils jonglent avec les hâches, voltigent sur des branches... au son du banjo, du violon et de l’harmonica. Une « cabane au Canada » où règne une ambiance hyper festive. Inscriptions : 03 21 41 70 07 cirque.imaginaire@apetitspas.net - réservation obligatoire. Tarif unique : 7€ Lieu et horaires : Départ de Ruisseauville à 18h parking A Petits PAS pour Amiens. Début du sp ectacle à 19h30. Durée du spectacle 90 mn.

     

       
     
          Création d'activité Pour une informatique solidaire

    Association de Maintenance en Informatique

    Vous êtes une association ou une entreprise et vous cherchez comment prendre en charge vos besoins informatiques de façon durable et économe ? François Poulain, en couveuse chez A Petits Pas, développe un projet innovant : l'Amie. Il s'agit d'un groupement d'employeurs servant à mutualiser un poste d'informaticien.

    Concrètement : un informaticien vient travailler régulièremement chez vous tout au long de l'année, en échange, il suffit de payer une cotisation annuelle à l'association.

       
     
          Création d'activité La chèvrerie du Tannay

    Depuis décembre 2013, Alexandre et Aurore Loriette ont réaménagé une ancienne ferme au lieu dit du Tannay sur la commune de Thiennes. Ils y ont accueilli leurs 30 premières chèvres, construit leur atelier de transformation, un magasin et testé en couveuse, la fabrication de fromages frais natures ou aromatisés. Depuis cet été, ils sont installés et peuvent accueillir des groupes également en visite.

     

       
     
      Appel en faveur de l'accueil des familles fuyant les guerres du Moyen-Orient  
     
     
          Ce soir, 14 oct à 19h30 à la Pépinière d'Entreprises de Beaurainville

    Dans cette région, des citoyens de bonne volonté, de toutes conditions, de toutes opinions, pensent qu'il est de notre dignité d'Homme d'accueillir à notre niveau, ceux qui fuient l'horreur de la guerre. Ce sont des hommes, des femmes, des familles, des enfants, qui fuient les violences en Syrie, en Irak ou ailleurs.

    Nous pourrons : partager les actions déjà menées, obtenir des infos sur les aspects administratifs, réfléchir ensemble sur nos capacités d'engagement, sur les meilleures façons d'aider, nous organiser, répartir les actions et ainsi permettre à chacun de s'engager.

     

    Contact : Véronique et Régis : 06 31 48 73 84