• 13/10/15

    Le TAFTA et le CETA menaceraient le droit à l'eau potable et à l'énergie, des ONG sonnent l'alarme

     

     

    Le CETA et le TAFTA dans la ligne de mire des ONG européennes © HANNIBAL HANSCHKE Source: Reuters
    Le CETA et le TAFTA dans la ligne de mire des ONG européennes
     

    L'accès aux droits fondamentaux et aux besoins premiers pourraient tomber entre les mains des multinationales dans le cas où ces deux accords de libre-échange étaient signés. C'est la thèse développée par un nouveau rapport d'ONG très alarmées.

    L'alarme est lancée par des ONG européennes telles que War on Want ou le groupe anti lobbying Corporate Europe Observatory, ainsi que plusieurs groupes syndicaux de toute l'Europe.

    Selon elles, le TAFTA (ou encore TTIP est un projet d'accord de libre-échange transatlantique entre l'Union européenne et les Etats-Unis) et le CETA (projet d'accord de libre-échange entre le Canada et l'Union européenne) pourraient verrouiller l'accès à tous les services publics qui seraient dès lors limités ou remplacés par des accords commerciaux. Or, ceux-ci placent la nécéssité de faire des profits avant les droits de tout être humain de pouvoir accéder à des besoins fondamentaux. 

    Privatisation des services publics

    Le rapport Public Services under Attack (Les services publics attaqués) qui fait état de ces craintes, vise explicitement le TAFTA et le CETA. Ce dernier est actuellement en phase de finalisation.  

    Selon le rapport, de tels accords seraient «efficacement irréversibles».  Ils permettraient en effet à une multinationale de poursuivre tout gouvernement qui tenterait de réglementer le coût des services publics, si elle parvient à démontrer que cela entraîne des préjudicies sur ses capacités bénéficiaires.

    En l'état actuel de ces traités, tous les services publics, notamment la santé, l'éducation et l'énergie, pourraient courir le risque d'une privatisation.

    Pourtant, en vertu des accords commerciaux établis dans le cadre de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), l'accès à l'eau est considéré comme un droit humain fondamental, un droit directement menacé par ces nouveaux accords commerciaux.

    Selon l'ONG international War on want, qui lutte contre la pauvreté globale, en l'état actuel des traités et dans le cas où ils seraient ratifiés, si des personnes s'avèrent incapables de payer leur facture d'eau, ils n'auraient plus accès au réseau de distribution.

    En savoir plus: L'agriculture française va déjà mal? Elle ira moins bien avec le TAFTA

     

    Our trade campaigner @mark_dearn explains the dangers of to @SomeLikeItRita on @ShareRadioUK https://audioboom.com/boos/3677540-theworldthisweek-with-somelikeitrita-talking-with-mark_dearn-about-ttip 

     

    Pourtant, les autorités britanniques avaient explicitement affirmé que les services publics tels que l'éducation ou la santé seraient protégés, quoi qu'il arrive. Mais certaines ONG semblent douter fortement de ces affirmations.

    Elles pointent le fait que les lobbyistes défendant les intérêts des entreprises ont fait en sorte que les services essentiels tels que la santé, l'éducation, la poste, le rail et l'eau devront être ouverts au secteur privé. Pire, le TAFTA rendrait toute privatisation irréversible.

    En savoir plus: Jacques Nikonoff : «Le TAFTA, c’est un OTAN économique qui se met en place»

    Le principe des listes négatives

    Ce qui rend le TAFTA et le CETA redoutables d'efficacité, c'est aussi le principe des «listes négatives». Ce principe pose que tous les services sont ouverts à la libéralisation sauf s'ils sont explicitement mentionnés comme une exception. Or, le TAFTA ne mentionne aucune exception autre que les services audiovisuels, exclus à la demande du gouvernement français.

    Selon le rapport Public Services under Attack , l'éducation est particulièrement menacée par le TAFTA. Les Etats-Unis lorgneraient en effet sur l'ouverture du marché de l'éducation qu'entraînerait la ratification de ce traité.

     
     
     

    La réduction des obstacles réglementaires entre l'UE et les Etats-Unis, la sécurité alimentaire et environnementale ou plus largement la souverainté des Etats figurent également parmi les secteurs qui pourraient être amenés à évoluer radicalement dans le cas où ces accords de libre-échange transatantiques étaient, en l'état, amenés à entrer en vigueur.

    En savoir plus: Trop d'opacité sur le TAFTA, la mise en garde de la France aux Etats-Unis

     

     

    SOURCE : https://francais.rt.com/economie/8240-tafta-ceta-menace-eau-energie

     
    Posté par Jocegaly à - -

  • 13/10/15

    L'Ukraine envoie des hommes armés en Biélorussie pour les élections présidentielles

     

    lundi 12 octobre 2015

    L'Ukraine envoie des hommes armés en Biélorussie pour les élections présidentielles

    Sur RUSSIEPOLITICS

     
    Résultat de recherche d'images pour "лукашенко боевиков украины"
     
    Hier se sont tenues en Biélorussie les élections présidentielles. Sans grande surprise, l'actuel Président Lukachenko les a remportées avec 83,49% des voix. Il est vrai que la guerre civile ukrainienne sous couvert d'européanisation a totalement détruit la crédibilité de l'opposition dite "libérale" dans le pays.
     
    Mais manifestement la fin justifiant, l'Ukraine a jugé bon d'envoyer ses "partisans" armés et équipés se défouler en Biélorussie. Juste après les élections. Les médias auraient ainsi pu montrer à quel point la population ne soutient pas le Président. Mais le plan a échoué, les hommes armés sont arrêtés.
     


    Ces dernières 24h, les gardes-frontières biélorusses ont arrêtés plus de 200 ukrainiens, armés, avec des tenues de camouflages, certains avec des armes blanches, des bâtons, d'autres des armes de combats, comme des grenades ou des armes à feu.
     
    Cet afflux d'hommes armés au moment des élections présidentielles rappelle la technologie du troisième tour dans la rue. Si les résultats attendus ne sont pas atteints dans les urnes, il faut qu'ils le soient dans la rue, où l'effet de masse vaut décompte rationnel. 
     
    Mais la réaction du président biélorusse ne s'est pas faite attendre. Lors de sa conférence de presse après sa victoire, il a demandé à l'Ukraine d'arrêter d'envoyer des combattants en Biélorussie. Précisant que ceux qui avaient des armes blanches ont été renvoyés d'où ils venaient, les autres furent arrêtés. Parmi eux se trouvaient également des personnes fichées au terrorisme, membres d'organisations extrémistes interdites.
     
    Comme le souligne avec toute la grâce de son style naturel, Lukachenko affirme que ces personnes n'ont pas précisé dans quel but ils venaient en Biélorussie et ne s'attendaient certainement pas à trouver une frontière fermée pour eux. Mais la frontière a été renforcée et elle le sera tant que cela sera nécessaire. Il rappelle que la Biélorussie n'est pas l'ennemi de l'Ukraine, mais que si cela continue, il "prendra les mesures nécessaires". Toutes les mesures ... 
     
    Pour les russophones, voici une partie de la conférence de presse de Lukachenko en ce qui concerne les relations avec l'Ukraine, sur le thème "allez, mes frères, vivons en paix":
     
     
     
     Commentaires sur le blog RUSSIEPOLITICS:

    1. La Biélorussie est, à son tour, dans le collimateur des USA. Ils font tout ce qu'ils peuvent pour y installer une "révolution colorée". Il y a quelques semaines, le FMI a demandé des reformes pour lui accorder un prêt (on sait bien ce que cela veut dire!) et il y a quelques jours, c'est le prix Nobel de littérature offert à une opposante rémunérée par Soros (pour services rendus ou à rendre ?). La réélection du Président a suscité la "déception" des USA ! Pas même de félicitations pour le nouveau mandat !

       

     
    Posté par Jocegaly à -

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  • La Redoute : les horaires des salariés à la loterie

    Vous savez le travail le dimanche c’est bien, blablabla, et puis il n’y a rien à craindre c’est sur la base du volontariat… hein, les gens ils sont volontaires pour travailler le dimanche. Bon que le dimanche d’ailleurs parce que tous les autres jours ils n’ont pas de boulot.

    On apprend donc par cet excellent article du Point que « c’est une méthode de management peu orthodoxe que s’apprête à adopter la direction du personnel de La Redoute. La DRH de cette entreprise de vente à distance, dont le siège est installé à Roubaix depuis 1837, envisage en effet le plus sérieusement du monde de recourir à des tirages au sort pour désigner les salariés qui seront appelés à travailler en soirée »…

    La crise avançant, vous voyez bien que nous sommes désormais bien loin du volontariat et des salariés manifestant (comme des idiots utiles) main dans la main avec leur bourreau… pardon patron!

    Contrainte de se réinventer pour faire face à des concurrents (qui fonctionnent vingt-quatre heures sur vingt-quatre), La Redoute procède à une refonte totale de son mode d’organisation.

    L’idée est donc d’avoir des horaires élargis et que l’entreprise fonctionne jusqu’à 21h20 au lieu de 20 heures actuellement. Ainsi la livraison interviendra le lendemain pour toute commande passée jusqu’à 20 heures.

    Alors pourquoi le tirage au sort? « C’est parce que les volontaires pour travailler en soirée ne sont pas suffisamment nombreux que nous envisageons aujourd’hui de laisser faire le hasard », argue la direction du groupe… Et oui difficile de trouver une crèche ouverte à 21h20 surtout que le temps de débaucher et d’arriver il sera vite 22h00…

    Ha quelle est belle la vie de l’intermittent tricard du spectacle capitaliste… N’y voyez pas là un excès de « gauchisme »! Rien de tel mais de la froide lucidité sur un système devenu complètement fou et dont économiquement on ne peut attendre qu’une spirale déflationniste.

    Alors voilà la réalité au delà de toutes les manipulations médiatiques. Non les gens ne sont pas « volontaires » pour bosser pour le même prix la nuit et les week-end. Cela pose des problèmes réels et non solutionnés. Des problèmes de garde d’enfants, des problèmes de transport également; l’offre de transport en commun évoluant également en fonction des heures, de nombreuses lignes de bus ne fonctionnent pas la nuit, or prendre sa voiture est un coût important venant réduire d’autant les gains provenant de l’activité professionnelle rendant du même coup le travail beaucoup moins rentable..

    Les « gens » sont aussi des agents économiques faisant des calculs de rentabilité. Est-ce utile de travailler pour 1000 euros nets si je dois trouver des gardes de nuits d’enfants et que je dois en plus payer mes frais de voiture parce que les bus sont « couchés »?

    Alors il n’y a pas de volontaire et oui il faut avoir aussi une réflexion citoyenne sur le type de société dans laquelle nous souhaitons vivre. Nous devons pouvoir attendre qu’un désir d’achat ne soit satisfait dans quelques jours plutôt que quelques heures. Le citoyen-consommateur pourrit la vie du citoyen-travailleur ne se rendant pas compte qu’il ne forme qu’une seule et unique personne. Et c’est là toute l’immense perversité du système néo-libéral actuel.

    Il est déjà trop tard. Préparez-vous!!

    Charles SANNAT

    Source Le Point ici


  • 12 Octobre 2015

    Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

    12 octobre 1925: grève générale contre la guerre coloniale du Rif

    A cette époque, le Maroc est un royaume colonisé par l'Espagne, au nord et au sud, et par la France au centre. Celle-ci s'est arrogée la région la plus vaste, la plus fertile et riche en ressources naturelles. Côté espagnol, Abd el Krim a débuté dès 1921 une révolte armée contre l'occupant. L'armée espagnole va de déroute en déroute et la France s'apeure d'une contagion rebelle sur son territoire. Prenant un prétexte, en 1925, le maréchal Lyautey, résident général au Maroc, entre en guerre contre Abd el Krim. Mais jugé trop mou par la France, le maréchal Pétain, lui partisan de la manière forte par tous les moyens, le remplace.

    Abd el Krim ne dispose que de 75 000 hommes et de seulement 30 000 fusils, la plupart pris lors de la retraite des soldats espagnols. Face à celui qui fonde la République du Rif, un corps expéditionnaire de 250 000 soldats français aguerris et lourdement armés. Côté espagnol, autant de soldats et le général Franco, futur dictateur de l'Espagne, qui dirige la Bandera, la légion étrangère espagnole. L'aviation française bombarde des populations civiles et les gaze : c'est la première utilisation de ces techniques terroristes au monde.

    L'Internationale communiste et donc le PCF soutiennent la révolte républicaine d'Abd el Krim.

    Mais au sortir de la Première Guerre mondiale, le mouvement ouvrier français est divisé entre les socialistes (la SFIO) et la CGT, largement majoritaires à la fois réformistes et colonialistes, et le PCF fondé en 1921 et la CGTU issue d'une scision de la CGT en 1922.

    Une grève générale est lancée contre cette guerre coloniale le 12 octobre 1925, par le PCF et la CGTU.

    grève g 2

    "Vive la lutte internationale des peuples coloniaux et du prolétariat mondial", avait écrit à Abd el Krim Pierre Sémard secrétaire général du PCF en septembre 1924.

    La presse de la pensée unique, oui déjà, parle de "grève insurrectionnelle" pour ce 12 octobre 1925.

    Lors d'une échaffourée, un ouvrier est tué à Suresnes. La police procède à 165 arrestations pour faits de grève et 263 manifestants sont poursuivis par la justice. Les tribunaux vont réquérir 320 années de prison. Maurice Thorez, futur secrétaire général du PCF, écope de 14 mois fermes.

    Entre 400 000 et 600 000 ouvriers se mirent en grève, principalement en région parisienne. L'action contre cette guerre coloniale est minoritaire. Il n'empêche, elle marque les débuts de la solidarité internationaliste et de la lutte contre le colonialisme de la part du mouvement ouvrier français révolutionnaire.

    Abd el Krim se rend à la France le 26 mai 1926. Lui et sa famille sont exilés dans l'île de la Réunion.

    En 1947, ayant enfin obtenu l'autorisation de s'installer dans le sud de la France, il embarque sur un navire. Mais lors de l'escale à Suez, il s'échappe. Il passera la fin de sa vie en Egypte où il préside le Comité de libération pour le Maghreb.

    Il meurt en 1963 au Caire. Le président Nasser lui accorde des funérailles nationales. La France et le Maroc ont refusé qu'il soit enterré dans sa terre natale. Le Maroc n'était plus sous protectorat français depuis 1956.

     

    Sur la petite histoire que les grands, qui font la grande, ne font pas apprendre dans les manuels d'histoire: Mes deux grands-pères furent forcés de connaître cet épisode colonial de leur pays respectif.

    Auguste Colombier, appelé à 18 ans et 8 mois en mai 1917 lors de la Première Guerre mondiale et rescapé de cette boucherie, croit être démobilisé le 11 novembre 1918. Hélas, le service militaire étant toujours de 3 ans, après une courte occupation de l'Allemagne, la France le fait embarquer via l'Algérie, pour Bouarfa, localité marocaine dans laquelle une société française exploite son manganèse depuis 1913.

    Pour sécuriser cette exploitation, l'armée française. Il réembarque pour la France au début de mai 1920. Rendu à Marseille, pas plus de démobilisation. C'est toujours sous l'uniforme qu'il garde un tunnel à Catelnaudary, dans l'Aude, son département natal. C'est la grève générale des cheminots et l'armée a été appelée pour protéger les intérêts des sociétés de chemin de fer.

    Eudaldo Casas, lui, a passé la frontière française pour vendre sa force de travail dans les houillères de Carmaux. Il n'a que 14 ans et connu que la misère en sa Catalogne espagnole natale et les patrons miniers ont besoin de bras pour compenser les travailleurs français partis au front lors de la guerre de 14-18. Après l'Armistice, il est chassé de la mine. Il se retrouve dans l'océan des vignes autour de Narbonne. Pour les patrons de la viticulture languedocienne, un journalier immigré est une aubaine: beaucoup moins payé qu'un français et plus malléable...

    L'Espagne l'appelle. La guerre du Rif a débuté et il faut protéger les intérêts mercantiles d'Alphonse XIII et du capitalisme espagnol au Maroc. Eudaldo Casas re retrouve dans la cavalerie coloniale. Les corvées et ses séjours en prison pour ne pas trop adhérer à cette guerre coloniale, plus la malaria qu'il attrape, le font démobiliser et rapatrier sanitaire en Espagne, sans pension militaire. Mais il échappe ainsi au désastre d'Anoual, où son régiment se fait pratiquement exterminer par la révolte rifaine. Eudaldo Casas combattra plus tard pour la République espagnole.

    Si vous rencontrez en ces lignes une ressemblance avec aujourd'hui et si vous adhérez à la lutte des classes pour un monde plus juste et solidaire, alors vous êtes mes camarades.