• Carnet rose et rose au poing, ça ne fait pas le poids


  • Cyril LAZARO

     
    Jeudi 20 octobre 2011 4 20 /10 /Oct /2011 17:58

    L'avenir de la CFTC toujours en suspens

    Jacques Voisin cédera son fauteuil de président de la CFTC le 18 novembre. Crédit : François Bouchon/Le FigaroJacques Voisin cédera son fauteuil de président de la CFTC le 18 novembre.

    Philippe Louis, contesté en interne, devrait prendre les rênes de la centrale chrétienne le 18 novembre prochain.

    Le congrès de la dernière chance. Le 18 novembre, Jacques Voisin cédera son fauteuil de président de la CFTC après dix années aux commandes de la centrale chrétienne. Son successeur devrait être l'actuel secrétaire général, Philippe Louis, qui, avant l'été, a réussi l'exploit d'évincer de la course Jean-Louis Deroussen. Ce dernier, aujourd'hui premier vice-président, avait été adoubé pour prendre la suite en début d'année, à l'unanimité, par le bureau sortant.

    Les jeux, toutefois, sont loin d'être faits. Philippe Louis s'est fait beaucoup d'ennemis à la CFTC en plus de trois décennies et il a été, en 2008, lors du congrès de Strasbourg, le 22e et dernier élu au comité confédéral, organe parmi lequel est choisi le bureau et le président.

    «La question de savoir si je vais à la présidence ne se posera pas si je finis 23e mais je suis serein, tempère Philippe Louis, qui est ressorti très bien placé lors du «vote préférentiel» réalisé la semaine dernière en comité confédéral. Quand vous prenez des décisions difficiles qui concernent l'avenir de votre syndicat, vous déplaisez et courrez le risque de voir certains délégués ne pas voter pour vous. Il n'est donc pas anormal d'être mal élu.»

    Si le timoré et stratège Philippe Louis franchit le passage «démocratique» du vote au congrès de Poitiers, il sera épaulé au secrétariat général par Pascale Coton, la «madame Retraites» de la centrale plébiscitée par les militants, mais aussi par Pierre Mencès, l'actuel trésorier qui rempilera au même poste. Jean-Louis Deroussen, l'ex- «candidat idéal», comme l'avait qualifié Jacques Voisin en janvier, restera quant à lui 1er vice-président.

    Situation délicate

    Pour l'heure, la CFTC est dans une situation délicate. Mise à mal par la réforme de la représentativité - seules les organisations dépassant 10 % des voix aux élections sont désormais légitimes pour négocier et signer des accords avec le patronat, tant dans l'entreprise qu'au niveau interprofessionnel où tous les résultats vont être agrégés en 2013 -, la centrale chrétienne ne cesse de perdre des parts de marché et est confrontée à la question de sa survie. Un rapport ad hoc sera d'ailleurs présenté lors du congrès sur ce point.

    «La CFTC ne peut pas mourir parce que nous sommes les seuls à porter certaines valeurs et nous sommes donc indispensables au débat démocratique», plaide Joseph Thouvenel, le secrétaire général adjoint, pour justifier le refus de la centrale chrétienne de fusionner avec d'autres organisations en péril. «Nous n'excluons toutefois pas de passer des alliances dans les entreprises du moment que nos valeurs sont respectées», abonde Philippe Louis.

    En attendant, la CFTC affine ses revendications en vue de la présidentielle. La centrale chrétienne va demander à chaque candidat de s'engager sur trois idées fortes: l'organisation d'états généraux de la fiscalité après les élections, la création d'un comité paritaire du dialogue social et le provisionnement dans chaque entreprise des risques sociaux liés à la conjoncture. «Le principe consiste à mettre de côté une partie des bénéfices soumis à l'impôt pour former les salariés ou faire de la recherche en cas de retournement de l'activité», explicite Philippe Louis.

    Source lefigaro.fr

     

  • Mayotte département français

     

    Mayotte est un département français. Elle a droit à l’égalité

    En mon nom et au nom du groupe socialiste à l’Assemblée, je tiens à exprimer ma solidarité à l’égard de nos compatriotes de Mayotte, qui, depuis plus de deux semaines, manifestent contre la vie chère.  Comme en Guadeloupe il y a trois ans, ce mouvement témoigne de la dégradation des conditions de vie dans les territoires d’Outre-mer. La flambée des produits de première nécessité, engendrée par le monopole de l’importation et de la distribution, accroît la précarité d’une population déjà frappée par le chômage de masse et qui vit avec un revenu moyen de 310 euros, indigne dans un département de la République. 

    Opposer la force publique à cette légitime revendication d’égalité, comme le fait le gouvernement, ne peut que conduire à l’affrontement et à la désespérance. Le devoir de l’Etat est d’écouter la population et les élus du territoire qui demandent l’ouverture de véritables négociations aussi bien sur le contrôle des marges de la grande distribution que sur le rehaussement des minima sociaux, 5 fois inférieurs à ceux de métropole.

    Depuis 30 ans, Mayotte a constamment manifesté son attachement à la France. La loi l’a reconnue comme département de la République. Ce que ses habitants demandent en retour, c’est qu’elle rompe avec les politiques paternalistes et accomplisse sa promesse d’égalité. Ils l’ont  déjà exprimé en battant la majorité UMP au Conseil général. Ils l’ont réitéré en élisant un sénateur de gauche. Ils le disent maintenant dans leurs manifestations. Jusqu’où devront-ils aller pour que le gouvernement daigne enfin les entendre ?

     


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    Jeudi 20 octobre 2011 4 20 /10 /Oct /2011 09:31

     La présidente de la région Poitou-Charentes analyse sa défaite aux primaires socialistes et se projette dans la campagne présidentielle de 2012.

     

    Quel rôle allez-vous jouer dans la campagne?

     

    SÉGOLÈNE ROYAL. Je ne revendique rien. Je jouerai le rôle qui sera utile pour faire gagner la gauche. Si on a besoin de moi pour faire des meetings, mobiliser ou répondre à la droite, je le ferai sans arrière-pensées et dans une totale loyauté. SUR LE MÊME SUJET

    Royal se met au service du candidat HollandeLe Parti socialiste en ordre de batailleMa voix porte. Je peux apporter beaucoup. On l’a encore vu entre les tours des primaires

    .

    Croyez-vous à la grande réconciliation des socialistes?

     

    Je pense qu’elle est en marche. Je sens une véritable envie de gagner. Et François Hollande est un très bon candidat.

    Elle ne s’était pas faite autour de vous en 2007…

    Non, c’est vrai. Disons les choses sans esprit de polémique ni amertume : je fais ce que j’aurais souhaité qu’on fasse pour moi en 2007. J’aurais bien aimé, moi aussi, être accueillie au parti, le soir de ma désignation, par tous les autres candidats. Mais l’expérience des divisions s’avère utile finalement : car si le rassemblement se fait, c’est aussi à cause de ce mauvais souvenir.

     

    Est-ce une bonne chose que Martine Aubry revienne à la tête du PS?

     

    C’est ce qu’elle souhaite. Si elle a envie d’y rester, il n’y a aucune raison de l’en déloger. Il faut que tout le monde se fasse confiance et que les choses avancent. A la première secrétaire et au candidat de voir ensemble s’il faut modifier tel ou tel poste. Je ne veux pas m’en mêler.

     

    Comment expliquez-vous votre défaite aux primaires?

     

    Je suis encore en train d’y réfléchir. Il y a d’abord eu une forme de vote utile. Beaucoup d’électeurs m’ont dit : « On voudrait voter pour vous, mais là, vraiment, on veut battre Sarkozy. » Or, je n’étais pas la mieux placée dans les sondages. Ensuite, je n’ai pas gagné en 2007, donc les gens se demandaient : « Qu’est-ce qui nous dit aujourd’hui qu’elle peut gagner 2012? » Enfin, je n’ai pas gagné le congrès de Reims en 2008, donc je n’avais pas la légitimité institutionnelle. Si je l’avais emporté, ça changeait tout. C’est à ce moment-là que je perds la main, à 150 voix près. Maintenant, faut-il regretter ou non de ne pas avoir refait les votes à l’époque? Ce qui est fait est fait, je ne vais pas pleurer sur le lait renversé.

     

    Comment avez-vous réagi au soir des résultats?

     

    J’ai été assommée, je ne pensais quand même pas que ce serait si bas. C’est psychologiquement très dur, parce que je n’ai pas arrêté depuis cinq ans. Il a fallu que je reconstruise tout, puisque après la présidentielle, on ne m’a rien donné. Je me disais qu’il y avait une logique : j’ai été candidate en 2007, j’ai été au second tour, j’ai failli gagner. Et puis c’est ma passion, c’est le sens de mon engagement

    .

    Vous aviez l’impression d’avoir fait tout ça pour rien?

     

    Oui. J’ai fait un travail énorme pour être prête. Mais la densité du travail n’est pas le seul critère en politique. Je le savais. Mais à ce point-là. C’est violent.

     

    Le score d’Arnaud Montebourg traduit-il une demande de renouvellement?

     

    Arnaud a capté avec talent des voix et des idées. La réforme bancaire que j’avais proposée dès 2008, il l’a reprise assez tard. Or, elle est portée à son crédit aujourd’hui… c’est quand même incroyable! Il est apparu comme l’outsider de la nouvelle génération. Entre lui et ceux qui apparaissaient mieux placés pour battre Sarkozy, moi, j’ai perdu un peu mon identité. Il y a une victoire de mes idées, mais… sans moi.

     

    Est-ce que vous avez hésité à jeter l’éponge?

     

    Non, à aucun moment. Beaucoup de gens l’auraient fait. Mais c’est la vie politique. Il y a des traversées du désert et des moments où l’on est à nouveau utile. Et puis surtout, je sentais qu’il y avait un danger au soir du premier tour. Celui d’avoir un second tour très serré, un congrès de Reims bis, des contestations, des polémiques…

     

    C’est ce qui vous a convaincu de soutenir Hollande?

     

    Oui, car un scrutin serré aurait à la fois décrédibilisé l’idée des primaires et considérablement affaibli le candidat.

     

    Est-ce que vos enfants ont pesé sur la décision?

     

    Non. C’était la meilleure décision à prendre pour faire gagner la gauche. Mes enfants se sont montrés très discrets, très respectueux de tout et très proches de moi

    .

    Est-ce que cette présidentielle est imperdable pour la gauche?

     

    Elle se présente bien. Parce que la droite est très affaiblie, que le bilan de Sarkozy est calamiteux et parce qu’il y a un vrai rejet de sa personne. Mais attention au Front national en embuscade. La seule chance pour Sarkozy d’être réélu est que le FN arrive en seconde position au premier tour de la présidentielle. Ce qui me frappe, par rapport à 2007, c’est que la misère a explosé en France. Il y a un vrai sentiment de désespérance. On voit des gens qui tombent, c’est plus violent encore que le déclassement.

     

    L’UMP juge le projet du PS très coûteux…

     

    C’est surréaliste! La droite creuse les trous et elle nous cherche sur les déficits virtuels d’un projet. La situation est grave, mais plutôt que de faire des propositions, l’UMP s’affaire sur notre programme. Quel décalage!

     

    La campagne sera-t-elle rude?

     

    Oui, parce que si la droite perd l’Elysée, il ne lui restera plus rien, à part le pouvoir de l’argent.

     

    Avez-vous définitivement tiré un trait sur la présidentielle?

     

    Je ne me pose pas cette question pour l’instant. Ce qui est sûr, c’est que je n’ai pas tiré un trait sur ma vie politique!

     

  • 19 octobre 2011

    idées de sortie dans le sud Manche (50) pour le WE des 21, 22 et 23 octobre 2011

    Agenda non exhaustif des manifestations (spectacles, expositions, ...) du week-end et début de semaine suivante dans le sud Manche voire au delà.

    L'AGENDA (non exhaustif)

    spectacles :

    • AVRANCHES > récital de piano > MARINA BELOGORODTSEVA FIERAIN > vendredi 21 octobre 2011 > théâtre municipal > 20h30 > tarifs : 10€ / 5€ > infos : 02.33.58.27.31 ou 06.67.27.00.75
    • GRANVILLE > humour > KNUTvendredi 21 octobre 2011 > l'Archipel > 20h30 > tarifs : 16€ / 13€ / 10€ > infos : 02.33.69.27.30 ou www.archipel-granville.com
      vidéo > teaser KNUT :
       
    • SARTILLY > soirée Afikasartiyi > DEBADEMBA (funk africain / KANDIA KORA (zic guinéenne > samedi 22 octobre 2011 > salle culturelle > 20h30 > tarif : 10€ / 8€ (étudiants, minima sociaux, ...) > infos / organisation : association Bois d'Ebène
      vidéo > Debademba - EPK :
       
    • ...

     

    vide-greniers / brocanteswww.les-vide-greniers.com 

    • GAVRAY > samedi 22 octobre 2011, foire Saint Luc
    • AVRANCHES > mercredi 26 octobre 2011, collège Notre-Dame la Providence
    • ...

    randonnées pédestres :

    cinéma :

    • AVRANCHES > le Star > infos : 02.33.58.07.55 > programmation (site internet allo-ciné)
    • GRANVILLE > le Sélect > infos : 02.33.50.00.27 > programmation (site internet allo-ciné)
    • SAINT-HILAIRE-DU-HARCOUET > le Rex > infos : 02.33.49.68.50 
    • VILLEDIEU-LES-POELES > infos : 02.33.61.46.82 > programmation (site internet allo-ciné)

      autres :

    expositions :

    • salon peintures et sculptures Saint James 2011AVRANCHES > "Fables de la Fontaine. Illustration d'hier et d'aujourd'hui"> le Scriptorial, musée des manuscrits du Mont-Saint-Michel > jusqu'au 31 décembre 2011 > tarifs : 7€ / 5€ / 3€ / gratuit -10ans > infos : 02.33.79.57.00 ou www.scriptorial.fr
    • SAINT-JAMES > salon peintures et sculptures (visuel à droite) > VIRGIL MAGHERUSAN (sculpteur), ELISABETH HELIE (peintre) > du 15 au 30 octobre 2011 > espace culturel de Saint-Benoit > infos : www.saintjamestourisme.fr
    • LA CHAPELLE-UREE > "de l'arbre au bois" > le Carrefour des Arts > jusqu'au 6 novembre 2011 > infos : 02.33.58.72.39 ou www.ateliers-artistiques.com
    • ...

    autres :

    • salon des métiers d art Granville 2011GRANVILLE  > Thalassa, émission de F3 produit par Georges Pernoud en direct de Granville  > vendredi 21 octobre 2011 > le port > 20h00 - 22h30 > site internet de l'émission
    • GRANVILLE > salon des métiers d'art > samedi 22 et dimanche 23 octobre 2011 > salle du Hérel > infos : 01.33.91.30.03 ou 02.33.61.05.69