• Larinae

    // habitant des rivages du monde

    La menace                            Publié par le 19/10/2011

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    Je les vois venir à droite avec leurs gros sabots, ils ont trouvé les sujets pour battre campagne. Ils font même d’une pierre deux coups en ciblant le candidat sortant de la primaire qui ne serait pas à la hauteur, et la menace de la dégradation de la note AAA de la France. Les lieutenants de Nicolas Sarkozy envoyés au front après la trop longue campagne des primaires, mettent le paquet pour rapidement discréditer François Hollande. « Ce n’est pas la note de la France que met Moody’s en surveillance, c’est le programme du PS ! » dit Luc Chatel. Ben voyons, c’est tout trouvé pour faire peur aux Français et pour donner le beau rôle à l’hôte de l’Elysée candidat pas encore déclaré. Nous sommes- là en plein chantage et matraquage des cerveaux, et ce n’est qu’un début.

    On nous prépare fortement au pire comme nous le promet l’agence financière Moody’s. Le destin national des peuples se jouerait à présent en fonction d’une note, d’une sentence donnée au grès des marchés, c’est une arme de dissuasion toute trouvée pour les libéraux, pour garder le pouvoir, et pour accuser une gauche « irresponsable ». «Ils n’ont que deux choix, soit le reniement, soit la dégradation immédiate de la note» dit ailleurs Hervé Novelli. L’offensive est lancée par les bras droits de Sarkozy, on ne fait pas dans le détail, ils ont repris la main, la menace de la crise aidant ils tiennent la garder.

    Quant aux Français ils vont devoir essuyer la menace continuelle d’une possible dégradation de la note, vont devoir accepter toutes les augmentations à venir pour combler ce fameux déficit dont on nous rebat constamment les oreilles.

    Quelle sera la réponse de François Hollande face aux intimidations de la droite ? Quelles peuvent être les perspectives pour un peuple toujours menacé d’une dégradation de la note AAA ? Comment « réenchanter le rêve français » alors qu’on nous promet des cauchemars ? La voie risque d’être étroite pour François Hollande mais c’est aussi un défi qui lui est lancé.


  • 19 octobre 2011

    Les "tontons flingueurs" du PS tentent le rassemblement

    Alors que Hollande est candidat pour 2012, ses proches réclament plus de places à la direction. L'équipe de Martine Aubry est en colère.

    Les "tontons flingueurs" du PS tentent le rassemblement

     

     

    Le 16 octobre, les dirigeants du PS se sont rassemblés pour une photo de famille à Solférino, après les discours officiels sur les résultats de la primaire. © Revelli-Beaumont / Chamussy / Sipa

    Les socialistes ont prouvé dimanche soir qu'ils connaissaient la définition du mot "rassemblement". Quand ils ont eu la certitude que François Hollande serait le candidat du PS à la présidentielle, Ségolène Royal, Manuel Valls, Arnaud Montebourg et bien sûr Martine Aubry lui ont apporté leur soutien. Et les images furent belles. Tous autour de l'homme investi "d'un devoir impérieux".

    Mais les socialistes prouvent en revanche dès lundi matin qu'ils n'ont pas oublié les définitions des mots "tractation", "négociation", "poste" et "investiture". Dans les couloirs du siège du parti, qui a l'allure d'un lendemain de fête à laquelle 2,8 millions de Français auraient répondu présent, les rares dirigeants qui sont là évoquent le bras de fer qui s'est engagé dès l'aube entre les équipes des deux finalistes de la primaire.

    "Élargir la direction"

    Résumé de l'affaire : côté François Hollande, on a bien l'intention d'investir des postes-clés à la direction du PS, et rapidement, arguant de la légitimité du vainqueur. Julien Dray sur RTL, Gérard Collomb sur Canal + Stéphane Le Foll, ou encore François Rebsamen (pas moins de trois messages sur twitter en deux heures) se succèdent pour marteler l'importance "d'élargir la direction". En coulisse, une autre membre de l'équipe assure qu'il est important "qu'en 48 heures, on ait entièrement tourné la page et qu'on ait réglé les aspects fonctionnels au parti".

    Côté Martine Aubry, qui a gagné le parti en 2008 et avait à l'époque composé le secrétariat national, on est au mieux réticent à faire de la place, au pire furieux contre les "hollandais" qui médiatisent leurs revendications. "Ces communiqués appelant à élargir la direction, ça fait tontons flingueurs", s'agace un soutien de Martine Aubry. "C'est de mauvais goût et indélicat vis-à-vis des 3 millions de personnes qui se sont déplacées dimanche." Un autre rappelle surtout que "le secrétariat national dépend de la volonté de la première secrétaire".

    Postes-clés doublés ?

    Mais leur colère pourrait ne faire que s'aggraver dans les prochains jours. Dans l'équipe de François Hollande, on affirme lundi avoir obtenu de Martine Aubry que certains postes soient doublés. Et évidemment, ceux-ci sont très stratégiques : trésorerie, organisation, fédérations, élections... Le nom du député de Seine-Saint-Denis Bruno Le Roux est même déjà évoqué pour devenir binôme de Christophe Borgel aux élections.

    Les réclamations de l'équipe Hollande ne sont pas surprenantes, à l'aube de la campagne présidentielle et alors que les législatives de 2012 sont déjà dans toutes les têtes. Le poste de porte-parole est aussi dans le viseur. Mais surtout pour le symbole. Ils sont nombreux à Solférino à vouloir de longue date faire tomber Benoît Hamon. Trop médiatique, trop à gauche, trop proche de Martine Aubry, trop ambitieux.. L'occasion est bien belle. "Je suis pour mettre une femme à ce poste", suggère un cadre. Habile : l'intention est louable et difficilement contestable après une campagne où chaque candidat a dragué le vote des femmes.

    C'est Martine Aubry qui devrait annoncer la nouvelle composition de son équipe dirigeante, à l'issue d'un bureau national qui a été repoussé de mardi à mercredi soir. Une seule chose est déjà acquise : Ségolène Royal y est de retour.

     

    Posté par Jocegaly

  • Mercredi 19 octobre 2011 3 19 /10 /Oct /2011 12:26

    http://img11.hostingpics.net/pics/262422lisebonnafous.jpg

    La photo de Lise Bonnafous envoyée par son père à Midi Libre

     

    Un mail émouvant a été envoyé hier à Midi Libre, par le père de Lise Bonnafous, l'enseignante décédée après s'être immolée par le feu dans la cour du lycée Jean Moulin à Béziers.

    Il a aussi envoyé une photographie de sa fille avec ces quelques mots :

    " Ma fille était devenue fragile, sans doute, mais elle restait un excellent professeur de mathématiques et aurait dû pouvoir continuer d’exercer. Son message désespéré était celui-ci : il faut refonder, à tout prix, une nouvelle et authentique école de la république, celle où primaient les valeurs du civisme et du travail. Celle où le professeur était au centre de tout. Celle où l’enfant du peuple pouvait devenir fils de roi."


     Aucun doute pour le père de l'enseignante, le "message désespéré" de sa fille est une "alerte" directe pour refonder l'école.


    "Plus jamais ça !"

    Ils étaient 2 300 personnes hier à Béziers à l'émouvante "marche blanche" en hommage à Lise. Une deuxième marche, plus revendicative et baptisée "marche blanche académique", est prévue aujourd'hui mercredi à Montpellier. Départ à 15 heures devant l'office de Tourisme sur la place de la Comédie pour prendre la direction du rectorat.

     

     

    Source : Midi Libre du 19/10/2011 à 10 h 39 


  • 19 octobre 2011

    Hollande ne veut pas d'une campagne à "double commandement"

    Sur LE POINT
    Présidentielle 2012 - Hollande ne veut pas d'une campagne à

     

     

    Choisi pour porter les couleurs du Parti socialiste avec près de 57 % des voix de sympathisants de gauche, François Hollande a marqué dès dimanche soir son refus d'"une campagne avec double commandement". © Chamussy / Sipa


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    Il n'y aura pas deux campagnes socialistes pour l'élection présidentielle de 2012, préviennent les partisans de François Hollande, qui demandent des soutiens de Martine Aubry un partage égal des responsabilités au sein du PS. Choisi pour porter les couleurs du Parti socialiste avec près de 57 % des voix de sympathisants de gauche, François Hollande a marqué dès dimanche soir son refus d'"une campagne avec double commandement", Martine Aubry, son ex-rivale, reprenant dès lundi les rênes du parti.

    Harlem Désir, qui a été premier secrétaire par intérim du parti pendant le temps de la campagne de la primaire, a jugé dès lundi qu'il serait "normal et même nécessaire d'élargir la direction du parti à l'équipe de notre candidat François Hollande. Une proposition déjà faite dimanche soir par Julien Dray : le député souhaite qu'il y ait une "osmose" entre le candidat socialiste et la direction du parti pendant la campagne. Le président du groupe socialiste du Sénat, François Rebsamen, appelle, lui aussi, lundi à "élargir la direction du Parti socialiste" aux partisans de François Hollande.

    Soucieux d'éviter le scénario de 2007, quand Ségolène Royal avait fait campagne contre Nicolas Sarkozy sans le soutien du parti, les deux camps appellent à l'unité et au rassemblement, le maître mot du candidat Hollande au soir de sa désignation. Martine Aubry a confirmé lundi que c'était son intention. "Nous avons maintenant un candidat, c'est François Hollande, et le Parti socialiste va travailler totalement avec lui, derrière lui. Ça me paraît la moindre des choses", a-t-elle déclaré à son arrivée au siège du PS. "La droite ne pourra pas jouer là-dessus. Nous serons tous unis pour battre Nicolas Sarkozy en mai 2012 et ça commence dès ce matin", a-t-elle ajouté, précisant qu'elle rencontrerait dans la journée François Hollande.

    Pierre Moscovici, qui s'est rallié à François Hollande après l'empêchement de Dominique Strauss-Kahn, a invoqué lundi sur France 2 l'exemple américain pour plaider l'union à la suite des attaques de l'entre-deux-tours de la primaire. Après l'avoir accusé de représenter une "gauche molle" face à la "gauche forte" qu'elle incarnerait, Martine Aubry avait traité vendredi le député de Corrèze de candidat du "système".

    Comme Obama et Clinton ?

    "Regardez ce qui s'est passé aux États-Unis entre Barack Obama et Hillary Clinton. Ça a été compliqué, ça a été tendu, et puis après, lors de la convention d'investiture, la réconciliation s'est faite", a dit Pierre Moscovici, évoquant le rabibochage entre le président américain et sa secrétaire d'État après une virulente primaire. "Les choses vont s'ajuster. Il n'y a pas de revendication de François Hollande, même si on peut comprendre que le candidat des socialistes s'intéresse à un certain nombre de sujets", a-t-il poursuivi, citant notamment "les discussions avec nos partenaires, de gauche et écologistes. "Il devra être informé évidemment de tout ça." Mais, a-t-il souligné, "il n'y a pas volonté de (...) prendre Solférino. Martine Aubry est première secrétaire et on va trouver ensemble les bonnes façons de fonctionner".

    Pierre Moscovici a ajouté que l'équipe de campagne de François Hollande serait constituée "dans les semaines qui viennent" et qu'elle compterait "évidemment tout le monde". "C'est lui qui va imprimer le tempo", a-t-il averti. Le maire de Paris Bertrand Delanoë, soutien de Martine Aubry, s'est voulu sur la même longueur d'onde en assurant sur France Inter que "le temps n'est pas aux règlements de comptes", mais "à la fusion des équipes".

    "Unité et élégance" (Valls)

    Le sénateur-maire de Lyon Gérard Collomb, partisan de François Hollande, a suggéré sur Canal+ de "croiser les équipes" en ouvrant "des postes importants" au parti, "l'opposition d'hier" étant devenue "la majorité d'aujourd'hui". Une allusion au congrès de Reims de novembre 2008 qui avait porté Martine Aubry à la tête du PS. Le député de l'Essonne Julien Dray, qui avait porté son choix sur François Hollande, avait plaidé dès dimanche soir pour "un rééquilibrage à l'intérieur de la direction" du PS afin "qu'il y ait effectivement osmose".

    L'ancien ministre de la Défense Paul Quilès, un "aubryste", a jugé sur BFM TV qu'il fallait "éviter ces choses-là". "Ce n'est pas le moment de se livrer à ce genre de bagarres qui ne sont pas de cette époque. Par contre, ce qu'il faut faire, et c'est fondamental, c'est l'organisation de la campagne de François Hollande, c'est qu'elle soit sans faille et qu'elle associe tout le monde", a-t-il dit.

    Manuel Valls, qui avait appelé à voter François Hollande après avoir recueilli près de 6 % des suffrages au premier tour de la primaire, se veut confiant. "Contrairement à ce qui s'est passé en 2006, le rassemblement, l'unité, l'élégance - ce sont les mots qui me viennent - se sont faits dès hier soir", s'est félicité le député-maire d'Évry (Essonne) sur Europe 1. "Il faut une bonne coordination entre le PS et l'équipe du candidat, mais ce dernier va surtout être tourné vers les Français", a-t-il expliqué. "Il n'y a aucune raison que ça ne se passe pas bien entre les équipes." "Tout commence", a-t-il lancé.


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