♦ Le syndicat des médecins libéraux, la CSMF, considérant le succès de la grève « n’acceptera pas des propositions a minima qui ne seraient pas à la hauteur des enjeux » la ministre devra « trouver des moyens au moins proportionnellement équivalents à ceux dégagés en quelques heures » pour les urgentistes hospitaliers publics déclare le syndicat dans un communiqué.
♦ La suppression des huit lits du service de réanimation de l’hôpital d’Arpajon a été confirmée hier par l’ARS malgré l’opposition de la communauté de communes et du conseil municipal de Brétigny, il n’y aura ni fermeture, ni diminution de l’offre sur le territoire, assure l’ARS mais une réorganisation découlant d’un impératif médical.
♦ Effet du pacte de responsabilité : à partir du 1er janvier 2015, les patrons qui paient leurs salariés au smic sont exonérés de toute cotisation de Sécurité sociale, le taux de cotisations familiales est abaissé de 5,25 % à 3,45 % pour les patrons dont les salariés sont payés en dessous de 1,6 smic.
♦ Le gouvernement a défendu hier la hausse des tarifs à la SNCF, « La SNCF va ainsi pouvoir poursuivre ses investissements en termes de maintenance », justifie le ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie.
♦ Le Smic augmentera de 12 euros par mois, seuls les salaires des fonctionnaires de catégorie C augmenteront de 23 euros brut par mois.
♦ Pour le ministre de la défense JY Le Drian « La militarisation du terrorisme exige une réponse militaire », dans une interview au JDD le 28 décembre il affirme que le terrorisme se développe en Lybie « En 2015, l’Union africaine, les Nations Unies et les pays voisins devront se saisir de cette question sécuritaire brûlante ».
♦ Afghanistan : treize années d’occupation se terminent le 31 décembre avec le retrait des troupes combattantes, la production d’opium atteint une production record à 6 400 tonnes (+ 17 %).
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Ce matin en bref // 2014-12-28// Dimanche 28 décembre 2014
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Yvette, l'Etat a voulu sa tête avec leur soif de pognon... Quelle honte pour notre pays ! Qu'elle repose désormais en paix.
Yvette, la "mamie loto" condamnée, est morte à Noël
Le loto, c’est le monopole de l’Etat mafieux, comme les impôts. On ne plaisante pas avec la mafia. On paie ou on crève. Et pendant ce temps on deale de la drogue en toute quiétude dans les cités...L'exemption d'impôts, c'est bon pour l'UEFA et les footballeurs millionnaires pas pour une vieille dame qui organise des lotos pour des causes caritatives.
L'état a voulu sa tête avec leur soif de pognon... Qu'elle repose désormais en paix. Quelle tristesse pour cette dame et quelle honte pour notre pays... Justice à deux vitesses. Son péché capital et impardonnable : être allé grignoter dans la gamelle de l'Etat sans être passée par l'ENA ou avoir eu les connections nécessaires pour la couvrir.
Tout ça, par des magistrats qui feraient bien d'accrocher leurs portraits au fameux mur des cons, et sous un gouvernement qui se prétend de gauche.Ceux qui l'ont jugée ne l'emporteront pas au Paradis. Elle est morte car elle n'a pas pu résister à cette injustice. "Selon que vous êtes puissant ou misérable" ce n'est pas la même justice. Certains hauts fonctionnaires qui ne sont pas en règle avec l'Etat ne sont pas punis......mais cette pauvre mamie qui voulait aider les autres on la condamne. Quelle honte !La septuagénaire de Saint-Omer avait été condamnée à six mois de prison avec sursis et 135 000 euros d'amende. Hospitalisée depuis la semaine dernière, elle est décédée le soir de Noël.
Yvette Bert à son domicile le 23 septembre 2014 à Saint-Omer.
"Je veux mourir", lâchait-elle après sa condamnation pour l'organisation de 169 lotos clandestins. "Je ne payerai pas, ils m'ont démolie." Perdue et inconsolable, Yvette Bert avait ému la France en novembre. La vieille dame de Saint-Omer (Nord) avait été condamnée à plus de 100 000 euros d'amende et six mois de prison. Elle est morte le jeudi 25 décembre au centre hospitalier de Helfaut, annonce la Voix du Nord. Une information confirmée par l'AFP.
Le tribunal correctionnel l'avait condamnée à 10.000 euros d'amende, dont 5.000 avec sursis dans le volet pénal pour abus de confiance. Elle devait aussi verser au fisc 400 euros de délits douaniers, 29.435 euros de pénalités de douane et 88.007 euros, correspondant au montant des droits fraudés, soit un total de 117.842 euros.
"C'est une sanction sévère au vu des revenus très faibles de Mme Bert, qui sont de 650 euros par mois. On peut se poser la question de savoir comment elle peut payer une telle amende", la justice a retenu que "seule la trace de 27 000 euros versés à des associations caritatives a été retrouvée", souligne La Voix du Nord.
La vielle dame de 77 ans avait été admise au centre hospitalier le 18 décembre en raison de difficultés respiratoires, précise La Voix du Nord.. Yvette Bert était dépressive et souffrait de problèmes de santé. "Elle est morte un an jour pour jour après avoir tenté de se suicider, c'est l'ironie du sort", a souligné son avocate. "Elle était très fatiguée, je pense qu'elle n'avait plus la force de se battre pour vivre", a ajouté Me Lamoril-Houtart.
Par LEXPRESS.fr, publié le 26/12/2014
Cette justice de puissants déconnectés de la vie paix à son âme à cette brave dame qui savait donner de la joie dans le coeur des sans dent, que nous sommes. Quelle honte cette France qui perd ses valeurs, qui tape sur ses petites gens et laisse courir les voyous en col blanc. Ce juge devrait être jugé à son tour pour son incompétence et son manque de vision mais il est intouchable. faisons un mur des cons avec ces juges et ces élus comme Thévenoux, Cahuzac et toute la bande de profiteurs.Elle n’a pas du supporter d’être traitée comme une voleuse !
Cette femme n’avait rien détournée, n’avait rien volée, elle a juste voulue faire le bien autour d’elle !
Et voila, la justice poubelle de notre pays l’a tuée, elle est sûrement morte à cause de tout ce stress, cette injustice !
Honte a vous politiciens et juges, tous pourris !
Mme Taubira devrait démissionner, surtout avec toutes les casseroles qu’elle a au cul ! Mais qu’on se rassure certains vont bien, comme :
-Cahuzac, avait plus de 16 millions non déclaré planqué en Suisse !
-Thevennou, non paiement de ses impôts, loyer…. pendant 3 ans !
-Sarko, Lavrieux…… plus de 12 millions de dépassement de campagne et tout le reste !
-Sylvie Andrieux, versement de plus de 700 000 euros à des associations pour acheter des voix !
-Serge Dassault, a dépensé des millions pour acheter des voix et la paix sociale à Corbeil-Essonne !
Et la liste est longue comme le bras, on pourrait rajouter Hollande, Ségogo, Juppé (le pseudo sauveur), Fillon, Harlem Désir, Gaudin, Balkany, DSK, Guérini (Monsieur mafia de Marseille), Bartelone etc etc. Eux vont très bien, ils ont bien mangé à Noël et juste pour terminer :
Cette femme vivait à moins de 700 euros par mois et dans un foyer ! Les nombreux évadés fiscaux inscrits sur la fameuse liste, eux, n'ont été inquiétés ni par le fisc ni par la justice.Les vrais bénéficiaires à savoir les associations qui ont touché les 400 000 euros avec les 169 lotos l'ont bien laissé tomber en n'organisant pas, à minima, des manifestations de soutien. On ne les entend pas protester !Qui sont ces "associations" peu "solidaires" pour que l'on puisse les rayer de toute donation future ?
Moralité : ?
J’ai créé mon association « Ensemble pour l'espoir » pour aider les personnes dans le besoin. Aujourd’hui, je suis poursuivie pour avoir organisé des lotos :Voici une des pages créée par Yvette Bert pour raconter son affaire : http://www.maveritesur.com/yvette-bert/condamnee-a-123-000-euros-d-amende-pour-avoir-aide-les-autres/967
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Pour mes Amis(es)du Nord, le bulletin Municipal d'Anor est à votre disposition ,sur le Blog d'ANOR =
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Le 27 décembre 1974, la catastrophe (évitable) de Liévin 26 Décembre 2014
Il y a quarante ans, au fond d'une galerie de la fosse 3, dite Saint-Àmé du siège 19 du groupe de Lens-Liévin, 42 mineurs ont trouvé la mort. Un drame qui n'était pas dû à la fatalité.
Les organisations syndicales ont décidé l'arrêt de travail pour le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais. En ce qui concerne notre fédération nationale du sous-sol CGT hier nous avons appelé les mineurs de France à rendre le jour des obsèques un dernier hommage aux victimes et à exiger plus d'hygiène et de sécurité dans les mines... Nous ne croyons pas à la fatalité.
Quand il y a une catastrophe comme celle que nous avons connue hier, une véritable tragédie, il y a incontestablement des causes. Nous voulons qu'elles soient décelées, recherchées afin que pareille tragédie ne se reproduise plus.
Mardi prochain, lors des funérailles des victimes, les mineurs du Nord-Pas-de-Calais et de nombreux mineurs d'autres bassins vont rendre, par une grève de vingt-quatre heures, hommage aux victimes. » Achille Blondeau, secrétaire de la fédération des travailleurs du sous-sol CGT, a le ton grave. La veille, le 27 décembre 1974, à 6h30 du matin, un violent souffle dévasta à 710 m de profondeur une part de la fosse 3, dite Saint-Amé de Lens-Liévin, à Liévin. Une cinquantaine d'hommes se trouvaient au fond, exécutant des travaux préparatoires pour l'exploitation future de ce chantier. Quarante-deux gueules noires y laissèrent leur vie, le plus jeune avait vingt- cinq ans, le plus âgé cinquante-quatre : à cet instant, cent quarante enfants devinrent orphelins ! L'émotion fut consi¬dérable. La catastrophe de Liévin en ce Noël 1974 était la plus grande tragédie que connaissait le bassin houiller du Nord-Pas-de-Calais depuis les 1099 victimes de la tragédie de Courrières en mars 1906. Tout d'abord les responsables évoquèrent un coup de poussier. L'utilisation du marteau-piqueur et plus encore des haveuves mécaniques augmentait considérablement la présence de fines particulières de carbone dans les mines. Hautement inflammables, elles favorisaient les explosions dévastatrices. Mais, très vite, les experts ac¬quirent une autre conviction. Les 42 corps remontés du fond avaient été autopsiés : les autopsies révélèrent la présence de grisou.
L'accident était donc lié à un coup de grisou. Composé de 90 % de méthane, inodore et invisible, le grisou était le gaz redouté des mineurs. Bien sûr, comme d'habitude, les responsables des Charbonnages de France évoquèrent la fatalité... Mais, pressés par l'émotion qui a saisi le monde de la mine et l'opinion publique par la mobilisation des organi¬sations syndicales, le ministre de l'Industrie, le comte d'Ornano, doit promettre une commission d'enquête impartiale... À Liévin, l'émotion ne retombe pas. Pas question de faire payer les lampistes ! L'instruction judiciaire est confiée au juge Pascal, le « petit juge » qui avait défrayé la chronique lors du sordide assassinat d'une adolescente à Bruay-en-Artois. Très vite les langues se délient... La surveillance des chantiers aurait laissé à désirer ; plus grave encore, les mesures de grisoumétrie n'ont été que partiellement effectuées...
EST-CE LA FIN D'UN MONDE?
La fin d'un monde? Dans son dernier ouvrage, Fin d'un monde ouvrier (Éditions EHESS, 227 pages, 16 euros), l'historienne Marion Fontaine interroge sous l'angle de l'histoire sociale et politique le processus de désindustrialisation que cette catastrophe de Liévin met au jour. En cette année 1974, nous sommes en plein basculement post-Mai 1968 où le mythe ouvrier incarné par les mineurs se trouve confronté à de nouvelles formes de mobilisation face à une nouvelle phase de mutation du capitalisme, qui, après les Trente Glorieuses, entre dans la crise. La figure du « petit juge » comme ici dans cette plus grande catastrophe minière de l'après-guerre ou dans la société de la victime (migrants, femmes, etc.) commence à se substituer à celle de l'ouvrier de l'industrie... Lutte des classes, fin des projets d'émancipation humaine, Marion Fontaine plaide plutôt pour une redéfinition du mouvement social.
Michel Halipré, agent de maîtrise CGT, accompagnera le juge Pascal dans la fosse ; il pointera ces manquements, la sup-pression de la vérification du site par un gazier et l'installation d'une bascule d'aérage sans autorisation. Nous sommes en pleine période de récession minière ! Dans le Nord-Pas-de- Calais les fosses ferment les unes après les autres malgré une brève reprise en 1973, le prix du pétrole ayant fortement augmenté. Dans son intervention, Achille Blondeau a fortement insisté en exigeant le maintien des mesures de sécurité, y compris dans les fosses dont la fermeture était programmée... Les interventions du juge polarisent les médias, elles risquent aussi d'enfermer l'instruction dans l'impasse d'une dénonciation politicienne. Les organisations syndicales ne cèdent pas.
En 1975, l'ingénieur, responsable du siège, Augustin Coquidé est inculpé. Le renvoi du juge Pascal n'arrêtera pas la procédure. En effet, les mineurs, leurs syndicats, en particulier la CGT, veulent la vérité... En 1978, l'ingénieur est renvoyé devant la chambre correctionnelle. Le jugement définitif sera rendu en janvier 1981... Encore trois ans à attendre ! La décision du tribunal de Béthune est fondamentale. Une condamnation des Houillères permettrait une augmentation de la pension trimestrielle accordée aux veuves et orphelins. Une condamnation mettrait pour la première en cause le patronat minier lors d'une catastrophe. Le 23 janvier, le jugement définitif du tribunal est sans aucune ambiguïté. Ses conclusions sont sans précédent : pour la première fois dans l'histoire de la mine en France, une société exploitante, celle des Houillères du bassin du Nord-Pas-de-Calais, est reconnue civilement responsable du drame. Elle est condamnée pour « faute inexcusable ».,
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Samedi 27 décembre 2014 6 27 /12 /Déc /2014 07:31 - Communauté : Les blogs républicains
par le Mouvement politique d’émancipation populaire (M’PEP)
Le 26 décembre 2014.
En Grèce, des centaines de milliers de personnes sont dans l’incapacité de recourir aux soins, les pensions de retraite ont été considérablement diminuées, la pauvreté revêt désormais un caractère de masse. La Grèce est-elle le laboratoire expérimental imposé demain à l’ensemble des populations des pays de l’Union européenne et notamment la France ? Déjà dans sa directive Marchés publics, l’UE a introduit la possibilité d’une mise en concurrence des régimes obligatoires de protection sociale…
Dans une vidéo poignante réalisée lors de l’Université d’automne du M’PEP, mi-novembre 2014 à Bordeaux, Giorgios Giorgis et Denise Filaditaki (Front populaire uni, EPAM, Grèce), décrivent la situation tragique de leur pays.
Avec Giorgios Giorgis et Denise Filaditaki (Front populaire uni, EPAM, Grèce), et Michèle Dessenne (porte-parole du M’PEP).
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http://www.m-pep.org/spip.php?article3869
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