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  • ROSEMAR

     
     
    25 mai 2018 5 25 /05 /mai /2018 12:23
    Le dioxyde de titane même dans les médicaments !

     

     

    Le "dioxyde de titane" est utilisé pour blanchir des aliments, des confiseries ou des médicaments. Ce produit, appelé aussi E171, présenterait un risque cancérigène.

     

    A l'origine, il s'agit d'un minerai présent dans la nature : on l'utilise dans les montres, les ordinateurs, les avions pour sa résistance à l'érosion.

    Pour transformer ce minerai en poudre, on verse de l'acide, puis il est broyé en particules très fines, invisibles à l'oeil nu : des nanoparticules...

    Une étude publiée en janvier 2017 par l'Institut national de la recherche agronomique avait mis en évidence la nocivité de l'E171. "Menée sur des rats, elle démontrait que l'absorption de cette substance représente un danger pour les êtres vivants. Une fois ingéré, le dioxyde de titane passe au travers de la paroi de l'intestin pour finir par se retrouver dans l'organisme, entraînant des troubles du système immunitaire. Une exposition régulière à ce produit induit l'apparition de lésions précancéreuses pour le rongeur."

     

    Cet additif se présente sous la forme d'une poudre composée de nanoparticules, employée pour blanchir et nacrer des dentifrices, des crèmes cosmétiques, des dentifrices ou encore, des confiseries et de nombreux aliments préparés.

     

    Cet additif est partout, même là où on ne le soupçonnerait pas... et même dans des médicaments qui sont normalement faits pour soigner.

     

    Comment les laboratoires peuvent-ils utiliser des produits toxiques pour fabriquer des médicaments ?

    Où est la cohérence ? A moins que les laboratoires soucieux de leurs chiffres d'affaires ne veuillent générer de nouvelles maladies afin d'engranger toujours plus de profits !

    Une stratégie machiavélique dans un monde où l'argent est roi, dans un monde où on fait fi de la santé des gens...

     

    Que deviennent l'éthique, la morale quand des labos créent des médicaments remplis d'additifs délétères ?

    Et que penser des industriels de l'agro-alimentaire qui intègrent des produits nocifs dans des confiseries pour enfants ?

     

    Sont ainsi impactés des organismes particulièrement fragiles : des enfants, des malades.

    Les labos devraient recevoir injonction de fabriquer des médicaments sans polluants...

    Mais les industriels se soucient fort peu de la santé des consommateurs, et ce, dans de nombreux domaines.

    Certains médicaments sont ainsi vendus fort cher, alors même qu'ils contiennent des substances nocives : colorants et additifs chimiques.

    Seuls les colorants naturels devraient être autorisés.

     

     

     

     

    Source :

     

    https://www.marianne.net/societe/bonbons-cremes-dentifrices-medicaments-quels-sont-les-produits-qui-contiennent-du-dioxyde-de

     

    Le dioxyde de titane même dans les médicaments !

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    Main arrachée à Notre-Dame-des-Landes : la Zad sous le coup de la stupeur

    23 mai 2018 / Nicolas de La Casinière (Reporterre)

     
     
                           

    Un jeune homme a eu la main droite arrachée par l’explosion d’une grenade GLI-F4, mardi sur la Zad de Notre-Dame-des-Landes. Les circonstances de cette blessure restent floues. Sur la Zad, l’émotion est intense.

    • Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), reportage

    Trois heures après le drame, la Zad est sous le choc, oscillant entre rage et abattement sans trop d’information précise sur les circonstances qui ont laissé ce zadiste mutilé sur le carreau. On l’a su très vite, il a eu une main arrachée par une grenade GLI-F4. Son nom ? Personne ne le sait encore. Depuis, des zadistes découvrent qu’il est originaire de Marseille, retrouvent un de ses amis proches, pour qui cette idée de ramasser une grenade pour la relancer ne cadre pas du tout avec le comportement de son pote. La famille est prévenue. En prenant soin de demander à la victime ce qu’elle veut faire savoir des circonstances et de ses intentions.

    Sur l’affrontement qui a valu à ce zadiste de perdre la main droite, voici les premiers éléments d’information.

    Quand la grenade a explosé, la victime était auprès d’un passage en creux entre deux champs, cernée de haies, face à la forêt de Rohanne, entre Bellevue et La Chateigne. Les gendarmes encerclaient la forêt pour permettre aux camions de déblaiement de retirer les matériaux des décombres. C’était dans un moment de relative accalmie, après un affrontement plus intense. Quelques cailloux, pas plus, vers les gendarmes mobiles qui décident de dégager le groupe d’une trentaine d’opposants. Le ministère de l’Intérieur en a vu cinquante, selon son communiqué : « Une cinquantaine d’opposants radicaux cagoulés se sont attaqués aux forces de l’ordre en leur jetant notamment des cocktails Molotov et des projectiles. »

    Des affrontements le 22 mai.

    Le lieutenant-colonel Philippe Marestin, officier presse de la gendarmerie nationale, a apporté quelques précisions par téléphone à Reporterre : « On avait ce matin des opérations de dégagement, de déconstruction à la fois sur les axes et sur les parcelles où les structures avaient été installées illégalement au cours des deux derniers jours. Depuis le matin, on avait un certain nombre de forces déployées pour procéder à ces opérations. On avait notamment des déblaiements sur le chemin de Suez où plusieurs barricades avaient été réalisées, qu’il fallait déblayer. Nous avions des gendarmes qui étaient entre le squat de Bellevue et l’ancien squat du Chateigne, on a eu une cinquantaine d’opposants particulièrement virulents qui harcelaient les forces de l’ordre qui étaient justement en bouclage pour protéger les opérations de déblaiement. À coups de cocktails Molotov et de divers projectiles, ils empêchaient ces opérations de se dérouler normalement. Donc, les gendarmes mobiles ont tiré du gaz lacrymogène — grenades lacrymogènes instantanées de classe F4 (GLI-F4), qui combinent à la fois un effet sonore, un effet de souffle et un effet lacrymogène — pour pouvoir dégager cette zone. L’un des opposants a ramassé une grenade au sol, et lorsqu’il a ramassé la grenade au sol, la grenade lui a explosé au niveau de la main. Donc, il a été secouru rapidement, médicalisé, puis évacué par voie routière sur le centre hospitalier de Nantes. Il était aux alentours de midi. Le parquet de Saint-Nazaire a saisi la section de recherche de Nantes pour faire la lumière sur les circonstances de ces blessures. »

    Les habitants de la Zad font entendre un autre son de cloche. « Ce qui est sûr, c’est qu’il n’y avait pas de cocktail Molotov, assure à Reporterre un membre de ce groupe. C’est une grenade, ou plusieurs, qui a mis le feu au taillis. Il faut même ajouter que, quand ce bord du bois a cramé, c’est nous qui avons été chercher deux extincteurs à Bellevue. Mais comme les flics tenaient le bout de forêt en feu, il était impossible de passer pour l’éteindre. » Après négociations, les extincteurs ont été fournis aux gendarmes vers 14 h, mais cela n’a pas suffi à éteindre les flammes.

    À l’accueil de la ferme de Bellevue, à 400 mètres du lieu où est tombée la victime, un petit cahier avec des surlignages en jaune a enregistré les heures où l’information est arrivée : « 12 h 23 : Une personne blessée traînée hors de zone au nord. 12 h 34 : Une autre personne s’est fait embarquer. »

    Radio Klaxon, la voix de la Zad sur les ondes, annonce à 11 h52 « un blessé grave, demande de soutien urgent Médics entre Bellevue et la Chateigne » ; puis à 15 h 10, « la personne qui a été blessée à la main selon nos sources a voulu ramasser la grenade pour la repousser et laisser passer ses camarades et elle a été plaquée au sol par la gendarmerie, c’est à ce moment exact que la grenade a explosé ».

    Que s’est-il passé à l’orée de ce champ ? « Franchement, la version selon laquelle il aurait ramassé la grenade pour la relancer, je peux pas la croire. On le sait tous qu’il faut pas les ramasser, ces engins-là. C’est écrit partout, tout le monde est au courant. Ce qu’on peut relancer, c’est juste les palets lacrymogènes, mais les grenades au sol non éclatées, et qui viennent de tomber, personne ferait un truc pareil », soupire cette zadiste, consternée. Sur place, la procureure de Saint-Nazaire se refuse à toute déclaration. Dans un chemin plus loin, une femme officier de communication de la gendarmerie refuse tout aussi net de répondre aux journalistes.

    Un petit groupe des protagonistes, qui étaient sur place, est encore là, sous le choc. Leurs témoignages sont assez flous : « Les gendarmes se sont remis à nous tirer dessus, tout le monde courait, on a reculé dans le champ.
    — Quand la grenade a explosé, les gendarmes qui venaient de charger lui ont sauté dessus…
    — Il a levé le bras, montrant son moignon aux copains, mais bon c’est un témoignage indirect, je ne fais que rapporter ce que m’a dit un gars qui y était.
    — Il était à quelques mètres de moi, mais franchement, je n’ai rien vu. Ça se passe très vite.
    — On a eu l’impression que les gendarmes fauchaient l’herbe à coups de pied pour cacher les traces. »

    Une photo parvient vers 16 h sur un téléphone portable. Plutôt insoutenable. Les deux jeunes femmes qui l’ont reçue se méfient, vérifient leurs sources :
    « Faut être sûr que c’est bien ça. D’abord, qui te l’a envoyée, cette photo ?
    — Un gars avec qui j’ai déjà été en contact sur Facebook »
    , répond cette femme, qui ne sait plus manipuler son téléphone, tellement l’image la choque.

    On y voit un jeune homme à terre dans l’herbe, tête renversée, bouche ouverte par la douleur, T-shirt blanc déchiré, torse nu ensanglanté, le bras droit ballant. Un moignon rouge sang à la place de la main, des lambeaux de chair. Du sang sur le ventre, du sang dans l’herbe. Autour de lui, des pompiers portant des casques de gendarmes, les mêmes qui accompagnent les escadrons depuis la semaine passée. Ils portent des parkas sombres rayés de bandes fluo grises et jaunes et des baudriers orange siglés « infirmier ».

    Une photo éprouvante que Reporterre a choisi de ne pas publier. Une photo de guerre. Elle contredit la communication du parquet de Saint-Nazaire, saisi de l’enquête, qui rapporte qu’après évacuation vers le centre hospitalier universitaire de Nantes, et « au regard des blessures occasionnées, il a été amputé de la main droite et demeure hospitalisé. Ses jours ne sont pas en danger ».

    Qui a pris et transmis cette photo ? « D’après ce qu’on me dit, ce serait un gendarme…
    — Non, c’est pas possible que la gendarmerie se vante de tels
    “exploits”.
    — Pas l’institution, mais peut-être un gendarme à titre individuel, soit pour faire le malin, soit parce que lui-même est écœuré. »

    Alors que les pompiers au service des gendarmes ont pris en charge le blessé, la violence ne s’est pas arrêtée. À 14 h 20, le cahier de l’accueil de Bellevue enregistre trois nouveaux blessés : « Flashball dans le coude, un éclat de grenade dans le dos, un éclat de grenade de côté. » Un des trois a perdu connaissance.

    À 17 h, une conférence de presse de l’équipe médicale de la Zad se tient à La Rolandière, à 50 mètres des fourgons de gendarmes, pare-choc contre pare-choc. Ambiance sous tension.

    La conférence de presse de l’équipe médicale.

    La représentante de l’équipe Médics explique qu’« il est assez peu probable et pas du tout crédible que la personne ait ramassé la grenade volontairement, étant donné qu’elle était en train de fuir. Quant à nos soignants, ils n’ont pas pu prendre en charge le blessé, qui n’était pas accessible. Nous n’avons pas de nouvelles de cette personne, évacuée par les forces de l’ordre. On ne sait pas si on va réussir à en avoir. Mais nous lui apportons tout notre soutien. On sait les conditions difficiles, d’être interrogé dans sa chambre d’hôpital, avec des pressions pour influer sur le témoignage. » Elle évoque les autres blessés du jour : une personne avec des éclats de grenade dans la fesse, avec des plaies de deux centimètres de large et autant de profondeur. Un autre avec des morceaux d’éclats dans le dos.

    Devant les micros, le zadiste qui l’accompagne a la voix étranglée d’émotion : « Depuis le 9 avril [début des expulsions], de nombreuses personnes ont été atteintes à quelques millimètres d’organe vitaux, donc à quelques millimètres de la mort. On est à plus de 300 blessés. On craint vraiment un mort. Si l’on veut éviter le pire, il faut que l’État arrête d’utiliser des armes létales contre nous. »




    La GLI-F4 est une « grenade lacrymogène instantanée » bien connue dans ce bocage qui en a vu exploser près de 4.000 depuis le début des opérations militaires à Notre-Dame-des-Landes. Cette grenade cumule puissance sonore, effet de souffle et diffusion lacrymogène. Ces grenades parfois dites « assourdissantes » sont réputées constituer l’arme la plus puissante de l’attirail du maintien de l’ordre avant l’usage des armes à feu, selon le code de sécurité intérieure qui régit la gradation des usages de la force. Sa charge de 25 grammes de TNT (à quoi s’ajoutent 10 grammes de gaz lacrymogène CS pur) rend cette grenade cousine de la grenade offensive F1 qui a tué Rémi Fraisse le 26 octobre 2014, grenade aujourd’hui interdite et qui contenait 60 grammes de TNT. La GLI-F4 est dotée de moitié moins de substance explosive, et pourtant elle a déjà fait des dégâts bien connus, arrachant un pied à un opposant au projet d’enfouissement des déchets nucléaires de Bure, le 15 août dernier.

    À Notre-Dame-des-Landes, le 10 avril, quatre gendarmes ont été blessés par une de leurs propres grenades, obligeant à une évacuation d’urgence d’un de ces militaires à l’hôpital de Nantes. Sur les circonstances, la gendarmerie et la préfecture sont restées très discrètes. Pour ne pas dire mutiques.


  • 25 Mai 2018

    Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

    Grâce à Nicolas Hulot, ministre de l'écologie d'Emmanuel Macron. Mais c'est normal puisque l'ex-banquier d'affaires, passé ensuite par la case drauche de François Hollande et de son parti, avait adoubé comme ministre un businessman-écolo. Si, si, ça existe: la preuve.

    Si vous ne saviez pas, l'huile de palme est largement plus rentable que les autres huiles végétales fabriquées en France. L'huile de palme est extraite en Malaisie et en Indonésie, pays dans lesquels les travailleurs sont payés avec des cacahuètes. Et encore. De plus, le rendement à l'hectare dans ces pays est nettement plus impressionnant que pour cultiver par exemple du soja en France. Et concernant la planète, l'exploitation de l'huile de palme contribue grandement à la déforestation sauvage de la Malaisie ou de l'Indonésie. Mais comme pourrait dire Total, groupe français faut-il le rappeler, on est capitaliste ou on ne l'est pas.

    Le Parlement européen s'est majoritairement déclaré en janvier dernier pour "l'élimination progressive" de l'usage de l'huile de palme sur le territoire de l'Union d'ici à 2021. Mais, vous le savez peut-être, le Parlement européen n'a aucun pouvoir législatif. Il n'émet que des voeux sur lesquels s'assoient carrément Bruxelles, c'est à dire la Commission européennes et le Conseil des chefs d'états et de gouvernement de l'UE du capital.

    Bref, Total va devenir le premier importateur d'huile de palme en France avec une hausse -tenez-vous bien- de 64%. Dixit  La Tribune du 17 mai 2018.

    Attention, dit Nicolas Hulot dans La Tribune: "Je me devais de faire en sorte que l'usine de la Mède, projet soutenu par le gouvernement précédent, soit en cohérence avec notre future stratégie ; c'est ce que j'ai obtenu en dialoguant avec Total, qui a accepté de réduire significativement les quantités d'huile de palme utilisées et de prendre des engagements très précis sur la certification de leur origine et de leur mode sur la certification de leur origine et de leur mode de production."

    C'est quand même bêta. Mais le journaliste de La Tribune, qui est l'un des médias de la pensée capitaliste, n'a pas demandé à Nicolas Hulot si la nouvelle grosse couleuvre qu'il avalerait, serait gobée crue ou frite dans l'huile de palme. Et avec ou sans glyphosate.

    Total va devenir le premier importateur français d'huile de palme

    Capture d'écran sur la déforestation suite à l'exploitation de l'huile de palme


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