• 25 Janvier 2019

    Publié par El Diablo

    L’enquête des Pinçon-Charlot, « Le Président des riches », paru en 2010 est sans doute un des coups symboliques les plus rudes qui aient été porté à la présidence de Nicolas Sarkozy. Aujourd’hui le célèbre couple de sociologues publie « Le Président des ultra-riches », un livre qui ne contribuera pas à réconcilier les Français avec Emmanuel Macron, en pleine crise des Gilets jaunes. « Chronique du mépris de classe sans la politique d’Emmanuel Macron », est-il sous-titré. Ils y détaillent le parcours du « leader des marchés libres » comme l’avait surnommé le magazine Forbes, et les renvois d’ascenseurs constants en direction des plus nantis de ce Président choisi par la caste pour servir la caste. La démonstration est féroce, implacable. Bonjour Monique Pinçon-Charlot, et merci d’être avec nous au Média aujourd’hui. Par Aude Lancelin


  • STRUCTURATION DU MOUVEMENT EN ILE DE FRANCE

    Succès de la première AG de coordination francilienne de gilets jaunes

    A deux jours de l’acte XI samedi 26, la première assemblée générale de coordination du mouvement des gilets jaunes en Ile de France a rassemblé plus de 200 personnes. Une belle réussite qui témoigne de la nécessité d’un tel cadre qui permet un premier pas vers une meilleure coordination des actions des différentes Assemblées Générales locales. Une première avancée vers une meilleure structure démocratique du mouvement à l’échelle régionale.

     

    Ce sont plus de trois heures de discussion qui s’enchainent à la Parole errante, lieu associatif où se déroulait ce jeudi 24 janvier la première AG de coordination d’Ile de France. Deux mois après le lancement du mouvement, cette échéance est un premier pas vers une coordination à l’échelle régionale des Assemblée Générales locales qui ont lieu un peu partout en région parisienne, comme Rungis, Montreuil et l’ensemble du 93, Champigny (94), le 91, le 77, Belleville, le 20ème arrondissement de Paris ou l’AG de Paris Nord-18ème et d’autres encore. Un pas qu’il s’agit de consolider comme de roder.

    Au centre du débat, l’enjeu de la coordination comme manière d’amplifier le mouvement en le structurant. Pour les gilets jaunes qui interviennent ce soir, il s’agit d’abord d’avoir le contrôle sur ce qu’il se passe à échelle régionale. Autrement dit, fini les portes paroles autoproclamés et les revendications de premier plan douteuse qui n’ont rien à voir avec ce qui se décide dans les AG locales. Il s’agit ensuite d’expulser l’extrême-droite qui a pris plus de place dans les deux précédents actes, avec notamment des agressions de militants. À ce titre, l’encadrement de la manif des femmes gilets jaunes dimanche dernier par des ex-militaires complices de la police est vivement dénoncé par plusieurs intervenants. La nécessité de prendre nos manif’ en main, leurs parcours et le service d’ordre a été omniprésent dans la discussion.

    Aussi, la question de la méthode d’action est vivement discutée. Les gilets jaunes d’Ile de France penchent majoritairement vers des appels aux blocages et à la grève générale, action qui permettrait de faire faire un saut au mouvement en essayant de « contaminer » les travailleurs qui bossent dans les usines et bloquer l’économie pour faire « cracher l’oseille aux patrons » et faire « plier le grand patronat ». Le sujet de la grève générale a ainsi été abordé par plusieurs intervenants, syndicalistes mais aussi non syndiqués, souvent avec des emplois précaires dans des structures où il n’y a pas forcément une présence syndicale organisée. La préparation de la journée de grève annoncée pour le 5 février est bel et bien dans les esprits et ce sera aussi aux gilets jaunes de la région parisienne de chercher à la construire.

    La revendication du RIC a été abordé mais plusieurs gilets jaunes ont exprimé leur rejet de cette revendication car elle ne permettrait pas de résoudre des problèmes et des revendications qui sont au cœur du mouvement, comme par exemple les questions relatives à l’augmentation des salaires et d’amélioration des conditions de vie.

    Plusieurs intervenantes ont également pris la parole pour revendiquer une organisation et coordination nationale des femmes gilets jaunes qui, à l’avant-garde de ce mouvement depuis sa naissance, sont confrontées à davantage de précarité mais aussi à l’oppression patriarcale. Comme le rappelle Orianne, « plus pauvre que le prolo y a la femme du prolo ».

    Enfin, il semble que la répression qui s’abat sur le mouvement depuis le 24 novembre soit vecteur d’unanimité auprès des manifestants. Comme le rappelle Flora, militante à Révolution Permanente, c’est la répression des étudiants qui a initié la plus grande grève du 20e siècle en mai 68. Aujourd’hui, la répression policière et judiciaire doit devenir l’affaire de toutes et tous, que l’AG d’IDF exige l’amnistie de tous les prisonniers et inculpés du mouvement, y compris de Christophe Dettinger pour lequel les intervenants sont nombreux à appeler à une action de solidarité lors de son procès le 13 février.

    À une très large majorité, les 200 gilets jaunes présents appellent à une deuxième AG de coordination en Ile de France dans deux semaines pour préparer la suite du mouvement de manière structurée et démocratique, ainsi qu’à renforcer l’organisation et les AG locales.




    MOTS-CLÉS

     Gilets jaunes   /    Paris   /    Politique


  • Noam Chomsky 70 autres intellectuels, scientifiques, artistes et activistes américains ont exigé que les États-Unis « cessent toute tentative de renverser le gouvernement vénézuélien

    Publié le 25 janvier 2019 par FSC

    Voilà une nouvelle que les médias alignés sur Macron et Trump ne relayent pas conformément à leur conception de l'information libre et non faussée : n'est-ce pas France inter ?
     
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    Le linguiste Noam Chomsky et quelque 70 autres intellectuels, scientifiques, artistes et activistes ont exigé que les États-Unis « cessent toute tentative de renverser le gouvernement vénézuélien. Les actions de cette administration et de ses alliés au ministère aggraveront la situation au Venezuela et entraîneront des souffrances humaines, la violence et l’instabilité. « 

    Dans une lettre ouverte au président Donald Trump, ils ont accusé Washington de sa rhétorique agressive contre Cuba, le Nicaragua et le Venezuela et ont imposé à la République bolivarienne des « sanctions illégales conformément aux directives de l’Organisation des Nations Unies » visant à renforcer la stabilité et l’économie  de cette nation.

    Ils ont souligné l’illégalité d’imposer Juan Guaidó au poste de président en charge, même si cette mesure est soutenue par l’Organisation des États américains et d’autres pays, et ont insisté sur le fait que les États-Unis « n’avaient rien appris » de leurs interventions en Irak, en Syrie et en Libye. , ni de l’impulsion précédente qui a donné des régimes militaires à travers l’Amérique latine.

    Le texte du portail Common Dreams à l’adresse

    https://bit.ly/2Ugl7yF


  • 25 Janvier 2019

    Publié par El Diablo

    Les RICHESSES du VENEZUELA excitent les grandes PUISSANCES IMPÉRIALISTES

    Romain Migus, écrivain et journaliste, commente la situation politique et géopolitique au Venezuela. Il affirme notamment que l'armée reste fidèle à Nicolas Maduro, et que la majorité des états du monde reconnaissent sa légitimité.

     

    L'écrivain et journaliste Romain Migus analyse la situation au Venezuela, où l'opposant Juan Guaido s'est autoproclamé «président par intérim», avec le soutien des Etats-Unis. Il revient notamment sur le rôle joué par l'armée dans ce pays qui est également le premier exportateur de pétrole d'Amérique du Sud.

     

    SOURCE:


  • Venezuela: Communiqué de la Ligue Pan-africaine UMOJA sur l'investiture du Président Nicolas Maduro

    24 Janvier 2019, 17:56pm

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    Publié par Bolivar Infos

     

    La Ligue Panafricaine – UMOJA tient à remercier le ministre des affaires étrangères de la République Bolivarienne du Venezuela pour l’invitation adressée à son secrétaire général Amzat Boukari pour assister à la cérémonie d’investiture du second mandat du Président Nicolás Maduro à Caracas le 10 janvier 2019.

     

    Organisation politique anti-impérialiste engagée dans la libération du continent et la construction des Etats Unis d’Afrique, la Ligue Panafricaine – UMOJA adresse toute la solidarité des peuples Panafricains au peuple frère Bolivarien du Venezuela.

     

    Depuis la victoire de feu Hugo Chávez Frías aux élections présidentielles de 1998, la République Bolivarienne du Venezuela a ouvert un processus révolutionnaire qui a permis des avancées réelles dans les services sociaux (santé, éducation, culture) et les infrastructures publiques (logement, énergie, communications) ainsi que dans le projet d’une souveraineté nationale et d’une solidarité internationale socialiste. Autrefois réservée aux nantis, la rente pétrolière a financé une politique de justice sociale et de réduction des inégalités que seuls les plus fortunés peuvent déplorer.

     

     

    En l’espace de vingt ans, certaines forces d’opposition ont tenté par différents moyens d’interrompre le processus révolutionnaire. Le coup d’Etat d’avril 2002 contre le président Chávez a échoué grâce à la mobilisation de l’armée et du pouvoir populaire qui a réitéré son adhésion au processus révolutionnaire lors des nombreuses consultations électorales qui ont eu lieu depuis. Propriétaire des principaux moyens de production et de distribution, l’oligarchie vénézuélienne alliée à la finance internationale mène une guerre économique et médiatique pour discréditer les actions sociales du président Maduro qui a repris le flambeau à la disparition du président Chávez. Dans le déluge d’attaques, les voix des groupes sociaux qui ont été réhabilités par le chavisme, notamment les communautés indigènes et africaines, ont ainsi été largement censurées par les médias.

     

    Face au chaos organisé, les institutions régionales et internationales tentent d’isoler le Venezuela qui fait l’objet d’une saisine de la procureure de la Cour pénale internationale (CPI). Les forces panafricanistes connaissent trop bien ces mécanismes qui ont été maintes fois utilisés en Afrique. Le retour de régimes conservateurs et réactionnaires en Amérique du Sud et les dynamiques en cours en Afrique nécessitent de relancer une diplomatie Sud-Sud fondée sur le commun intérêt des peuples africains et sud-américains à construire une alternative au capitalisme global et prédateur.

     

    Consciente que le chemin est encore long pour consolider les acquis sans freiner l’élan révolutionnaire, la Ligue Panafricaine – UMOJA invite les forces panafricanistes et afrodescendantes d’Amérique du Sud à prendre toute leur place dans l’Alliance Bolivarienne pour les Peuples de Notre Amérique (ALBA). Nous invitons notamment les forces afro-vénézuéliennes à assumer leur double mission historique – panafricaine et bolivarienne – en faisant le relais avec l’ensemble des résistances noires des Amériques et d’Afrique.

     

    Dans le cadre des relations Sud-Sud, nous invitons les autorités vénézuéliennes à apporter leur soutien de façon concrète aux véritables organisations panafricaines qui luttent pour la souveraineté du continent Africain et de sa Diaspora. Dans le contexte d’un retour des tensions géopolitiques et d’une recrudescence des crises globales frappant les peuples d’Afrique et des Amériques, la Ligue Panafricaine – UMOJA prie les autorités de la République Bolivarienne du Venezuela de ne pas renoncer à l’effort révolutionnaire. Il y va de l’intérêt des peuples sans voix.

     

    UMOJA NI NGUVU ! LA UNIÓN HACE LA FUERZA !

     

    Pour le Bureau Politique Provisoire Le président Diogène Henda Senny:

    Brazzaville, le 10 janvier 2019

     

    Brazzaville, el 10 de Enero de 2019

     

    https://lp-umoja.com/2019/01/11/sur-linvestiture-du-president-bolivarien-du-venezuela/