Nous vous proposons cet article afin d'élargir votre champ de réflexion. Cela ne signifie pas forcément que nous approuvions l'intégralité du point de vue développé - El Diablo

Vu sur le site de l'ANC -pour votre information:

« C’est sûr que balancer des graphs avec 11% pour le vainqueur ça fait pas sérieux. »

Il y a 47 344 735 inscrits.
Il y a 5 281 576 de fachos déclarés.
Donc 11%.
Et par une opération magique 11% est devenu 23%
11% c’est pourtant déjà pas mal. ça fait beaucoup de fachos. Toute une armée.
Mais 11. ça devait faire petit. Petit pour Macron. Qui lui a fait 10.
Et à la fin ça fait des tous petits chiffres pour tout le monde.

C’est sûr que balancer des graphs avec 11% pour le vainqueur ça fait pas sérieux. On sentirait tout suite comme une fuite. Tout le monde se mettrait à calculer et re-calculer. Chacun s’apercevant de la fuite on chercherait le plein. le 100. Est-ce que le 100 c’est le nombre d’inscrits, le nombre de personnes ayant droit de voter, le nombres d’exprimés ou le nombre de personnes ayant voté. Bref on ne sait plus. On ne sait plus même si on n’a jamais su. On n’a jamais su parce qu’il n’y avait pas à savoir étant donné les gros chiffres. Avec des tous petits chiffres c’est tout autre chose.

A la fin des fins la démocratie c’est comme un bilan comptable. On traficote les chiffres au mieux, on présente comme on peut du négatif en positif ou du positif en négatif c’est selon. On fait en sorte que personne n’ait l’idée d’aller y voir de plus près. On brouille les pistes pour qui veut remonter à la source.
On aura donc soustrait 23 613 483 puis 551 235 puis encore 525 793. On l’aura soustrait d’un ficher qui lui aussi est déjà une soustraction, d’une soustraction.

Il y a en France 51 600 000 personnes qui ont le droit de voter. Ce droit de voter c’est déjà une soustraction. Soustraction de ceux qui n’ont pas le droit de voter et qui pourtant auraient bien leur mot à dire. Les bilans comptables des démocraties commencent toujours par une amputation. Un truc du genre « ferme ta gueule, le vote c’est pas pour n’importe qui ». C’est la vielle théorie de la communauté qui veut son sacrifice pour exister comme communauté. Et de ce point de vue là, la démocratie n’a point évolué depuis ses débuts. Il lui faut toujours une part à soustraire. De là sans doute son amour pour les soustractions. De ce premier chiffre donc, lui même soustrait d’un inconnu - pas si inconnu que ça tout de même si on voulait bien y regarder - on soustrait 4 255 265. Soit plus que le nombre de ceux qui ont voté pour Europe Ecologie. Davantage encore que ceux qui ont voté pour France Insoumise

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On cons­tate un dou­ble­ment de la charge de tra­vail infir­mier en 10 ans, du fait de la réduc­tion de la durée moyenne de séjour (DMS) et du déve­lop­pe­ment des alter­na­ti­ves à l’hos­pi­ta­li­sa­tion. Les patients qui res­tent à l’hôpi­tal ont un maxi­mum de soins en un mini­mum de temps.

Cette inten­si­fi­ca­tion du tra­vail dété­riore davan­tage un envi­ron­ne­ment de tra­vail natu­rel­le­ment patho­gène (tra­vail posté, horai­res déca­lés, tra­vail de nuit, forte demande psy­cho­lo­gi­que, tra­vail phy­si­que­ment exi­geant auprès de patients alités, expo­si­tion à un envi­ron­ne­ment de tra­vail mal­sain, mani­pu­la­tion de chi­mio­thé­ra­pies).

Le pro­ces­sus indus­triel de tari­fi­ca­tion à l’acti­vité (T2A) débou­che sur une perte de sens : l’infir­mière est formée à des soins per­son­na­li­sés qui pren­nent en compte le contexte de vie et d’éducation du patient, ce qui va à l’encontre des grilles de Groupe homo­gène de malade GHM et de Groupe homo­gène de séjour GHS.

« Au final, le pro­fes­sion­nel infir­mier passe sa jour­née à courir d’un patient à l’autre, pour enchai­ner des actes de soins, sans lui lais­ser le temps de réel­le­ment pren­dre en soins la per­sonne, ce qui donne le sen­ti­ment d’avoir mal fait son tra­vail », pré­cise Thierry Amouroux, le porte-parole du Syndicat National des Professionnels Infirmiers SNPI CFE-CGC.

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Les gaz lacrymogènes sont largement utilisés par les gouvernements français. Leur composition évolue vers plus de toxicité, semble-t-il, ce qui est nocif pour les manifestants et... pour les policiers. Mais à la différence de tout autre produit chimique, fabricants et État ne disent rien sur sa composition. La transparence est nécessaire. Reporterreouvre cette question de santé publique.

On pourrait penser que la composition des grenades lacrymogènes déversées abondamment sur les manifestants - mais aussi à usage privé, dans des cartouches de défense individuelle - est bien connue, étant donnés les enjeux de santé publique que pose leur emploi massif. Mais ces composés chimiques lacrymogènes et leurs effets sur la santé demeurent en France dans une opacité strictement gardée. Un tabou complet. Un non-dit officiel. Une zone inaccessible, soigneusement maintenue hors de toute transparence. Reporterre s’est confronté à cet écran de fumée officiel, sans ménager ses efforts, sollicitant ministères et cabinets, service de santé des Armées, fabricants, qui refusent toute réponse, et spécialistes qui ne disposent pas de données précises. Circulez, il n’y a rien à voir. Et pourtant…

Évoquer une toxicité accrue des grenades lacrymogènes utilisées par les gendarmes et policiers expose à des réponses fumeuses. Les nuages lacrymogènes sont-ils plus puissants, plus incapacitants que par le passé ? Dans les manifestations, beaucoup ont cette impression. Certains attestent de suffocations qui leur paraissent plus fortes, des yeux qu’on ne peut plus ouvrir durant plusieurs minutes, alors qu’auparavant on ne faisait que pleurer, les yeux piquants mais ouverts, des plaques rouges immédiates sur la peau, au visage, au cou…

Les équipes volantes de secouristes n’ont aussi qu’une appréciation empirique mais s’accordent sur des effets à moyen terme, notamment de bronchites chroniques durant trois à six mois après exposition aux lacrymos dans les manifestations […]

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Acte I du quinquennat de Macron :

Alors que le mouvement des Gilets Jaunes faisait peur à tout le monde, l'Etat annulait l'augmentation de l'électricité entre autres choses (taxe carbone sur le gasoil...). Les grosses
entreprises filaient des primes pots-de-vin défiscalisées à leurs travailleurs pour calmer le jeu.

Acte II :

Une fois les élections européennes passées, rebelotte :
Augmentation du gasoil, augmentation EDF ce mois-ci, voire même en août aussi pour récupérer les sous perdus pendant 7 mois !

Le reste de leur projet c'est : baisse des allocations familiales, suppression des APLs à venir, flicage des chômeurs et radiations abusives (pour faire baisser le chômage ?), réforme des retraites, sans compter la suppression de milliers de postes (General Electrics).

La liste de ces attaques, c'est pour nous la liste des raisons de se mobiliser.

Mais nous devons nous y mettre tous ensemble !

Parmi ces attaques, les services publics sont particulièrement visés. Tout ce qui nous est indispensable pour vivre correctement : les hôpitaux, l'éducation, les services de proximité.

Santé : Plus de 70 services d'urgence sont en grève en ce moment parce que leurs salaires sont bas, le personnel est en sous-effectif, et on meurt dans les couloirs parfois d'otites ou de grippes... en 2019 ! Trop cher ou trop loin pour se soigner, les hôpitaux craquent et doivent faire sans moyens. C'est notre santé qui trinque quand on ne peut pas se permettre une clinique privée.

Écoles : La loi Blanquer est passée. Elle accentue les inégalités entre les enfants des quartiers populaires et ceux des quartiers privilégiés. Même si la lutte a permis de garder le conseil des maîtres et le directeur, cette réforme a rajouté un devoir d'exemplarité pour surveiller les enseignants dans leur vie privée et réprimer leur expression politique. Les élèves handicapés ne se voient pas attribuer les auxiliaires scolaires en nombre suffisant pour leur permettre d'entrer dans les apprentissages. On demande aux gardiens d'école déjà polyvalents de travailler le weekend sans augmentation de salaire, alors qu'ils sont au maximum de l'amplitude horaire.

CONTACT : gjidf.contrelaviechere@gmail.com

Manifestation à la Courneuve
Mercredi 12 juin 2019

RDV 9h30 à la Boutique EDF rue de la Convention
Départ 10h30
Pour faire le tour des services de proximité, des écoles...
Rencontrons-nous, organisons-nous !