• Stop aux gaspillages sur les chantiers publics : Du ciment à prix d’or ! 
     
    Chers amis,

    Chère contribuable, cher contribuable,
     
    Vous le savez… L’association Contribuables Associés met un point d’honneur à dénoncer les gaspillages d’argent public payés par vos impôts. Cette fois-ci ce sont les dérives budgétaires des chantiers publics que nous prenons pour cible, car chaque année, des milliards d’euros sont dilapidés ! 

    Un gouffre abyssal payé par vos impôts.

    Vous êtes sûrement nombreux à l’avoir constaté, les musées désertés, les bâtiments publics vides ou encore les stades sans visiteurs sont devenus monnaie courante. Pire, en plus d’être non rentables, ces infrastructures explosent très largement les budgets initialement votés par des élus assez peu regardants… 

    Le désastre de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes a fini par atteindre près d’1.5 milliard d’euros, pour un projet qui n'a pas vu le jour ! Pour la Canopée des Halles, l'addition monte à plus d'1 milliard d’euros. Pour le Grand Palais, c’est presque 308 millions d'euros de dérapage, la Maison de la Radio quant à elle, comptabilise 474 millions d'euros en plus du budget initial … Bref, une bagatelle de 3 milliards d’euros, soit le montant de l’augmentation de la CSG que les retraités viennent de subir... partie en fumée!

    Comme toujours… C’est ENCORE le contribuable qui paie les décisions prises par des élus déphasés ou tout simplement mégalos ! Mais que risquent-ils finalement… ?  Si ce n’est de ne pas être réélus ? Encore faudrait-il que les citoyens soient informés de leurs gabegies !

    Action, réaction !

    Pour mettre fin à cette injustice nous avons proposé à Phillipe Vigier, Député d'Eure-et-Loir, membre de la commission des finances, de créer une commission d’enquête parlementaire sur les dépassements budgétaires des chantiers publics. Il s’agit de la PPR n°1369 déjà co-signée par plus de 35 députés. Preuve que notre combat a du sens et qu’il interpelle les parlementaires !

    Si comme nous, vous êtes écœuré par le gaspillage de vos impôts et que vous souhaitez que votre argent soit enfin mieux utilisé… MOBILISEZ-vous etsignez notre pétition ! 

    signature petition


    En la signant, vous interpellez votre député en l’encourageant à soutenir ce combat en faveur de la chasse aux gaspillages budgétaires des chantiers publics. 

    Il n’y a qu’ENSEMBLE que nous pouvons nous faire entendre et changer les choses.  

    Je vous remercie d’avance de votre mobilisation.
     
     
    Bien à vous,
     
    Eudes Baufreton
    Eudes Baufreton
    Directeur
     

     
        

     


  • DIMANCHE 9 JUIN 2019

    UN NOUVEL AFFRONT INFLIGÉ À VLADIMIR POUTINE

    Quelle boulette diplomatique de Thérésa May et Emmanuel Macron : le président russe n’a pas été convié aux cérémonies commémorant les 75 ans du débarquement des alliés en Normandie. Trump serait-il déjà le chef suprême en Europe ?

    bouletteQuelle faute politique ! Commémorer les 75 ans du débarquement des Alliés sur les plages normandes en se passant sciemment de la présence du président russe, mais en présence de la chancelière allemande, ce n’est pas une maladresse diplomatique, mais un désaveu qui dévalorise l’intégralité de ces commémorations. Les deux gouvernements français et britanniques n’ont pas voulu inviter Vladimir Poutine ; et cela en avançant un argument franchement lamentable : « On invite le président russe pour les commémorations sur les dizaines », comprendre, au 50e, 60e, 70e etc. Si aucune considération raisonnable ne justifie ce geste maladroit, on y lit la signature de Donald Trump qui, lui, est de plus en plus en train de dicter la marche à suivre aux Européens.

    A un moment où le monde entier s’incline devant le courage et l’abnégation de centaines de jeunes volontaires du monde entier qui se sont sacrifiés pour sauver le monde du nazisme et du fascisme, il est tout simplement inconcevable de nier l’apport des millions de soldats russes sans lesquels ni le débarquement, ni la victoire sur les nazis n’auraient été possible. Sans le front de l’Est, où les Russes infligeaient défaite sur défaite aux troupes nazies, le débarquement et surtout, la reconquête du continent depuis les côtes de l’Atlantique, n’aurait pas été possible. Le désaveu fait à Vladimir Poutine constitue une insulte aux millions de victimes russes et d’une certaine façon, un geste digne de la Guerre Froide.

    Comment les puissants du monde occidental peuvent-ils exclure la Russie des commémorations concernant des faits marquants de cette IIe Guerre Mondiale ?! Est-ce que Donald Trump ne voulait pas voir Poutine dans un tel cadre ? Est-ce que les puissants occidentaux étaient eux-mêmes gênés par l’hypocrisie des « Jamais plus ça ! » prononcés par des gens qui actuellement, mènent des guerres militaires et économiques ?

    Il est étonnant de constater que l’Europe n’est même plus capable d’organiser une commémoration digne et sans boulettes diplomatiques. Le désaveu infligé à Poutine dévalorise malheureusement l’aspect historique de cette commémoration, car le format se fonde sur un mensonge – celui de l’absence d’un apport crucial de la Russie dans la lutte contre le fascisme.

    Vladimir Poutine, lui, a donné une réponse remarquable. Au lieu de se plaindre du traitement que les Européens et les Américains lui réservent, il a passé son temps avec le président chinois Xi Jinping en resserrant encore davantage des liens au sein de la structures BRICS qui elle, représente une puissance politique et économique 5 fois supérieure à celle de l’Union Européenne.

    L’Europe doit réfléchir si elle veut continuer à suivre aveuglement Donald Trump, qui s’assoit de plus en plus lourdement en Europe. Grâce à sa tête de pont en Grande Bretagne, c’est lui qui dicte maintenant la politique économique et même extérieure de l’Union Européenne. L’Union Européenne doit s’émanciper le plus rapidement possible de l’influence néfaste du président américain sur la politique européenne. En suivant ses recommandations, l’Union Européenne se dirige tout droit vers un nouveau conflit d’ampleur mondiale.

    Et du coup, cette commémoration du 75e anniversaire du Débarquement a été transformée en manifestation politique qui cherchait à désavouer Vladimir Poutine. Au lieu de se serrer les coudes dans la lutte pour la paix, les puissants occidentaux ont donné un spectacle hypocrite qui, dans ce format, était un désaveu non seulement pour le président russe, mais plus encore, pour l’intégralité des millions de victimes du nazisme. Quel triste spectacle. (selon "Euro-journaliste")

     
    POSTÉ PAR JL BOEHLER À  -  - COMMENTAIRES [3] - PERMALIEN [#
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    1)Amérique Latine : Ce ne sont pas les élites dominantes qui déterminent les volontés des peuples, un article d’Alba Ciudad du 6 juin 2019 traduit par Françoise Lopez qui évoque la Rencontre Latino-américaine des Gouvernements Locaux et de la Démocratie Participative, qui a eu lieu à Caracas du 5 au 9 juin. Très intéressant.
     
    2)Venezuela : Diosdado Cabello construira 2 écoles spécialisées avec les dommages et intérêts de La Patilla , un article d’Alba Ciudad du 6 juin 2019 traduit par Françoise Lopez. Une excellente utilisation pour ces dommages et intérêts bien mérités… 
     
    3)Venezuela : Le Venezuela prépare une déclaration sur l'attribution du nom de domaine .amazon à l'entreprise transnationale Amazon, un article d’Alba Ciudad du 6 juin 2019 traduit par Françoise Lopez. A lire absolument pour bien prendre conscience des implications de l’attribution d’un nom de domaine. Une chose à laquelle on ne pense pas au premier abord…
     
    4)Venezuela : 6 personnes jugées pour des contrats illégaux à CITGO , un article d’Alba Ciudad du 7 juin 2019 traduit par Françoise Lopez. 
     
    5)Venezuela : L’information… légère, un article du site canadien L’aut’journal du 18 février 2019 qui revient sur les manipulations des médias au sujet du Venezuela.
     
    6)Venezuela : Pourquoi Juan Guaido n'accepte-t-il pas d’élections ?,un article de Granma en français du 5 juin 2019.
     
    7)Cuba : Cuba n’est pas intimidée pas les mesures de durcissement du blocus, une déclaration du Gouvernement Révolutionnaire de Cuba du 5 juin 2019 (source  Granma en français).
     
    8)Cuba : Le blé, ciment du régime.,un article du site diploweb.com du 2 juin 2019. Un article qui s’attache à analyser l’importance du blé dans l’économie cubaine, clair et bien fait. A lire absolument.
     
    Bonne lecture à tous,
     
    Françoise Lopez

  • saker_bandeau

     

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  • Amnesty et les médias. L’opération Condor est relancée au nom des droits de l’homme

    La photo est l’une de celles qui suscitent la pitié et l’indignation. Elle montre une femme en détresse sur une chaise. Le téléphone abandonné sur la table à côté de ses lunettes indique qu’elle vient de recevoir une nouvelle catastrophique qui l’a annihilée. Sur le côté, il y a un petit autel commémoratif avec la photo d’un jeune homme disparu, semblable à ceux montrés au Mexique par les mères des disparus, ou en Europe le long des routes pour ceux qui ont perdu la vie à cause d’une trop grande vitesse. 
    Dans ce cas, cependant, la scène indique qu’il s’agit du Venezuela, représenté par un drapeau à 7 étoiles au lieu de 8, celui de l’opposition antichaviste. C’est une page d’Amnesty International. Le titre, en gros caractères, lève tout doute sur la prétendue « impartialité » de l’organisation : « Venezuela : les crimes contre l’humanité exigent une réponse forte de la justice internationale. »
    La directrice pour les Amériques, Erika Guevara Rojas, n’a jamais manqué une occasion d’attaquer le gouvernement bolivarien la tête baissée, avec le puissant outil à sa disposition. Elle renouvelle maintenant l’attaque dans le rapport « La faim pour la justice : crimes contre l’humanité au Venezuela« , construit autour des événements qui se sont produits dans le pays bolivarien depuis janvier 2019. Pas même un petit reproche pour les tentatives déstabilisatrices du coup d’Etat vénézuélien, mais plutôt la dénonciation d’une « politique systématique de répression contre les opposants ou perçue comme telle par le simple fait de manifester ».
    C’est une nouvelle confirmation du rôle joué par les grandes agences humanitaires dans la construction d’une opinion publique internationale encline aux intérêts de ceux qui, en fin de compte, détiennent les ficelles de la bourse dans une chaîne de financement direct ou indirect: l’impérialisme américain. Une histoire qui, comme elle est basée sur une rhétorique victimisée et non sur les coûts inévitables des conflits de classe dans un monde d’inégalités, ne voit le blâme que d’un côté. Ainsi, les survivants et les proches des victimes de la violence fasciste au Venezuela (les guarimbas) n’ont pu être accueillis dans aucune section de ces « organes des droits de l’homme ».
    La chute de l’Union soviétique a certainement accru le poids des grandes agences humanitaires, d’une manière directement proportionnelle à la perte d’hégémonie de la gauche au niveau européen, du fait du tournant vers la modération, pris par les partis communiste et socialiste. Les agences de sécurité américaines, cependant, travaillaient depuis un certain temps sur les mécanismes du consensus: construire une opinion publique en faveur de la domination capitaliste, qui prévaut maintenant au niveau mondial.
    La guerre des quatrième et cinquième générations menée par l’impérialisme contre des peuples qui, comme Cuba ou le Venezuela, sont réticents à chercher leur propre voie, est aussi et fortement de nature culturelle. La plus grande guerre qu’ils mènent contre nous – écrit José Marti – est au niveau de la pensée et c’est précisément au niveau de la pensée que nous devons la gagner.
    La guerre qu’ils nous font est le titre d’un livre de Raul Capote, traduit aujourd’hui en Italie par Claudia Proietti et publié par la maison d’édition Red Star Press en collaboration avec l’Association d’amitié Italie-Cuba et Patrie socialiste. Capote, écrivain et professeur cubain qui a infiltré la CIA au nom de son pays, est maintenant rédacteur en chef pour l’étranger à Granma. Après avoir raconté son expérience dans différents livres, il explique ici, dans une perspective historique et avec une solide approche marxiste, comment s’articule la guerre culturelle contre Cuba et au-delà. Les Etats-Unis ont commencé à travailler sur des mécanismes de recherche de consensus au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. La CIA a utilisé l’arsenal d’espionnage des nazis vaincus par l’Armée rouge soviétique. Il a créé un front idéologique à long terme en concevant la culture comme un scénario de guerre psychologique visant à conditionner les esprits et les volontés.
    Le projet a commencé avec l’opération Okopera, dont la première tâche a été de démolir la sympathie pour l’idéal socialiste et de répandre la culture et le mode de vie nord-américains à travers l’Europe. Le Congrès pour la liberté et la culture (CLC) a été le principal instrument de cette opération, construite par une organisation basée à Paris et avec le soutien des services secrets français et britanniques. Il a eu des bureaux dans 35 pays, organisé des événements et des conférences au niveau international avec des intellectuels prestigieux (conscients ou inconscients), et a fini par contrôler l’ensemble de l’industrie culturelle occidentale.
    Une machine qui s’est affinée au fil du temps grâce à des équipes multidisciplinaires qui ont englobé tous les événements artistiques, créant des organisations et des projets à cette fin. Aujourd’hui, la CLC n’existe plus, mais la CIA n’a pas abandonné sa mission, et l’objectif central reste le même: détruire le socialisme sous toutes ses formes, manipulant les consciences à cette fin.
    Cuba est toujours dans le collimateur. Le Venezuela est en vue, en tant que « menace inhabituelle et extraordinaire pour la sécurité des Etats-Unis ». La menace des chemises rouges, portées par des jeunes qui pensent et se perçoivent comme des bâtisseurs d’un monde différent et non comme des hommes frivoles : « sans valeurs, incultes et futiles, rebelles sans motif, esclaves du marché, absolument irresponsables ». Un type humain construit par l’industrie culturelle de manière persuasive et omniprésente: « La vengeance de l’idiot promu par le capitalisme – écrit Capote – est légitimée par l’industrie des relations publiques, par d’intenses campagnes de propagande, par la construction d’icônes et de consensus, par le marché et sa religion et par un égoïsme farouche ». Des campagnes de propagande menées à coups de dollars aussi par la grande industrie de l’humanitarisme, qui renverse des symboles, démolit des figures, des gouvernements et des idéaux en utilisant la rhétorique des « droits humains ».
    Guerre culturelle qui prépare des guerres d’un nouveau genre. Il faut un fantasme pervers pour affirmer que les médecins cubains, qui voyagent dans le monde entier sans imposer de « plans d’ajustement structurel » comme le fait le Fonds monétaire international, sont « asservis » par leur propre gouvernement. Pourtant, cela fonctionne. Le sujet est abordé par l' »homo frivolus » occidental, prêt à défendre les « droits de l’homme » de ces médecins qui, séduits par les sirènes du capitalisme, trahissent leurs idéaux: prêts à accepter que le grand cirque de l’humanitarisme dénonce Raul Castro et le Président de Cuba Diaz-Canel devant la Cour pénale internationale.
    Définir la démocratie participative vénézuélienne comme une « dictature », qui a organisé 25 élections en 20 ans, est un gros mensonge. Pourtant, cela fonctionne si des organisations « humanitaires » avec une licence d’impartialité le diffusent. Le même schéma s’applique au Nicaragua, et dans le même but: préparer une « réponse forte » de l’impérialisme qui, comme le montre l’invasion de l’ambassade du Venezuela à Washington, peut se permettre de piétiner sans problème la légalité internationale.
    Par Geraldina Colotti
    Titre original:  Amnesty e dei media. Riparte l’Operazione Condor in nome dei “diritti umani” (di Geraldina Colotti) / Traduction Bernard Tornare pour son blog politique « hugo Chavez »
    Source en italien